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Les évêques d’Irlande prescrivent aux hôpitaux catholiques de ne pas commettre d’avortements

Par Anna Reynolds (LiveActionNews) — traduit par Campagne Québec-Vie

[… la semaine dernière] les médias ont annoncé les nouvelles lignes directrices des évêques catholiques d’Irlande destinées aux hôpitaux catholiques, qui interdiraient l’avortement à ceux-ci. En mai, l’Irlande a voté l’abrogation du huitième amendement à la Constitution qui reconnaissait un droit égal à l’enfant à naître et à sa mère. L’avortement était auparavant prohibé, sauf dans les cas où la vie de la mère est en danger immédiat [si ça existe seulement]. Après le vote abrogeant le huitième amendement, les politiciens ont annoncé des plans visant à légaliser l’avortement jusqu’à 24 semaines dans certaines circonstances.

Le Times a rapporté que le Council for Healthcare of the Irish Bishops' Conference (Conseil de la Conférence des évêques d’Irlande sur les soins de santé) a fourni un document, intitulé Code of Ethical Standards for Healthcare (Code d’éthique standard pour les soins de santé), à un organisme gouvernemental établi par le ministre de la Santé Simon Harris. Le document décrit les exigences pour les hôpitaux catholiques et leur interdit d’offrir aux femmes enceintes en situation de crise de l’information qui comprend des renseignements sur l’avortement, ou l’avortement comme solution pour les diagnostics prénataux de conditions limitant la vie. Les normes s’appliquent à 20 hôpitaux liés à des ordres religieux.

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L’organisme gouvernemental qui a examiné le document des évêques doit rendre compte de ses conclusions le mois prochain. Cependant, de hauts fonctionnaires du gouvernement ont déjà condamné les normes d’éthique. En réponse à l’article paru dans le Times, le ministre de la Santé Simon Harris a tweetté : « Tous les prestataires de services de santé financés par l’État seront tenus de fournir des services de santé juridiquement établis, y compris les services de santé pour femmes ». Harris, qui a joué un rôle déterminant dans la campagne en faveur de l’abrogation de [l’amendement], signifie clairement l’avortement lorsqu’il parle de « services de santé pour femmes ».

Harris a ajouté : « L’objection de conscience est pour les individus et non pour les institutions. » Cette déclaration fait écho aux paroles du premier ministre Leo Varadkar qui affirmaient : « l’on s’attend à ce que les hôpitaux catholiques remplissent toute procédure légale dans cet État ». Mais l’avortement, qui met violemment fin à la vie d’un être humain à naître, n’est pas simplement un « service de santé ». Les institutions, y compris les hôpitaux catholiques d’Irlande, qui adhèrent à des directives éthiques pro-vie ne peuvent donc pas exécuter des avortements ou référer pour ceux-ci.

Les médias proavortement ont dépeint les conseils des évêques comme une violation de la loi. Cependant, l’avortement n’est pas encore légal ; les politiciens prévoient d’adopter une loi plus tard cette année. Plutôt que d’enfreindre la loi, le document des évêques souligne le besoin de protections, dans la prochaine loi sur l’avortement, pour les institutions pro-vie. Les évêques ont écrit dans une déclaration commune à la suite de l’abrogation :

« Il est essentiel pour nous, en tant qu’Église se souciant passionnément du don de la vie et voulant soutenir à la fois les mères et leurs enfants à naître, de chercher de meilleures façons de répondre à cette réalité nouvelle et très problématique [l'avortement légal]. »

Maintenir les hôpitaux catholiques en tant qu’institutions de soins de santé qui protègent toutes les vies humaines est important.



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