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Le procureur de Colombie doit choisir: soutenir l'avortement ou subir l'arrestation...

Sur le blog de Jeanne Smits du 14 septembre 2012:

 

(Le procureur Alejandro Ordonez)

 

La Cour constitutionnelle de la Colombie vient d'ordonner au Procureur général de la nation, Alejandro Ordoñez, de rétracter ses critiques à propos des campagnes de défense des droits reproductifs et de promotion de l'« éducation sexuelle », ainsi que sa demande visant à faire retirer du marché la « pilule du lendemain », ou contraception d'urgence, qu'il présente comme abortive.

 
S'il ne se soumet pas aux injonctions de la Cour, il sera considéré comme ayant commis un « outrage » et pourra être arrêté.
 
Cette démarche de la Cour constitutionnelle, qui par sa jurisprudence a déjà imposé à la Colombie une dépénalisation de l'avortement dans les cas dits limites comme la malformation fœtale, le danger pour la vie de la mère ou la grossesse résultant d'un viol, répond à un recours formé en 2011 par 1.279 femmes au nom du « droit à l'information », à la suite de Monica Roa qui était à la tête de la campagne qui avait obtenu cette dépénalisation.
 
Ces 1.279 femmes avancent que le Procureur général Ordoñez, mais aussi le procureur pour la défense des droits de l'Enfance, de l'Adolescence et de la Famille, Mme Ilva Myriam Hoyos, et celui chargé de la Fonction publique, Mme Maria Eugenio Carreño, ont émis « de manière continue et systématique une série de déclarations qui contiennent des informations inexactes ou déformées en rapport avec les droits reproductifs des femmes colombiennes ». Il lui est ainsi reproché d'avoir dit que la sentence T-388 de la Cour sur les droits reproductifs, l'éducation sexuelle et la dépénalisation de l'avortement dans les cas sus-nommés allait donner lieu à des « campagnes massives de promotion de l'avortement comme un droit ».
 
La Cour – selon la presse – a donné 48 heures à Alejandro Ordoñez à compter de la notification de la sentence pour expliquer que ces campagnes visent à faire connaître aux femmes colombiennes leurs « droits sexuels et reproductifs, parmi lesquels se trouve l'interruption volontaire de la grossesse dans les hypothèses dépénalisées ».
 
Pour autant Mme Ilva Myriam Hoyos, est elle condamnée à faire savoir au Superintendant national de la santé qu'elle accepte que l'organisme dont il à la charge est obligé d'ôter tout obstacle à l'accès des femmes à leur « droit » à « l'interruption volontaire de grossesse » – droit qui leur est acquis dans les cas posés par la jurisprudence.
 
Alejandro Hoyos doit encore affirmer publiquement que la pilule du lendemain n'est jamais abortive. Il doit aussi affirmer que son interprétation de la Constitution selon laquelle l'objection de conscience par rapport à l'avortement ne peut être restreinte par aucune autorité judiciaire ou administrative est fausse : il devra établir une circulaire affirmant les limites jurisprudentielles apportées à l'objection de conscience dans le cadre des avortements dépénalisés. De même, éliminer d'une de ses circulaires l'affirmation selon laquelle des institutions peuvent invoquer l'objection de conscience, et selon laquelle celle-ci peut être exercée de manière collective.
 

 

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