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Le Parlement canadien rejette la motion contre l’attestation proavortement pour le financement public

Parlement du Canada.

Par Doug Mainwaring — traduit par Campagne Québec-Vie

OTTAWA, le 19 mars 2018 (LifeSiteNews) — La Chambre des communes du Canada a voté à 207 voix contre 93, lundi, rejetant une motion conservatrice destinée à modifier le controversé programme d’emplois d’été, qui exige que les employeurs signent une attestation appuyant l’avortement et le transgenrisme afin de recevoir des subventions pour emplois d’été d’étudiants.

La motion visait de permettre à certains employeurs (mais pas tous) qui s’opposent à l’avortement d'avoir encore accès au financement pour emplois d’été, même s’ils refusaient de signer l’attestation proavortement.

Elle se lisait comme suit :

« Que, de l’avis de la Chambre, les organisations qui font un travail apolitique et non militant, comme nourrir les sans-abri, soutenir les réfugiés et offrir à des enfants la chance de passer du temps dans un camp, soient en mesure d’accéder à du financement dans le cadre du programme Emplois d’été Canada, et ce, peu importe leurs convictions personnelles, et qu’elles signent ou non l’attestation de la demande. »

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La motion a été appuyée par de nombreux chefs religieux et par des croyants, dont les évêques catholiques du Canada, qui auraient bénéficié d’un financement d’emplois d’été si le gouvernement l’avait adoptée.

Toutefois, la motion n’aurait pas couvert de nombreux groupes pro-vie qui ont reçu du financement par le passé, comme Campaign Life Coalition (CLC), Canadian Centre for Bioethical Reform et LifeSiteNews.

Jeff Gunnarson, vice-président de Campaign Life Coalition, a déclaré dans un courriel lundi que son organisation n’était pas en mesure d’appuyer la motion en raison des objections de principe suivantes :

1. La motion ne vise pas à protéger TOUS les employeurs canadiens contre le fait d’être contraints de s’engager fidèlement envers l’avortement et l’idéologie transgenre en échange d’un financement gouvernemental.

2. Implicitement dans la motion, les conservateurs de Scheer donnent leur approbation tacite à ce que Justin Trudeau continue sa discrimination idéologique contre certains employeurs. À savoir, les employeurs qui s’engagent dans un « travail activiste politique » pro-vie.

3. Des travailleurs de première ligne, pro-vie, d’organisations comme Campaign Life Coalition, Canadian Centre for Bio-Ethical Reform et Toronto Right To Life, qui se sacrifient tant pour sauver la vie d’humains prénataux, sont jetés sous le bus.

Cela est injuste.

Pourquoi les conservateurs devraient-ils trahir les travailleurs de première ligne du mouvement pro-vie au profit de cette tyrannie libérale ? Pourquoi est-il acceptable de violer nos droits constitutionnels à la liberté de religion et de conscience ?

Nos droits ont-ils moins d’importance que ceux des autres employeurs ? C’est l’argent de nos impôts qui est aussi distribué. Nos droits de conscience doivent être respectés, tout comme ceux de chaque citoyen canadien.

4. La motion ne cherche pas directement à éliminer le problème principal, c’est-à-dire le serment de loyauté envers l’avortement lui-même. En demandant simplement une exemption, elle ne va pas assez loin.

Pour ces raisons, Gunnarson et CLC ont exhorté les députés conservateurs « à voter contre la motion et à demander à la direction de leur parti de retourner à la planche à dessin pour élaborer une motion plus forte qui protège tous les Canadiens contre l’autoritarisme idéologique de Justin Trudeau ».

La motion aurait été non contraignante et on s’attendait à ce qu’elle échoue à cause des votes des libéraux et des néo-démocrates. Le vote a forcé les députés à prendre une position publique.

« La motion semble avoir été conçue comme une sorte de piège intelligent pour les libéraux », a déclaré Gunnarson, « pour qu’ils aient sur leur dossier de votes la cessation de financement d’organisations caritatives qui nourrissent et habillent les pauvres ».

« Une contestation constitutionnelle de l’attestation est également en cours devant la Cour fédérale, l’audience étant prévue pour le 19 juin », rapporte le National Post. « L’affaire a été lancée en janvier par un groupe antiavortement de Toronto. Les organisations religieuses ne se sont pas jointes à l’affaire, mais ont dit qu’elles sont en train de jauger leurs options d’actions juridiques ».

Un ballon d’essai

Le gouvernement libéral de Justin Trudeau utilise l’attestation comme ballon d’essai, jetant les bases pour pouvoir refuser le statut d’exempt d’impôt aux organisations confessionnelles, met en garde un groupe de défense de femmes profamille.

L’attestation des libéraux en matière d’avortement pour les emplois d’été est, en fait, un « essai » pour ce changement, dit Gwen Landolt, vice-présidente de REAL Women of Canada.

Si les libéraux ne subissent pas de « sérieuses retombées politiques » et « s’en tirent avec le programme d’emplois d’été et la cessation de financement des groupes confessionnels comme c’est le cas aujourd’hui, je pense que cela leur sera un encouragement à aller plus loin », expliqua Landolt à LifeSiteNews.

Le problème ne vient pas tellement de ce que le gouvernement libéral veuille refuser des subventions aux pro-vie (ou aux gens n’étant pas pour l’avortement) parce que cela serait une forme de discrimination, car il serait tout à fait justifié d’accorder des fonds aux groupes défendant l’enfant à naître et d’en refuser aux groupes faisant la promotion de l’avortement ; en effet si un gouvernement ayant une charte digne de ce nom accordait des fonds à des organismes anti-esclavagisme, mais par contre en refusait à des organismes pro-esclavagisme où serait le mal? d’autant plus qu’il ne s’agit pas d’empêcher quelqu’un de s’exprimer, mais bien de ne pas participer à une propagande immorale — NDLR



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