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L’histoire déchirante de la façon dont une femme ayant une maladie mentale a été encouragée à se faire euthanasier légalement

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Aurelia Brouwers avant qu’elle ne soit légalement euthanasiée à Deventer, le 26 janvier 2018.

Par Dorothy Cummings McLean — traduit par Campagne Québec-Vie

DEVENTER, Pays-Bas, 2 février 2017 (LifeSiteNews) — Une femme de 29 ans souffrant d’une maladie mentale a été mise à mort par injection létale volontaire aux Pays-Bas la semaine dernière après avoir, malheureusement, manipulé le grand public pour qu’il applaudisse sa volonté de mourir.

Aurelia Brouwers voulait mourir et elle s’est assuré que les gens le sachent. Elle l’a fait non seulement par le biais des médias conventionnels, mais aussi par le biais des médias sociaux, tels que Facebook et Instagram.

Aurelia a fait une chose horrible et a aimé le faire.

Elle a non seulement mis fin à sa propre vie, mais elle s’est présentée comme une héroïne de la culture de la mort, espérant manifestement encourager les assassinats sanctionnés par l’État d’autres personnes malheureuses ayant un penchant pour l’autodestruction.

Bien qu’elle ait clairement fait comprendre aux journalistes et aux admirateurs qu’elle se détestait elle-même ainsi que sa vie, Aurelia avait quand même une « liste de choses à faire avant de mourir » dont elle espérait faire l’expérience avant son décès. En effet, des célébrités hollandaises sont venues la voir et ont été photographiées avec elle dans les jours précédant son exécution le 26 janvier.

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La seule excuse que je trouve pour ses actions est la même raison pour laquelle on n’aurait pas dû lui accorder son désir de mourir : elle était profondément et terriblement malade mentalement. Elle n’aurait pas dû être mise à mort simplement parce qu’elle le souhaitait […] elle n’était pas capable de prendre la « décision rationnelle et libre » que les défenseurs de l’euthanasie préconisent comme une condition préalable à l’acte.

Aurelia a posté sur les réseaux sociaux de nombreuses photos d’elle-même et des articles décrivant son « combat » pour l’euthanasie. Elle a souligné sa maladie mentale à plusieurs reprises.

Malgré son insistance sur sa maladie mentale, beaucoup de ses partisans l’ont louée pour son « courage ». Ils ont soutenu son désir de mourir.

[…]

Ils souhaitaient à cette femme profondément malade « un voyage fantastique » et un « bon retour à la maison » […]

Ils l’ont appelée héroïne et source d’inspiration pour les autres. Alors qu'ils voulaient renforcer la croyance d’Aurelia que son suicide était son billet pour le paradis chrétien, ils ont n’ont pas mentionné que la plupart des chrétiens dans l’histoire ont cru que le suicide est un obstacle éternel au bonheur.

La visqueuse et répugnamment douce sentimentalité autosatisfaite des incitateurs d’Aurélia me dégoûtait.

Aurélia a fait une brève référence au discours d’Hamlet « Être ou ne pas être » sur sa page Facebook, disant qu’elle connaissait la réponse.

Cependant, ni elle ni ses nombreux amis et admirateurs ne semblaient être au courant de la conclusion de Hamlet; que la mort pourrait ne pas être une fin à la souffrance mais un piège inévitable : « Car quels rêves peut-il nous venir dans ce sommeil de la mort, quand nous sommes débarrassés du tumulte de cette vie? »

J’ai fait deux tentatives pour sauver la vie de Brouwer.

D’abord, je me suis portée volontaire pour couvrir la nouvelle que la Coalition pour la prévention de l’euthanasie lui demandait de ne pas se rendre à son rendez-vous avec la mort.

Leur message était qu’Aurelia devait être « soignée, pas tuée ». Ils ont essayé de lui donner de l’espoir en racontant les histoires de personnes qui ont vécu la même douleur et les mêmes luttes et qui les ont traversées pour finalement réaliser que le bonheur est possible.

Puis, après avoir découvert qu’elle était prête à communiquer avec des inconnus sur les réseaux sociaux, je lui ai envoyé un message disant que si elle changeait d’avis, je serais heureuse de l’interviewer le 29 janvier, le lundi suivant son exécution prévue ou à toute autre date ultérieure.

Il y avait peu de chance, mais j’espérais qu’elle aurait développé un goût pour la publicité encore plus fort que son désir de mourir.

J’avais tort.

Aurelia était gravement malade mentalement. Une grande partie, sinon la totalité, de la culpabilité de sa mort contre nature retombe sur les législateurs des Pays-Bas, les médecins qui l’ont tuée, les amis qui ont acquiescé et les admirateurs qui l’ont encouragé.

J’espère et prie que Dieu ait pitié de cette pauvre âme.

Ce qui me rend particulièrement furieuse, c’est que les gens apparemment sains aux Pays-Bas privilégient maintenant la « volonté » sur la raison au point de se plier aux désirs de gens complètement irrationnels qui veulent être tués par des médecins.

C’est le cauchemar qui se produit lorsque l’État confirme le meurtre comme solution à un problème.



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