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Histoire de la fillette brésilienne ou pour en finir avec Recife

Qui ne se souvient de ce scandale d’une fillette brésilienne de 9 ans, violée à plusieurs reprises par son jeune « beau-père », enceinte de jumeaux et avortée dans la précipitation. Maintenant que la poussière est retombée, il est plus facile d’en parler calmement, de revoir ce qui s’est exactement produit et de rappeler et clarifier la position inchangée de l’Église sur l'avortement. 

D’abord le contexte. Il y a un combat au Brésil entre le gouvernement et l’Église sur la décriminalisation de l’avortement. Des groupes « pro-choix » virulents soutenus par les journaux locaux combattent avec acharnement l’Église brésilienne. Le cas de cette petite fille de neuf ans devint pour ces groupes une arme de combat, grâce à la désinformation complice des journaux locaux retransmis par les médias internationaux. L’onde de choc est planétaire.
 
Un évêque insensible, aurait excommunié les médecins, la mère, une petite fille de 9 ans, enceinte de jumeaux parce qu’ils ont procédé à l’avortement "nécessaire" pour sauver cette enfant d’une supposée mort certaine.
 
Relayé par la presse internationale, les condamnations pleuvent de partout à travers le monde, des milieux profanes comme des milieux ecclésiaux où des évêques, français et canadiens par exemple, obligés de répondre rapidement et sans avoir eu le temps de se renseigner convenablement sur les faits, désapprouvent l’attitude de l’archevêque de Recife et son manque de compassion.
 
Plus encore, le président de l’Académie Pontificale pour la Vie, Mgr Rino Fisichella,  en des circonvolutions et méandres langagiers,  condamne également l’attitude de l’archevêque carme Dom José Cardoso Sobrinho dans un article paru dans l’Osservatore Romano du 15 mars 2009 et relève de l’excommunication les médecins ayant procédé à l’avortement. Ses propos laissent même sous-entendre que les médecins ont bien agi : « Ce sont d’autres personnes qui méritent l’excommunication et notre pardon, non pas ceux qui t’ont permis de vivre et qui t’aideront à retrouver l’espérance et la confiance malgré la présence du mal et la méchanceté de beaucoup de personnes. »
 
En toute justice, il faut entendre les arguments de la défense. Le livre Sur l’affaire de Recife et quelques autres… Fausse compassion et vraie désinformation,  rend compte du contexte, de ce qui s’est réellement déroulé et clarifie la position de l’Église catholique, position flouée dans la multiplicité des propos émis durant l’affaire. Un livre clé pour comprendre et juger en connaissance de cause.
 
12-SCHOOYANS, Michel. Sur l’affaire de Recife et quelques autres… Fausse compassion et vraie désinformation, éd. François-Xavier de Guibert, 2010, 170 pages.
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