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Des pédiatres belges ont euthanasié des enfants, passant outre les « balises » de la loi belge

Sur le blog de Jeanne Smits du 7 novembre 2013 :

 

(Photo : Wasily sur wikimedia.org, licence Creative Commons)

 

 

Ce mercredi matin, le quotidien belge De Morgen publiait la lettre ouverte au sénateurs de seize pédiatres belges qui réclament la légalisation de l'euthanasie des mineurs. A la manière des « 343 salopes » qui avouaient avoir avorté alors que cela était encore passible des tribunaux, ils avouent d'ailleurs collectivement que certains d'entre eux sont déjà passés à l'acte, malgré l'interdit. Et – souligne le quotidien – des médecins travaillant dans des hôpitaux catholiques sont au nombre des signataires.

(...)

Ces médecins se plaignent de ne pas pouvoir parler ouvertement et en toute confiance de la « fin de vie » (euphémisme pour « euthanasie » avec les mineurs qui le souhaitent ou avec les parents « qui aujourd'hui sont d'accord avec la demande de mettre fin à la vie de leur enfant », au détriment des conseils et du soutien dont ils auraient besoin « avant et après ».

Les médecins regrettent aussi de devoir agir « dans l'obscurité » sans rapporter ces actes aux autorités compétentes et sans échanger leurs « meilleures pratiques »

Soulignant une donnée de l'expérience – les enfants et les jeunes très malades acquièrent rapidement une maturité qui va souvent bien au-delà de leurs années – les médecins en tirent l'idée que ces mineurs sont bien plus à même de prendre une décision d'euthanasie que bon nombre de leurs aînés, en tenant compte de leur « âge mental ». Le raisonnement serait intéressant et même recevable, n'était le problème premier de la licéïté morale de l'euthanasie. A contrario, cette argumentation montre bien que la légalisation même très limitée de l'euthanasie appelle fatalement des élargissements ultérieurs. Puisque l'euthanasie peut et doit soulager telle personne qui souffre, au nom de quoi en priver telle autre ?

(...)

« Notre demande repose sur une conviction fondamentale : chaque décision de fin de vie est un acte d'humanité, posé seulement en dernière instance. Au nom de quoi faudrait-il priver les mineurs de cette ultime possibilité ? »

Au nom de quoi peut-on priver quiconque affirmant souffrir psychologiquement de façon insupportable, d'une euthanasie? En 10 années de légalisation de l'euthanasie, les Belges demandent maintenant l'euthanasie pour leurs enfants et pour les personnes démentes. La suite?

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