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Des députés du Parti Libéral voteront contre le projet de loi 52 sur l'euthanasie

Sur le site du journal Le Devoir du 24 octobre 2013 :

(La ministre Véronique Hivon, responsable du projet de loi 52 sur l'euthanasie)

(Photo : Creehealth sur le site Flickr.com - licence creative.com)

Autorisés à voter selon leur conscience par leur chef Philippe Couillard, les députés libéraux sont divisés sur le projet de loi 52 sur les soins de fin de vie, et plus spécialement sur l’aide médicale à mourir.
 
Le député Robert Dutil a même confirmé qu’il se prononcerait contre l’adoption de principe du projet de loi, adoption qui permettrait la poursuite de son étude en commission plénière, article par article.
  
(...)

La députée Danielle St-Amand a déclaré ressentir un « malaise à penser que la vie puisse être abrégée volontairement » et que, pour cette raison, il lui est « impossible » de se prononcer pour.
 
Des députés en consultation
 
Afin de se préparer pour ce - rare - vote libre, tous les députés libéraux ont consulté les citoyens de leur circonscription d’une manière ou d’une autre.
  
(...)

 
La porte-parole libérale en matière de services sociaux, Stéphanie Vallée, a elle-même consulté les citoyens. Elle dit avoir recueilli des opinions « très diversifiées ». « J’ai aussi appris que le concept d’aide médicale à mourir n’était pas compris chez les individus, chez nos citoyens, de la même façon qu’il est compris par les experts », dit Mme Vallée, qui souhaite que les définitions soient enchâssées dans le projet de loi.
 
Les libéraux reprochent au gouvernement d’avoir écarté sept groupes des consultations particulières sur le projet de loi 52. Ces groupes sont, entre autres, l’Alliance des chrétiens en droit, l’Association multiethnique pour l’intégration des personnes handicapées, l’Euthanasia Prevention Coalition et la Société dentaire et médicale chrétienne du Canada. « Je pense qu’il était essentiel de permettre à tous les groupes de se faire entendre », juge Stéphanie Vallée.
 
Elle se dit « ambivalente » sur la question de l’aide médicale à mourir, mais elle votera pour le principe qui permettra au projet de loi de passer à la prochaine étape.

Les chiffres de la ministre contestés
 
Cette semaine, la ministre Véronique Hivon a affirmé que 98 % des besoins en matière de lits dédiés aux soins palliatifs étaient comblés, 92 % en tenant compte des disparités régionales. Elle affirme que le Québec comptera 791 lits au 31 mars 2014, et 60 de plus en 2015, pour 851 lits.
 
Or, ces chiffres sont contestés. L’Association québécoise des retraités des secteurs public et parapublic, l’AQRP, affirme que Mme Hivon « donne l’impression de façon erronée que les soins palliatifs sont disponibles partout », dit son directeur général par intérim, Mathieu Santerre. L’AQRP calcule qu’il manque au moins 111 lits.
  
(...) 

 Si le Parti Québécois et la CAQ ne respectent pas la liberté de conscience de leurs députés, il faut nous tourner vers le Parti Libéral et encourager les députés ambivalents à voter pour la protection des personnes vulnérables de nos sociétés.

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