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Canada : les nouveaux amendements empirent le projet de loi C-6 contre la « thérapie de conversion »

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : yanalya/Freepik

Le Comité permanent de la justice et des droits de la personne ayant terminé le 11 décembre dernier sa révision du projet de loi C-6, prohibant ce qu’il appelle les « thérapies de conversion », y a rajouté cinq amendements rendant encore plus mauvais le projet de loi en question. Le Comité a ignoré les dizaines d’avis qui lui ont été délivrés, dont un document de la Conférence des évêques catholiques du Canada, une pétition de 16 000 signatures, un avis légal de Campaign Life Coalition (CLC).

Le terme « thérapies de conversion », dans le projet de loi avant les amendements, désigne toute tentative de réduire ou d’éliminer les attirances pour les personnes de même sexe, ou la confusion par rapport à son propre sexe. Le projet de loi les prohibe pour les mineurs, en interdit la publicité et toute rémunération pour ces services.

Pourtant, il existe des thérapies plutôt inoffensives, basées sur la parole. S’il en existait vraiment de dangereuses, que le gouvernement les interdise, mais qu’il ne mette pas dans le même sac les bonnes et les mauvaises !

Le rajout du terme « expression du genre », et autres calembredaines, selon CLC, rapporte LifeSiteNews :

Le terme nébuleux « expression de genre » a été ajouté au projet de loi C-6, élargissant la définition de « thérapie de conversion » pour y inclure la répression ou la réduction de l’« expression de genre non cisgenre » (par exemple la critique du travestissement et des pronoms trans).

En d’autres termes, non seulement ce sera un crime pour les parents d’essayer d’empêcher leurs enfants de suivre une « transition » médicalement au sexe opposé, mais ce sera aussi un crime pour les parents de contrôler la façon dont leurs enfants souhaitent s’habiller, le maquillage qu’ils veulent utiliser, ou la façon dont ils pourraient choisir d’exprimer leur « identité ».

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Si donc un garçon se plaignait (ou même racontait) à l’école de ce que ses parents l’empêchent de porter des jupes, il y a fort à parier que l’école le rapporterait aux autorités et que ces dernières se pencheraient sur le cas…

Autre perle du même genre, l’un des amendements étend l’interdiction de faire de la publicité pour les thérapies au simple fait de les promouvoir gratuitement (comme d’indiquer sur un site internet où l’on pourrait en trouver) :

Les membres de la commission libérale ont également choisi d’étendre les dispositions de censure du projet de loi C-6. Il sera désormais interdit non seulement de « faire de la publicité », mais aussi de « promouvoir » toute offre de conseil en cas d’attirance non désirée pour le même sexe ou de dysphorie de genre [...]

En outre, il sera interdit d’administrer une « thérapie de conversion » ― comprenez bien que n’importe quel moyen y compris la parole est visé ― à une personne, non plus « contre son gré », mais sans son consentement :

Les membres de la commission libérale ont également abaissé le seuil à partir duquel la police peut inculper les « contrevenants » au projet de loi C-6. Selon le projet de loi original, c’était un crime de conseiller un adulte si c’était « contre son gré », ce qui signifie qu’il incombait à l’adulte recevant une offre d’aide de s’opposer au conseil ou à l’avis donné. Désormais, il incombe à ceux qui donnent des conseils d’obtenir le « consentement » d’un adulte avant de prononcer un mot !

Si donc vous commencez à donner des conseils en la matière à une personne et que celle-ci prétend par après que c’était sans son consentement (bien qu’elle ne s’y fût pas opposée sur le moment), elle pourra vous accuser devant les tribunaux, sous les auspices du projet de loi C-6…



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