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Anorexique? L'euthanasie est une solution en Belgique, modèle du Québec...

Sur le blog de Jeanne Smits du 29 janvier 2013:

(La ministre Hivon, comme les auteurs du Rapport de la Commission Mourir dans la dignité, des adeptes de la pensée positive)

 

Elle avait 44 ans. A la fin de 2012, elle a obtenu l'euthanasie dont elle rêvait depuis plusieurs années. Ann G. a été jugée « apte » (si l'on peut dire) dans la mesure où elle souffrait d'une affection psychiatrique qui lui causait une souffrance insupportable. La loi belge n'exige nullement, en effet, que la maladie justifiant l'euthanasie soit grave ou en phase terminale : ce qui compte, c'est la perception subjective de la souffrance et l'idée, chez le patient, qu'il n'y a pas d'amélioration possible. A peine demande-t-on dans cette situation une confirmation du diagnostic du médecin principal par un collègue.

Quelques mois avant sa mise à mort, Ann témoignait encore lors d'émissions télévisées contre son psychiatre qu'elle accusait d'avoir eu des rapports non désirés avec elle. Aujourd'hui ceux qui l'ont connue ne savent pas si, oui ou non, ces abus ont précipité le désir d'euthanasie.

L'affaire de Ann G. est particulièrement frappante. En 2007, souffrant déjà d'anorexie depuis 25 ans, la patiente a contacté un écrivain, Kristien Hemmerechts, avec une demande « lourde ».

Elle désirait que son histoire fasse l'objet d'un livre. Elle annonçait vouloir se suicider, mais pas avant d'avoir publié…
Pour Kristien Hemmerechts, ce n'était en aucun cas « un appel au secours ». « C'était bien une demande clairement formulée de mettre joliment fin à sa vie de cette manière-là. »
 

Son psychiatre traitant, Walter Vanderryken, a publiquement reconnu qu'il avait eu des relations interdites avec plusieurs de ses patientes, parmi lesquelles Ann G. « A ce moment-là elle avait déjà fait sa demande d'euthanasie », a-t-il déclaré selon Nieuwsblad
(...)
Pour Ann, victime de sa maladie comme de son thérapeute, c'est la mort qui a été choisie aussi bien par elle que par ses soignants qui ont laissé faire.
 

C'est assez commode finalement…

Nos commissaires qui ont visité la Belgique et la Hollande ont eu des commentaires louangeurs sur ces pays, que l'on  retrouve dans le rapport de la commission «Mourir dans la dignité» :

Notre présence sur le terrain nous a permis d’en apprendre
davantage sur leur application au sein de la pratique médicale qui s’est développée depuis plusieurs années maintenant. Nous avons été grandement impressionnés par le système des « SCEN doctors »65 aux Pays-Bas qui garantit, selon nous, l’indépendance du second médecin chargé d’attester l’exactitude du diagnostic posé par le médecin traitant. Nous avons été rassurés par la rigueur entourant le contrôle de la pratique, de même que par l’attitude prudente et empreinte de circonspection des médecins et de tout le personnel médical. Cela est loin de la banalisation du geste appréhendée, et ce, dans une société où la légalisation de la pratique a été précédée d’une longue période de tolérance.(…)
 

Ainsi, dans les pays visités, nous n’avons pas observé de dérives associées à la pente glissante appréhendée68.(…)
Par ailleurs, l’argument des dérives présuppose la complicité des médecins, des infirmières, des administrateurs du réseau de la santé et de l’entourage des patients. Cela nous paraît hautement improbable. Nous faisons confiance au personnel du réseau de la santé, car il nous est impossible d’imaginer que les personnes qui y travaillent se transforment du jour au lendemain en agents de la mort.

Enfin, malgré certains mouvements d’associations, les lois belge et néerlandaise n’ont jamais été modifiées pour élargir les critères d’admissibilité à l’euthanasie depuis leur entrée en vigueur, il y a une dizaine d’années. Les législateurs de ces pays ont fait preuve d’un sérieux indéniable dans le processus de suivi de leur législation. Nous ne doutons pas qu’il en serait de même au Québec, en raison de la rigueur de notre processus législatif dans lequel les consultations publiques occupent une grande place.

(p. 77-78)

Voilà les conclusions de la commission. Il est difficile de prendre plus sérieusement les Québécois pour les plus grandes valises du monde! Allons, répétons en choeur :

«Il n'y a pas de pente glissante dans les pays qui ont légalisé l'euthanasie. L'injection létale donnée aux personnes anorexiques, aux personnes craignant de souffrir un jour d'une prochaine cécité répond à un processus rigoureux qui ne permet pas d'euthanasier les gens pour n'importe quelle maladie non mortelle... et aucun médecin n'oserait euthanasier ces patients sans leur consentement. Les centaines de patients euthanasiés chaque année sans leur consentement dans ces pays n'ont pas été victimes de médecins et du personnel infirmier pour la simple et bonne raison que cela nous paraît hautement improbable et que nous sommes incapables de l'imaginer»

Ce que l'on peut être chanceux d'avoir des commissaires et une ministre de la Santé qui ont bien lu le livre le Secret sur la pensée positive. Grâce au pouvoir de la pensée de la ministre Hivon, nous sommes à l'abri de toute dérive et pente glissante au Québec. Vraiment, le modèle québécois est très fort.

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