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Une statue grotesque résume l'incompréhension de la complémentarité des sexes et de la famille naturelle

Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : senivpetro/Freepik

3 mai 2023 (LifeSiteNews) — En novembre 2014, le Vatican a accueilli un colloque international et œcuménique intitulé La complémentarité de l’homme et de la femme. Trois cents chefs religieux, intellectuels et militants du mariage et de la famille se sont réunis pour réaffirmer la définition immuable du mariage au milieu des courants culturels chaotiques qui cherchent à déformer l’institution la plus importante de la société en un bourbier contractuel sans genre.

Neuf ans plus tard, le monde occidental est allé bien au-delà de sa redéfinition catastrophique du mariage. Nous faisons désormais face à un avenir sombre où la sagesse accumulée par toutes les cultures et religions* concernant la vérité simple, naturelle et évidente sur la nature dimorphique de la sexualité humaine est mise à mal par un puissant « mastodonte » composé de gouvernements, d’entreprises internationales, de cabinets d’avocats mondiaux, d’établissements d’enseignement publics et privés et de grands médias.

Dans la culture populaire, le droit et la gouvernance, l’éviscération de la complémentarité des sexes est presque achevée.

« L’homme nourrice » d’Aske Kreilgaard au Danemark. La statue représente un homme « allaitant », et ayant des organes génitaux masculins complets.

La statue récemment commandée à l’artiste Aske Kreilgaard au Danemark en est le meilleur exemple.

Appelée l’Homme nourrice et présentée comme un « hybride du masculin et du féminin », elle représente ce qui est évidemment un homme nu, aux organes génitaux apparents et aux seins féminisés, qui allaite un enfant.

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Il s’agit ni plus ni moins d’une déclaration de la mort de la complémentarité et des familles naturelles, de l’effacement du « masculin » et du « féminin » et de l’usurpation de la reproduction humaine et de l’éducation des enfants par le complexe médico-technico-industriel.

La statue de 12 pieds de haut est un drapeau blanc géant de capitulation, de la même manière que la Maison-Blanche d’Obama, illuminée aux couleurs du drapeau arc-en-ciel le soir de la décision Obergefell de la Cour Suprême des États-Unis, a signalé la capitulation et l’abandon en bloc de la définition immuable du mariage aux puissances qui cherchent à écraser ce que Dieu avait ordonné depuis la fondation du monde.

En quelques années seulement, le monde occidental est passé de l’institutionnalisation du mariage sans genre à l’approbation de l’absence de genre — l’effacement complet des sexes, de l’homme et de la femme, du garçon et de la fille — tout en appliquant toute la force de l’État à ceux qui osent refuser de plier le genou devant le transgenrisme, qui se transformera rapidement en un transhumanisme à part entière.

Bientôt, la question ne sera plus « Qu’est-ce qu’une femme ? »

Les questions interdites — et les mots obscènes, verboten — que les jeunes étudiants se chuchoteront en secret seront :

  • Qu’est-ce qu’une « femme » ?
  • Qu’est-ce qu’un « homme » ?
  • Qu’est-ce qu’une « mère » ?
  • Qu’est-ce qu’un « père » ?
  • Qu’est-ce qu’un « garçon » ?
  • Qu’est-ce qu’une « fille » ?
  • Qu’est-ce qu’un « fils » ?
  • Qu’est-ce qu’une « fille » ?
  • Qu’est-ce que « Dieu » ?

*J’ai quelques réserves à en appeler à plusieurs religions comme le fait l’auteur, comment en effet se référer à plusieurs religions quand elles se contredisent toutes ? Je préfère m’en tenir à une seule. — A.H.



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