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Une obstétricienne refuse de pratiquer des avortements : Je ne peux pas mettre au monde des bébés dans une pièce et en tuer dans l’autre


Le Dr Regina Frost.

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie

La liberté religieuse est attaquée dans la communauté médicale, les militants de l’avortement essayant de forcer les travailleurs de la santé à collaborer à des avortements.

Mais beaucoup ripostent pour défendre leur foi, leur serment, leur gagne-pain et la vie de leurs patients les plus vulnérables.

Le Dr Regina Frost, une gynécologue-obstétricienne de New York, a récemment écrit une colonne pour The Federalist décrivant comment les dirigeants de son État, la chaîne d’avortement Planned Parenthood et d’autres luttent contre sa liberté religieuse via un procès contestant une nouvelle règle de l’administration Trump qui protège les droits de conscience des professionnels de la santé.

« Si New York et Planned Parenthood parviennent à bloquer les protections de conscience pour les professionnels de la santé, je pourrais être obligée soit de violer ma conscience, soit de quitter la profession médicale », a écrit Mme Frost.

Mme Frost a déclaré qu’elle était devenue gynécologue-obstétricienne parce que sa foi l’appelle à « traiter les femmes avec dignité et compassion ».

Elle a écrit :

En tant que gynécologue-obstétricienne, je suis présente lors des moments les plus intimes de la vie d’une mère, d’un père et d’un enfant. J’ai le privilège de placer des enfants dans les bras de leur mère pour la toute première fois. Je dois également annoncer la nouvelle bouleversante de l’infertilité et guider les mères et les pères dans la tragédie d’une grossesse perdue.

Ce travail ne peut être accompli de manière impersonnelle. Je ne peux pas laisser mon humanité à la porte. Je donne à tous mes patients le même degré d’attention que je donnerais à un ami proche ou à un être cher.

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Les lois protègent techniquement les droits de conscience depuis plus de 30 ans, mais l’absence de réglementation a entraîné une confusion au sein de la communauté des soins de santé, laissant le personnel de santé exposé à la discrimination.

Selon Mme Frost, les nouvelles réglementations du Department of Health and Human Services (HHS) de l’Office of Civil Rights (OCR) donnent du mordant aux lois de protection de la conscience déjà en place. Elles précisent les recours dont disposent les victimes de discrimination en vertu de la loi et les sanctions que le bureau des droits civils du ministère de la Santé et des Services sociaux (HHS) peut appliquer en cas de violation.

Sans elles, « les médecins et infirmières croyants de tout le pays risquent davantage d’être contraints de pratiquer des procédures qui violent nos convictions fondamentales », a averti Mme Frost.

« Je ne peux pas prendre la vie d’un enfant dans une pièce et guider un autre enfant dans ce monde dans la suivante. Je ne peux pas non plus prendre soin d’une femme âgée tout en aidant une autre à mettre fin à sa vie. Cela porterait atteinte non seulement à mes convictions religieuses les plus profondes et à mon jugement médical, mais aussi au serment que j’ai prêté en tant que professionnelle de la santé », a-t-elle poursuivi.

Bien que Mme Frost n’ait pas été contrainte d’aider lors d’un avortement ou d’un suicide assisté, d’autres l’ont été. Le HHS aide une infirmière du Vermont qui a déclaré que son employeur l’a forcée à participer à l’avortement d’un bébé à naître, alors que l’hôpital savait qu’elle s’y opposait. L’infirmière a déclaré qu’un médecin l’a trompée pour l’amener à prendre part à un avortement en lui faisant croire qu’il s’agissait d’une fausse-couche.

Bien que la plupart des Américains estiment que les travailleurs médicaux ne devraient pas être contraints de participer à des avortements, un tribunal a récemment invalidé la nouvelle règle de protection de la conscience. Vingt États ont intenté une action en justice visant à annuler les protections de conscience en faveur de la vie, faisant courir aux médecins et aux infirmières le risque d’être contraints de pratiquer des avortements ou de les recommander.

En outre, en novembre, un groupe de démocrates pro-avortement au Congrès a introduit un projet de loi visant à éliminer la règle de protection de la conscience.

La liberté religieuse est au cœur de la protection des professionnels de la santé qui ne veulent pas être contraints de participer à des avortements, des suicides assistés ou d’autres pratiques qui détruisent la vie.

« Cette règle garantit que les organismes et les professionnels de la santé ne seront pas évincés du domaine des soins de santé par des mesures d’intimidation parce qu’ils refusent de participer à des actions qui violent leur conscience, y compris le fait de prendre une vie humaine », a déclaré précédemment Roger Severino, directeur de l’OCR, dans un communiqué. « La protection de la conscience et de la liberté de religion ne favorise pas seulement une plus grande diversité dans les soins de santé, c’est aussi la loi. »

« Les lois interdisant la discrimination financée par le gouvernement à l’encontre de la conscience et de la liberté de religion seront appliquées comme toute autre loi sur les droits civils », a ajouté M. Severino.



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