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Une mère a annulé son avortement après avoir entendu les battements de cœur de sa fille

Par Anne Marie Williams (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Syda productions/Adobe Stock

Il y a 25 ans, Andrea âgée de 19 ans a découvert qu’elle était enceinte alors qu’elle se trouvait aux urgences d’un hôpital pour recevoir des soins médicaux après un accident de voiture. Avant de faire des radiographies, on lui a dit que les médecins devaient écarter la possibilité d’une grossesse. Elle n’avait encore eu aucune interruption de ses règles, mais le test est revenu positif. Immédiatement, elle s’est sentie envahie par la culpabilité et la honte.

« J’ai pensé : “Oh ! misère. Ce n’est pas une bonne situation dans laquelle se trouver. ” Je n’avais pas dans de relation stable avec le père. Je n’étais pas mariée. C’était la tempête parfaite », confie-t-elle à Live Action News. Elle connaissait des amies qui avaient eu recours à l’avortement et elle a pensé : « Cela ne semble pas les déranger. J’ai pensé que peut-être ça ne me dérangerait pas non plus. »

Au cours des deux semaines suivantes, Andrea a partagé la nouvelle de sa grossesse avec ses parents, des amis de la famille et le père du bébé. Elle a décrit les réponses qu’elle a reçues comme étant « très variées ». Son propre père et plusieurs de ses cousins avaient été adoptés. « Des amis de la famille m’ont tout de suite dit que je devais donner le bébé à l’adoption », a-t-elle expliqué. Le père du bébé, quant à lui, a clairement fait savoir qu’il n’avait pas l’intention d’être parent et voulait qu’Andrea avorte.

La mère et le père d’Andrea ont offert la réponse que, selon elle, toute jeune femme qui se retrouve enceinte de manière inattendue espère recevoir de ses parents : un amour inconditionnel. « Ils ont été compréhensifs et indulgents », dit-elle. Son père a proposé d’accueillir Andrea et le bébé chez lui pendant la première année. Andrea se sentait toujours mal à l’aise, mais en repensant aux réponses de ses parents, elle a réalisé que « ce sentiment de honte ne venait pas de l’extérieur ».

Deux semaines plus tard, Andrea a traversé une ligne de manifestants pour entrer dans un centre d’avortement. C’était à la fin des années 1990, et elle se souvient : « Il y avait une forte présence de manifestants, et traverser cette [foule] statique était intense. Il y avait un sentiment de colère qui ressemblait à de la haine. Cela me submergeait et j’avais l’impression d’avoir encore plus honte. » Elle a poursuivi : « Aujourd’hui, il semble que les choses soient un peu plus paisibles, aimantes, douces et priantes. Mais à l’époque, [je les sentais] contre moi. Ils n’étaient pas à mes côtés, ni utiles, ni aimants. » La colère « m’a presque donné envie d’aller plus loin [dans l’avortement]. C’était comme une rébellion contre cette colère qui était dirigée contre vous », dit-elle.

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Dans l’établissement, Andrea a fait un autre test de grossesse et une échographie pré-avortement. Elle devait revenir un autre jour pour l’avortement lui-même, mais la date était déjà fixée. De façon surprenante, alors que la technicienne de l’échographie agitait la sonde d’avant en arrière sur son ventre, elle a demandé à Andrea : « Voulez-vous entendre les battements du cœur ? » Andrea a été complètement prise de court. « Attendez, il y a un battement de cœur ? » a-t-elle demandé.

Lorsqu’elle a entendu les battements de cœur de son bébé, raconte-t-elle : « C’était comme un “oh” instantané. Ce n’est pas seulement de la chair, vous savez, un amas de cellules... Cela a rendu la chose très réelle pour moi. »

Lorsqu’elle a quitté la clinique, elle a eu « l’occasion de réfléchir à ce que ce choix allait faire de moi à long terme ». Andrea a commencé à penser qu’elle regretterait beaucoup d’avoir avorté et elle n’a pas gardé son rendez-vous pour l’avortement.

Au lieu de cela, Andrea a travaillé avec une agence d’adoption afin de poursuivre une adoption ouverte. Elle a reçu les profils de dix couples de parents et a réduit ses options à deux couples. Après avoir interrogé les deux couples, elle a fait son choix. Elle a suivi les cours Lamaze avec le couple adoptif.

Mais après avoir donné naissance à sa fille Olivia, « il n’en était plus question. [La voir] était assez magique, c’était tellement spécial. Je pense qu’après l’accouchement, la crainte sous-jacente était que je ne sois pas une bonne mère. Le monde vous dit en quelque sorte que toutes ces choses doivent être parfaites -- le conjoint parfait, le mariage parfait, les finances parfaites. » Cette première nuit à l’hôpital, « mes craintes se sont envolées lorsque je l’ai entendue crier pendant une seconde au milieu de la nuit et que je me suis réveillée. Les instincts maternels me sont venus, et je le savais. J’ai eu le sentiment profond que je pouvais être mère et que je serais là [pour elle] pour toujours ». Elle a décidé d’élever son bébé.

Vers l’âge de deux ans, le père d’Olivia a joué un rôle plus actif dans sa vie et il en fait encore partie aujourd’hui.

Pour sa part, en grandissant, Olivia a entendu des « bribes » sur l’avortement prévu par sa mère et sur son projet d’adoption. Le message qu’elle a intériorisé est le suivant : « Entendre que j’étais censée être avortée ou que j’étais censée être adoptée, cela s’est ancré en moi. Je me suis dit “Oh, eh bien, je n’étais pas désirée. Je n’étais pas prévue.” Les mensonges se sont installés dans mon cœur. »

Mais en 2017, quand elle est rentrée de l’université après avoir prié le Seigneur dans son cœur, Olivia et Andrea ont fait un tour en voiture pendant lequel Olivia a appris toute l’histoire. « Elle m’a à peu près dit : “Non, tu as changé ma vie”. Auparavant, je pensais que j’étais un fardeau. Je n’étais pas censée arriver. J’ai fait en sorte que mes parents se réunissent. Je prenais cela négativement, mais [pendant ce trajet] ma mère m’a dit : “Tu m’as sauvée”. Entendre cela, et entendre l’histoire du début à la fin, a transformé la façon dont je me voyais et dont je voyais ma mère. C’était vraiment spécial. C’était vraiment spécial d’entendre son cœur ».

Andrea a affirmé : « Elle a été la plus grande bénédiction qui soit. Dieu savait exactement ce qu’il faisait. »

Olivia a ajouté : « En l’entendant parler, je me suis dit que j’avais un but maintenant. Avant, je me disais : “Que vais-je faire ? Je ne suis même pas censée être ici”. Mais ensuite, j’ai réalisé : “Ma place est ici.” »

Avance rapide jusqu’à aujourd’hui, et Olivia, 24 ans, attend son premier bébé, un fils nommé Judah, début juillet. À l’occasion de la fête des Mères, elle a écrit un message sur Facebook pour célébrer sa propre maternité et le choix de vie de sa mère. Après avoir brièvement raconté leur histoire, Olivia a écrit : « J’espère que cela encouragera ne fût-ce qu’une seule femme. Si vous vous demandez si vous devez avorter ou non, sachez que dans vos heures les plus sombres, Dieu est avec vous et vous soutiendra. Il fait des choses belles et merveilleuses à partir de cendres, et même lorsque nous ne voyons pas d’issue, il ouvre la voie à la nouveauté et à la rédemption. Je n’aurais pas de vie si ma mère n’avait pas donné la sienne. C’est ça l’amour, donner sa vie pour un autre. »



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