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Une joueuse canadienne de hockey féminin déclare que la nouvelle politique transgenre est une « gifle » pour les athlètes féminines

Par Anthony Murdoch — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : master305/Adobe Stock

13 mars 2024, Calgary, Alberta (LifeSiteNews) — Une joueuse de hockey canadienne a averti qu’une nouvelle règle permettant aux hommes « transgenres » de concourir dans le hockey récréatif féminin est mauvaise pour le sport et les joueuses de hockey en herbe, car elle permettra aux hommes qui prétendent être des femmes de « venir et de dominer » dans la ligue.

Selon un rapport du Western Standard, une joueuse de hockey de 34 ans de Calgary, qui a demandé à rester anonyme et qui joue dans une équipe exclusivement féminine composée de joueuses âgées de 30 à 70 ans, a averti que la nouvelle politique de l’Association canadienne de hockey récréatif pour adultes (CARHA), basée en Ontario, autorisant « tous les genres » à jouer dans les équipes féminines, gênera les femmes qui veulent jouer uniquement avec des femmes.

Selon la joueuse de hockey, désignée sous le nom de Rachel dans le rapport du Western Standard, elle a « personnellement choisi d’être dans une ligue féminine » et a déclaré qu’elle n’aime pas « se changer et se déshabiller devant les gens, mais que cela ne me dérange pas s’il n’y a que des femmes ».

« J’essaie juste d’imaginer ce que ce serait (avec des hommes dans les vestiaires) », a-t-elle ajouté.

CARHA se présente comme un « organisme sportif à but non lucratif qui soutient le marché du hockey récréatif au Canada » et qui fournit des ressources aux ligues de hockey récréatif, notamment en offrant une assurance et des avantages aux équipes.

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Le 30 septembre 2023, CARHA a mis à jour son site internet en y ajoutant une « politique transgenre », qui a également été envoyée par courriel à tous les joueurs le 24 février 2024. CARHA aide également à gérer de nombreuses ligues de hockey récréatif.

« CARHA Hockey encourage les ligues, les équipes, les tournois, les joueurs et les entraîneurs à mettre en œuvre une politique concernant les personnes transgenres, non binaires, ainsi que fluides du genre afin que toutes les personnes se sentent les bienvenues dans le sport inclusif qu’est le hockey », peut-on lire dans la politique.

Les nouvelles règles stipulent que les joueurs qui « s’identifient comme transgenres peuvent utiliser le vestiaire correspondant à leur identité de genre » ainsi « qu’être appelés par leur nom et leur pronom préférés, à la fois en personne et sur les documents de la ligue ».

Selon Rachel, la façon dont la nouvelle politique est formulée fait que « vous ne pouvez pas vraiment la remettre en question ».

« Je me suis inscrite à cette ligue féminine, mais tout d’un coup, quelqu’un qui s’identifie comme une femme peut entrer dans cette ligue, mais je ne peux rien faire ou dire à ce sujet. Je dois simplement l’accepter. Et cela m’a quelque peu déstabilisée », a-t-elle ajouté.

Selon Rachel, la nouvelle politique est également néfaste pour les femmes dans le hockey, car ce n’est que maintenant qu’il existe une ligue professionnelle féminine viable, la PWHA (Professional Women’s Hockey League), qui a permis aux joueuses de hockey de briller dans le sport qu’elles aiment.

Rachel a fait remarquer que le plus gros problème que l’on rencontre lorsque les hommes sont autorisés à concourir dans les sports féminins c’est qu’il est « difficile pour les femmes de se faire un nom dans le sport ».

« Tout d’un coup, ce n’est plus vraiment une ligue féminine », a-t-elle déclaré.

Depuis de nombreuses années, la plupart des ligues de hockey récréatif au Canada autorisent les équipes mixtes, mais il existe aussi des ligues réservées aux hommes ou réservées aux femmes. Avec les nouvelles règles, il reste à voir combien de ligues suivront la nouvelle politique transgenre de CARHA, mais comme de nombreuses ligues utilisent les services de CARHA, l’adhésion sera élevée.

La nouvelle politique transgenre est une « gifle » pour les femmes : une joueuse

Rachel a déclaré que la nouvelle politique transgenre qui affecte sa ligue de hockey est « comme une gifle » pour les femmes « parce qu’elles travaillent si dur » pour devenir bonnes dans ce sport.

« Elles font tout ce qu’elles peuvent pour être au maximum de leurs capacités. Et puis il y a quelqu’un qui est au maximum de ses capacités à un niveau différent, plus difficile, mais non, cette personne peut venir. Cela va nous être enlevé », a-t-elle déclaré.

« Et maintenant, il y a la PWHL pour les femmes, qui est vraiment chouette, et qui marche très bien », a-t-elle noté, ajoutant : « La NHL est pour les hommes, nous avons notre ligue féminine, d’accord, mais maintenant quoi ? Maintenant, nous pouvons avoir un homme qui s’identifie comme une femme dans la PWHL alors que nous venons juste de nous faire un nom pour le hockey féminin », a-t-elle ajouté.

Certains gouvernements provinciaux du Canada, notamment celui de l’Alberta, ont promis de protéger les athlètes féminines dans le sport. Le 31 janvier, Mme Smith a annoncé que son gouvernement interdirait aux hommes prétendant être des femmes d’accéder aux sports féminins.

Elle a également présenté ce qui est la législation pro-famille la plus solide au Canada, en protégeant les enfants contre les opérations chirurgicales « du haut et du bas », qui peuvent changer leur vie, ainsi que contre d’autres formes d’idéologie transgenre.

« Notre gouvernement doit également se pencher sur la question émergente des désavantages injustes que subissent les jeunes femmes et les jeunes filles lorsqu’elles sont en compétition avec des athlètes transgenres plus forts biologiquement dans les compétitions sportives », a déclaré Mme Smith.

Mme Smith a souligné qu’« il existe des réalités biologiques évidentes qui donnent aux athlètes transgenres un avantage compétitif considérable sur les femmes et les jeunes filles ».

En conséquence, Mme Smith a promis que les femmes et les jeunes filles « auront le choix de concourir dans une division réservée aux femmes dans les compétitions sportives et ne seront pas forcées de concourir contre des athlètes transgenres biologiquement plus forts ».

Cette nouvelle politique intervient alors que des études ont révélé à maintes reprises que les hommes confus quant au genre ont un avantage considérable sur les femmes dans les compétitions athlétiques. Une étude récente publiée dans Sports Medicine a montré qu’une année de prise d’hormones [féminines] transgenres n’entraînait que des « changements très modestes » dans les atouts de force inhérents à la nature masculine.



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