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Une femme poussée à avorter: «J’ai ressenti la perte de notre enfant jusqu’au plus profond de moi-même»

Par Sarah Terzo (LiveActionNews) ― Traduit par Campagne Québec-Vie ― Photo : Depositphotos

Dans un livre dédié aux personnes blessées par un avortement, une femme, nommée Alex, raconte son histoire où elle fut forcée de subir un avortement, épreuve qui l’emplit d’une profonde tristesse.

Alex était fiancée à un homme qui s’appelait Ken lorsqu’elle tomba enceinte. Cette grossesse n’était pas planifiée, mais elle voulait garder le bébé parce qu’elle était contre l’avortement. Vu qu’ils étaient fiancés, elle croyait que Ken accepterait la grossesse. Au contraire, il a immédiatement suggéré l’avortement :

Il était évident pour moi de garder le bébé parce que je ne croyais pas en l’avortement. J’étais un peu nerveuse lorsque j’en ai parlé à Ken. Je savais que ça ne faisait pas partie de ses plans non plus. Toutefois, je ne m’attendais pas à ce qu’il me suggère froidement un avortement. Après tout, nous étions fiancés et nous planifions nous marier. Il savait également que j’étais contre l’avortement.

Alex refusa, mais Ken continua à user de pression :

Ken m’expliqua calmement qu’avoir un enfant pour l’instant ne faisait pas partie de nos plans… Lorsque je protestais, il répétait tout simplement le même argument. Ses mots me blessaient… Je croyais qu’il allait changer d’idée, donc je n’ai rien fait au début. Toutefois, au cours des jours suivants, il continuait de m’expliquer pourquoi nous ne pouvions avoir ce bébé. De mon côté, je lui rappelais gentiment que, de toute façon, nous planifions nous marier et qu’un avortement était hors de question pour moi.

Au fil des jours, Ken devint dur et insistant :

Plutôt discret au début, il s’acharnait de plus en plus à me convaincre que notre relation s’estomperait si je n’avortais pas. Plus je pleurais, plus son ton devenait dur et exigeant.

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Alex était dévouée à son fiancé et ne voulait pas le perdre. Elle savait qu’il la quitterait si elle insistait à garder le bébé. Craignant de devoir l’élever seule, sans l’homme qu’elle croyait aimer, elle a cédé et a consenti à se faire avorter « sachant que cela mettrait fin à la vie de notre enfant ». Ayant trop peur de perdre Ken, Alex s’était soumise à une intervention qu’elle ne voulait pas réellement.

Alex se convainquit que son couple s’en sortirait après l’avortement et qu’elle serait en mesure de s’en tirer. « Je croyais que si je passais rapidement à travers ceci, que si je me faisais avorter assez tôt durant la grossesse, je serais en mesure de tourner la page, dit-elle, je croyais que les choses allaient bien aller, que notre couple s’en sortirait ».

Au contraire, elle fut envahie par un sentiment de chagrin et de remords. « J’avais tort. J’ai regretté immédiatement cet avortement. Je ressentais la perte de notre enfant au plus profond de moi-même. Je pleurais la perte de mon enfant, notre enfant ».

De quoi rendre la situation encore plus déplorable, leur relation se détériora alors que Ken se montrait intolérant envers sa peine et devint cruel envers elle.

Je pleurais souvent et cela frustrait Ken. Sa frustration s’est vite transformée en colère. Je pleurais et il se mettait à hurler. Toutes les fois que j’essayais de lui exprimer mes sentiments, il entrait dans une colère noire et quittait les lieux. La distance entre nous deux s’élargissait et nous avons rompu deux mois plus tard. La perte était insupportable. De fait, les pertes étaient insupportables.

Finalement, tout comme bon nombre de femmes qui cèdent à la demande de leur conjoint d’avorter, elle perdit son fiancé et son enfant. Elle fut contrainte de vivre avec beaucoup de regret et une profonde douleur pendant plusieurs années, la relation étant rompue, même après avoir cédé à la coercition de son fiancé.



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