Par Kennedy Hall — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : BiblioArchives/Flickr
22 septembre 2022 (LifeSiteNews) — Rebel News a produit un documentaire intitulé « Kamloops : The Buried Truth » qui présente une enquête sur les allégations faites en 2021 de « fosses communes » et de « génocide » dans un pensionnat administré par l’Église catholique.
Rebel News a fait connaître son film à LifeSiteNews lors d’une projection anticipée. Le film sera projeté en public pour la première fois le 28 septembre au Canyon Meadows Cinemas à Calgary.
En mai 2021, l’histoire de ce qui aurait été 215 tombes non marquées d’enfants autochtones morts pendant qu’ils étaient élèves d’un pensionnat catholique a fait la une des journaux internationaux, entraînant une escalade de la haine et d’animosité envers l’Église catholique. Il s’en est suivi un été d’incendies d’églises en représailles, qui, selon certains, ont été encouragés par la rhétorique du premier ministre Justin Trudeau sur la question.
Depuis lors, les allégations de Kamloops, en Colombie-Britannique, ainsi que d’autres découvertes présumées de fosses communes non marquées ont été démenties de manière convaincante. Cependant, des questions sur les événements présumés subsistent.
L’une des affirmations les plus curieuses concernant la prétendue découverte des tombes de Kamloops concernait la découverte d’une côte d’enfant. Depuis mai 2021, il n’y a pas eu d’enquête policière officielle sur la situation, ce que la journaliste d’investigation Drea Humphrey et le producteur Matt Brevner trouvaient étrange, compte tenu de la gravité des allégations.
La curiosité à l’égard de l’os présumé d’un enfant autochtone enterré sans cérémonie a incité Humphrey et Brevner à creuser davantage les déclarations au sujet de ce qui a été enterré sous le sol de Kamloops.
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Des ossements trouvés ?
M. Brevner a demandé à Mme Humphrey : « Si l’on prétend que des restes humains ont été trouvés sur le site, la GRC n’a-t-elle pas la responsabilité de procéder à une investigation ? »
« On pourrait le penser », a-t-elle répondu. Mme Humphrey a ajouté qu’elle trouvait étrange que « personne ne parle de l’os costal », étant donné que s’il s’agissait vraiment de l’os d’un enfant assassiné, une enquête menée par des spécialistes en médecine légale pourrait faire la lumière sur ce qui s’est réellement passé.
Faisant appel à son instinct de journaliste, Mme Humphrey a décidé de faire un suivi auprès du bureau du coroner de la Colombie-Britannique pour savoir ce qui est censé se passer lorsque des restes humains sont découverts. Finalement, après d’innombrables courriels et appels, Mme Humphrey a reçu une réponse d’une spécialiste de l’identification qui lui a dit que « 95 % » des « cas où les gens appellent ou apportent des os à la police... ce ne sont pas des os humains ».
La spécialiste a déclaré à M. Humphrey qu’elle avait examiné « des dizaines de milliers d’ossements humains et non humains » et que même les médecins et les ambulanciers se trompent souvent dans leur évaluation de ce qu’ils croient être des restes humains.
Le radar à pénétration de sol n’est pas fiable
Le récit des tombes repose en grande partie sur l’idée que les radars à pénétration de sol ont permis de découvrir de manière certaine les corps des enfants portés disparus. Et, comme le souligne le documentaire, il a été dit que les résultats de l’imagerie sont considérés par ceux qui croient au récit comme une « preuve » de méfaits et de dissimulation meurtrière.
Cependant, comme LifeSiteNews l’a rapporté, le radar à pénétration de sol n’est pas une méthode fiable pour établir la vérité sur ce qui se trouve sous le sol.
Humphrey et Brevner ont confirmé lors de la conversation avec le spécialiste de l’identification que seules des « anomalies » avaient été trouvées, qui peuvent être n’importe quoi, depuis des roches jusqu’à racines d’arbres.
Pour l’instant, aucune excavation n’a été entreprise.
Humphrey a réussi à coincer Rosanne Casimir, chef de la bande autochtone de Kamloops, les Tk'emlups te Secwepemc, qui a admis qu’il était peu probable que des fouilles soient entreprises en raison de considérations culturelles.
Il y aurait encore beaucoup à dire sur ce film et, à la fin, il semble même que les Tk'emlups te Secwepemc et les forces de l’ordre aient dissimulé la vérité, mais il y a encore beaucoup de détails à régler tant qu’une véritable enquête n’aura pas eu lieu.
Ceux qui souhaitent en savoir plus sur ce que Rebel News a découvert peuvent assister à la Première en visitant le site internet de l’événement et en réservant leur place dans la salle de cinéma.
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