« Lois » Cardinal.
Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie
1er août 2023 (LifeSiteNews) — En janvier, j’ai écrit une chronique dans Substack intitulée « Où le suicide assisté, le désespoir et le mouvement transgenre se rencontrent », examinant le nombre d’incidents de « détransitionneurs » au cœur brisé qui optent pour le suicide assisté à la suite des dommages irréversibles et des effets secondaires douloureux provoqués par leur tentative de changement de sexe. En Belgique, une femme a opté pour l’euthanasie après que ses opérations de transsexualité l’ont transformée, dit-elle, en « monstre » ; un Néerlandais a également demandé l’euthanasie après que ses opérations l’ont plongé dans une douleur quasi constante.
À l’époque, je me suis demandé si nous allions voir apparaître d’autres cas de ce genre à mesure que les effets à long terme des opérations de changement de sexe commenceraient à se manifester. Il n’est pas surprenant que le dernier cas en date se situe au Canada. « Lois » Cardinal est un homme qui a effectué une « transition » à l’âge de 19 ans (il y a 14 ans) pour pouvoir se présenter comme une femme. Lois affirme aujourd’hui qu’il a été poussé à changer de sexe par le personnel d’une clinique d’Edmonton, en Alberta, qui lui a dit qu’un programme de subventions du gouvernement provincial destiné à financer l’opération était sur le point de prendre fin. Malgré son hésitation, on lui a dit que la possibilité de se procurer les procédures risquait de disparaître — et bien que sa demande initiale ait été rejetée, il est allé jusqu’au bout.
Il a commencé à regretter l’opération aussitôt que l’anesthésie s’est dissipée.
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Aujourd’hui, « Lois » Cardinal demande l’euthanasie. Pourquoi ? À cause de la terrible douleur physique que lui cause son néo-vagin construit chirurgicalement et de l’angoisse mentale qu’il endure à cause de sa décision de se faire castrer et de la « transition » qu’il a subie en 2009. Comme le rapporte le Daily Mail :
Dans des messages publiés sur les réseaux sociaux, Lois Cardinal, une « transsexuelle des Premières nations, post-opératoire, stérilisée » et autoproclamée, a déclaré que le regret de sa transition médicale l’avait amenée à demander une injection létale en janvier. Cardinal, qui vit dans une réserve autochtone près de St. Paul, en Alberta, a mis en ligne cette semaine son dossier médical afin d’attirer l’attention sur l’idéologie radicale en matière de genre. Son cas souligne les dangers du système de santé ultralibéral du Canada, l’un des plus permissifs au monde en matière d’euthanasie et d’affirmation du sexe choisi par un individu.
« Je suis constamment dans l’inconfort et la douleur », a déclaré la jeune personne de 35 ans au DailyMail.com. « C’est un fardeau psychologique pour moi. Si je ne suis pas en mesure d’accéder à des soins médicaux appropriés, je ne veux pas continuer à faire cela ». Elle a déclaré au DailyMail.com qu’elle ressentait une pression, une douleur et une gêne constantes aujourd’hui, plusieurs années après l’intervention chirurgicale initiale.
Cette situation n’est malheureusement pas surprenante. Une étude récente a en effet mis en évidence des effets secondaires durables, notamment des problèmes de vessie et autres. Ce qui est plus surprenant, c’est que Cardinal a été débouté de sa demande d’euthanasie, un médecin ayant déclaré qu’il existait des options thérapeutiques susceptibles d’alléger ses souffrances. Ce qui est certainement vrai — mais s’applique également à pratiquement tous les autres cas d’euthanasie, et certainement aux personnes souffrant de maladies mentales, qui pourront bénéficier de l’euthanasie l’année prochaine. En fait, Cardinal a déclaré au Daily Mail que sa demande avait probablement été rejetée en raison du lien entre son cas et l’idéologie transgenre.
« Je ne vais pas mieux et je ne bénéficie pas non plus de meilleurs soins médicaux, ni d’aucun soin médical », a déclaré Cardinal. « Ils sont tellement prisonniers des idéologies de genre qu’ils se soucient davantage de mes pronoms ». Il ne baisse pas les bras et prévoit déposer une nouvelle demande si les soins médicaux ne parviennent pas à soulager la douleur qu’il endure en raison de ses opérations chirurgicales transgenres. Sur les réseaux sociaux, il accuse régulièrement le mouvement et l’industrie transgenres d’avoir détruit son corps — et sa vie. Le médecin qui a refusé sa première demande a fait remarquer que Cardinal pouvait toujours demander une réévaluation : « La patiente sait qu’elle peut me recontacter dans le cadre de sa démarche de mort assistée ».
Si Cardinal est approuvé plus tard, nous verrons se confondre les horreurs des engagements du Canada en faveur de l’euthanasie et de l’idéologie transgenre : un jeune homme détruit par les opérations de changement de sexe qui lui ont été imposées dans une clinique spécialisée souffre d’effets secondaires physiques et d’angoisse mentale, ce qui lui permet de bénéficier d’une aide au suicide. Sa dysphorie de genre le qualifie pour une mutilation médicale ; son désespoir le qualifie pour une injection létale.
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