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Un avortement devant tuer un jumeau malade, tue le jumeau sain

Par Cassy Fiano-Chesser (LiveActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : kmpzzz/AdobeStock

Le National Health Service du Royaume-Uni a révélé qu’un avortement destiné à tuer un jumeau malade a été bâclé et a tué accidentellement le jumeau sain que les parents avaient l’intention de garder.

L’avortement bâclé a été découvert dans le cadre d’une enquête menée au titre de la loi sur la liberté d’information, qui a mis en évidence 700 décès dus à des erreurs de base qui auraient pu être évitées. Selon The Sun, les bébés jumeaux avaient reçu un diagnostic de « croissance restrictive ». Il s’agit vraisemblablement d’un retard de croissance intra-utérin sélectif (RCIU), un problème qui survient dans environ 10 à 15 % des grossesses gémellaires. En cas de RCIU, le jumeau dont la croissance est limitée ne reçoit pas suffisamment de nourriture du placenta et la différence de poids entre les jumeaux est supérieure à 20 %.

Le Birmingham Women's and Children’s NHS Foundation Trust a pratiqué l’avortement dans le but d’aider le jumeau le plus sain à survivre à la grossesse. « La restriction sélective de la croissance du fœtus est une condition qui se produit dans environ 10 à 20 % des grossesses gémellaires, lorsque l’un des bébés ne reçoit pas assez de nourriture via le placenta pour se développer à un rythme normal », a déclaré un porte-parole du Royal College of Obstetricians and Gynaecologists dans un communiqué. « Dans les cas les plus graves, l’interruption sélective de grossesse peut améliorer les chances de survie du fœtus dont la croissance est normale, au détriment du co-jumeau dont la croissance est gravement limitée. »

Pourtant, selon des organisations de soins de santé respectées, comme Children’s Minnesota, Johns Hopkins et l’hôpital pour enfants de Philadelphie, il existe des options pour la gestion et le traitement du RCIU. Une étude a révélé un taux de survie allant jusqu’à 90 % chez les deux jumeaux.

La mère s’est-elle vu proposer des interventions ou des options de traitement qui auraient donné une chance de survie aux deux enfants ? Ce n’est pas clair, mais le Royaume-Uni est connu pour son attitude coercitive à l’égard de l’avortement, en particulier pour les enfants à naître atteints de handicaps. Dans ces circonstances, le programme « Antenatal Results and Choices » (ARC) ne fournit des ressources et un soutien aux parents que s’ils choisissent d’avorter après un diagnostic prénatal. Il n’est pas clair si cela a été le cas pour cette famille.

Dr Fiona Reynolds, médecin en chef du Birmingham Women's and Children’s NHS Trust, a qualifié d’« erreur fatale » la faute commise au cours d’une « procédure fœtale hautement spécialisée ».

Pourtant, il ne s’agissait pas d’une procédure de soins de santé hautement spécialisée ─ c’était un avortement, qui vise à tuer intentionnellement un être humain. Dans le cas présent, le problème est qu’un enfant a été délibérément tué en raison d’un état d’esprit eugéniste.

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