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Pas de souveraineté nationale sans souveraineté individuelle

Les nationalistes de gauche (p.ex. les péquistes, option nationale, etc.) et de droite (p.ex. les Mathieu Bock-Côté, Richard Martineau, etc.) clament haut et fort pour la souveraineté, c'est-à-dire l'émancipation du Québec qui doit, pour s'épanouir, être libéré de l'influence (néfaste, dit-on) du Canada anglais.

Ce qu'ils semblent oublier, c'est que la vraie souveraineté nationale passe nécessairement par la souveraineté individuelle de chaque citoyen. C'est-à-dire: si un peuple est composé de gens qui n'ont pas de maîtrise de soi, comment espère-t-il être souverain par rapport aux autres peuples?

Je m'explique : Disons que par un coup génial de marketing le gouvernement péquiste réussirait, dans l'année qui vient, à proposer et à remporter un référendum. Il y aurait peut-être un genre de « souveraineté » factice, mais en réalité, le Québec, en dette comme il est, sa situation démographique comme elle l'est, serait obligé de courber l'échine non à un gouvernement canadien redevable devant l'électorat et quand même assez transparent, mais, ce qui est encore pire, à une nébuleuse oligarchie internationale composée de banques faisant des prêts aux pays quitte à ce que ces derniers obéissent à leurs diktats.

Quelques exemples de diktats: 1) Vous allez apprendre à vos enfants l'anglais dès la maternelle, car cette langue est plus rentable, et donc plus financièrement intéressante pour nous. 2) Vous allez suspendre la loi 101, car vous faites peur aux investisseurs, etc., etc.

Et le bon peuple, qui n'a pas la vraie souveraineté sur lui-même, ne pourra pas refuser ces "ordres" de la part des banques et des multinationales, car lui ne peut se passer de son pain et de ses jeux. Seuls des gens véritablement souverains, véritablement « maîtres d'eux-mêmes, » peuvent sacrifier le court terme (une jouissance immédiate) pour le long terme (l'émancipation et l'épanouissement d'un peuple, d'une culture.)

On voit ici que le Québec « indépendant », sans un redressement moral de sa population, sans une démarche de souveraineté individuelle se retrouverait, au lendemain d'un référendum gagné, non pas « libéré de ses chaînes », mais davantage soumis aux lois d'institutions et de personnes qui lui sont étrangères.

Bref, avant d'être « maître chez soi » il faut être maître de soi-même.

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