Normand Meunier et son épouse.
Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie)
Normand Meunier, homme tétraplégique de 66 ans, avait dû se rendre en janvier aux urgences de l’hôpital de Saint-Jérôme au Québec parce qu’il avait contracté un virus respiratoire, son troisième en trois mois. Là, aux urgences, selon son épouse, il a été laissé sur une civière pendant quatre jours sans être fréquemment changé de positions, amenant chez lui de douloureuses plaies de lit.
Face à cette très pénible condition, il a décidé de recourir à l’euthanasie. Il est mort le 29 mars.
« Je veux pas être un fardeau. Puis d’une manière d’un autre, avec les avis médicaux, je ne serais pas un fardeau longtemps ; comme disent les vieux, il vaut mieux donner un coup de pied sur la canisse ! » aurait-il dit, selon Radio-Canada.
En lisant l’article de Radio-Canada, on ne peut manquer la consternation des divers intervenants par rapport à la négligence dont Normand Meunier a été l’objet. Ce qui est frappant, c’est l’absence d’indignation face à son euthanasie.
Comment ne serait-on pas indigné qu’un homme dont l’état s’est aggravé à cause d’un système de santé sclérosé ait été achevé pas ce même système ?
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