M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

L'ONU demande à la Pologne de permettre l'avortement sur demande - au nom des «droits des enfants»

sky-blue-flag-poland_copy.jpg

Par Steve Weatherbe de LifeSiteNews - Traduit par Campagne Québec Vie

VARSOVIE, le 24 Novembre, 2015 (LifeSiteNews) – Une demande par un organisme des Nations Unies que la Pologne supprime les restrictions à l'avortement et élimine les «fenêtres de la vie» qui permettent aux bébés d'être abandonnés en toute sécurité, tout cela au nom des droits de l'enfant, a provoqué une dérision dans le pays fermement catholique.

Le journal Spoleczenstwo (Société) a noté que l'ONU n'a pas l' autorité d'imposer des contraintes à la Pologne, ajoutant que «le document donne l'impression qu'il a été écrit à la demande de politiciens de gauche».Un parti politique pro-vie, socialement conservateur a remporté la majorité lors des dernières élections nationales.

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Après avoir examiné la situation du pays, le comité de l'ONU sur les droits de l'enfant a envoyé au gouvernement polonais une note sévère et longue soulignant de nombreuses violations à la Convention sur les droits de l'enfant. La cause de la réaction négative est la demande que le gouvernement «rende les conditions de l'avortement moins restrictives, faisant allusion aux filles adolescentes, et qu'il reflète le droit de l'enfant d'exprimer ses points de vue ainsi que les meilleurs intérêts de l'enfant». Il s'agirait des «intérêts» de l'enfant adolescent et de son désir de commettre un avortement.

Le comité n'a fait aucune référence à la reconnaissance par la même convention que «l'enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle a besoin de garanties et de soins spéciaux, entre autres la protection légale appropriée avant et après la naissance».

Au lieu de cela, le comité appelle à la fermeture «des fenêtres de la vie» situées aux couvents catholiques, qui permettent à des bébés d'être abandonnés de manière anonyme aux soins de sœurs; à un programme d'éducation sexuelle remanié dans les écoles publiques qui favorise la contraception; ainsi que des «normes claires pour une interprétation uniforme et non-restrictive des conditions de l'avortement légal et des procédures pertinentes incluant une stricte implémentation de la confidentialité de l'information personnelle».

La Pologne autorise l'avortement lorsque la vie ou la santé de la mère est en danger, lorsque la grossesse est le résultat d'un viol, et lorsque le fœtus est malformé. Les mineurs doivent avoir le consentement des parents, et encourager un avortement qui ne respecte pas ces conditions est un acte illégal aussi.

Wanda Nowicka, un membre de gauche du parlement polonais, ou Sejm, applaudissait le rapport avant l'élection récente disant aux journalistes que «le Comité a reconnu que nous avons des lois qui restreignent les droits humains», citant un célèbre cas d'une jeune fille de 14 ans de la ville de Lublin, qui en 2008 fut victime de viol. Elle avait été refusée par un hôpital, poussée par un prêtre à réflechir à sa décision et avait attendu trois jours dans un autre hôpital avant d'obtenir l'avortement. La Cour européenne des droits de l'homme a condamné cet incident en 2012, comme une violation des droits humains de la jeune fille.

Le nouveau gouvernement conservateur de la Pologne, qui a remporté en partie sur son opposition par rapport aux intrusions à la souveraineté polonaise de l'Union européenne, semble être insensible à la lettre de l'ONU. Selon le journal la Société, «Stanisław Szwed, le vice-ministre du Travail et de la Politique Sociale, a déclaré que le gouvernement polonais ne va pas changer la loi sur l'avortement du pays. Le parti Droit et Justice, qui a remporté les élections législatives du mois dernier et a officiellement pris le pouvoir cette semaine, a fait une campagne pour protéger la vie et la famille».

Bartosz Lewandowski de l'Institut de la culture juridique a déclaré que le comité de l'ONU a un programme idéologique qui ne possède «aucun lien avec la protection des droits de l'enfant». Appeler à un accès généralisé à l'avortement, a-t-il dit, « c'est relativiser le droit le plus fondamental - à la vie ». En 2014, a-t-il noté, le même comité a appelé le Vatican à changer ses enseignements sur l'homosexualité.

Le comité a également appelé à la fermeture de 57 «fenêtres de la vie» ou «berceaux de bébés», qui s'ouvrent de la rue du couvent des sœurs sur une sorte de trappe chauffée, permettant au passant d'abandonner un bébé non désiré en toute sécurité. L'Ombudsman pour les enfants, Marek Michalak, défendait les fenêtres de la vie, affirmant qu'elles avaient sauvé 77 bébés qui, autrement, auraient été laissés mourant dans la forêt.



Laissez un commentaire