Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : illustrez-vous/Adobe Stock
22 août 2023 (LifeSiteNews) — Les militants LGBT se heurtent à un problème : lorsque vous dites aux gens qu’ils ont le droit de s’identifier comme ils le souhaitent et que la société doit accepter et confirmer cette auto-identification, nombreux sont ceux qui vous prennent au sérieux.
Dans certains cas, les conséquences sont horribles, comme lorsque des violeurs et des meurtriers masculins sont enfermés dans des prisons pour femmes parce que les autorités pénitentiaires sont légalement obligées d’accepter leurs nouvelles revendications de féminité.
Dans d’autres cas, les conséquences sont simplement amusantes, bien qu’elles soient un triste signe de la folie dans laquelle nous sommes tombés. C’est le cas de cet homme qui a décidé de s’identifier en tant que femme et qui a été contrarié de découvrir que son assurance automobile coûtait plus cher en tant que femme qu’en tant qu’homme. Ou le type qui a décidé de s’identifier comme femme pour bénéficier d’une réduction sur son assurance automobile.
Un fait divers survenu récemment en Australie relève définitivement de la deuxième catégorie, même si la police le prend très au sérieux. En juillet, le commissaire principal de l’État de Victoria, Shane Patton, a annoncé une enquête qui a donné lieu à une perquisition au poste de police de l’État de Victoria à Frankston. Sept policiers ont également été interrogés. La raison ? Les agents étaient « accusés de prétendre être non binaires pour réclamer frauduleusement plus d’argent pour les allocations de vêtements civils ».
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Les agents féminins de la police peuvent réclamer environ 1 300 dollars de plus que leurs homologues masculins et, par conséquent, la police « a noté une forte augmentation du nombre d’agents s’identifiant comme non binaires par rapport à l’année précédente ». Le problème a d’abord été signalé par la page Instagram @discernibleofficial en juin, qui a écrit : « Nous avons des rapports non confirmés de l’intérieur de la police de Victoria que la direction s’arrache les cheveux après que la majorité d’une unité d’enquête criminelle dans la région sud a changé son profil dans le système des ressources humaines pour être “neutre en genre” ».
Il y a trois ans, les policiers ont eu la possibilité de s’identifier comme ils le souhaitaient, les forces de police déclarant à l’époque qu’il s’agissait d’un moyen pour elles de soutenir les employés « de sexe différent ». Pour s’identifier comme « non binaires », les policiers doivent désormais faire une déclaration sous serment.
Le commissaire Patton tient à ce que son public sache qu’il prend la question très au sérieux et que « ce type de comportement, s’il est validé, n’est pas acceptable et est loin de correspondre aux normes que j’attends des membres de la police de Victoria et aux normes de comportement énoncées dans notre code de conduite et dans les valeurs de la police de Victoria ».
Il a ajouté : « Ce comportement a eu un impact significatif sur nos employés de sexe différent et sur notre réputation au sein de la communauté LGBTIQ+ de Victoria. S’il est validé, je trouverai très décevant que ces employés aient adopté un tel comportement, exploitant un droit destiné à ceux qui s’identifient comme étant de genre différent ».
Une question : Comment, exactement, comment peut-on prétendre « frauduleusement » être non binaire ? Qu’est-ce que le « non binaire » ? D’après les définitions proposées, il s’agit simplement d’une personne qui ne se sent pas à l’aise dans le « genre binaire » — masculin ou féminin. Mais ce sentiment est précisément cela : un simple sentiment. C’est pourquoi il ne peut être ni confirmé ni infirmé. Comme le gourou de la science Neil De Grasse Tyson nous l’a récemment appris de manière moralisatrice, un homme peut se lever et se sentir 20 % féminin ce jour-là, ou vice versa. Comment Patton ose-t-il enquêter sur des policiers en soupçonnant que leurs sentiments ne sont pas valables ?
Je soupçonne que ces policiers ne font pas l’objet d’une enquête parce qu’ils ont décidé de s’identifier comme des personnes fluides, non binaires ou autres. Ils font l’objet d’une enquête parce qu’ils ne prennent pas cette mascarade suffisamment au sérieux. Il semble qu’ils aient décidé de profiter de la folie — mais pire encore, ils ont tourné en dérision un système ridicule.
Si un homme veut s’appeler une femme parce qu’il y croit, cela exige une refonte institutionnelle complète des forces de police. Si un homme prétend ne pas avoir de sexe pour gagner un peu d’argent, c’est une tout autre affaire.
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