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Les protocoles de « santé » du Québec ont probablement augmenté le nombre de décès « liés » au covid

Par Paul Tuns (dans la revue The Interim, p.8) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Surasak/AdobeStock

Alex Schadenberg demande une enquête criminelle sur les décès dans les foyers de soins de longue durée

Une infirmière en chef adjointe dans un foyer de soins de longue durée à Laval, au Québec, a reçu l’ordre du ministère provincial de la Santé d’administrer de la morphine aux patients atteints du coronavirus, au lieu de les soigner pour traiter leur maladie dans une optique de survie, a-t-on appris lors d’une enquête.

« Je n’avais jamais vu des décès se produire aussi rapidement », a déclaré Sylvie Morin, infirmière à Sainte-Dorothée, un foyer de soins où plus de 100 résidents sont décédés lors de la première vague de COVID-19 l’année dernière, lors d’une enquête du coroner sur le nombre élevé de décès dus au COVID dans les foyers de soins de longue durée au Québec.

Selon Montreal Gazette : « L’objectif n’est pas de trouver un coupable mais de formuler des recommandations afin d’éviter de futures tragédies. »

Mme Morin a déclaré que les résidents soupçonnés d’être atteints du COVID étaient soumis à un « protocole de détresse respiratoire » comprenant de la morphine, le sédatif Ativan et le médicament anti-nauséeux scopolamine.

La Mayo Clinic note qu’un effet secondaire courant de la morphine injectée est « une respiration difficile ou troublée » ou « une respiration irrégulière, rapide ou lente, ou peu profonde ». Le site Web drugs.com avertit que les personnes souffrant de problèmes respiratoires ─ le COVID-19 est un virus qui provoque des problèmes respiratoires, notamment chez les personnes âgées ─ « ne devraient pas prendre de morphine », selon des données évaluées par des pairs.

La Mayo Clinic conseille de ne pas administrer l’Ativan avec des analgésiques narcotiques, car cela pourrait exaspérer les problèmes respiratoires. Or, la morphine est un narcotique.

Patrick Martin-Ménard, avocat de la famille d’Anna José Maquet, décédée subitement à l’âge de 94 ans en avril 2020, a demandé à Mme Morin si le cocktail de morphine, d’Ativan et de scopolamine « entraîne la mort ? » Elle a répondu « oui ».

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Sylvie Morin a déclaré que le protocole a été mis en place pour rendre les patients « plus confortables », et non pour les tuer, mais que de nombreuses personnes sont mortes rapidement après un test COVID positif et traitées selon le protocole. « Ils ne sont pas tous morts, mais la plupart sont morts », a déclaré Mme Morin. Elle a souligné que la politique n’était pas l’initiative du foyer : « Ils nous ont obligés à les mettre tous sous protocole de détresse respiratoire », a-t-elle dit à propos de l’ordre du ministère de la Santé.

La surveillante d’étage se préparait à un grand nombre de décès, a dit Mme Morin à l’enquête. « Elle avait 250 certificats de décès, 250 formulaires pour le protocole de détresse respiratoire », a déclaré Mme Morin à l’enquête. « Je l’ai regardée et j’ai dit, “allons, ils ne vont pas tous mourir”. Mais tout était prévu à l’avance ».

Les procédures des maisons de soins infirmiers ont été ordonnées par le ministère provincial de la Santé afin que les résidents en soins de longue durée ne submergent pas les hôpitaux.

Le Globe and Mail rapporte également qu’un document de planification du conseil de santé, également déposé lors de l’enquête, révèle que les familles des résidents de SLD ont été contactées ─ on ne sait pas exactement par qui ─ pour changer le niveau de soins de leurs proches afin de « passer aux niveaux C et D ». Aux niveaux A et B, les patients reçoivent un traitement médical pour prolonger la vie, tandis que les niveaux de soins C et D visent à soulager la douleur d’un patient qui approche de la mort.

Jean-Pierre Daubois, le fils de Mme Maquet, a déclaré à la Montreal Gazette que, rétrospectivement, « les décisions qui ont été prises pour appeler les familles et changer le niveau de soins, pour moi, n’étaient rien d’autre que des condamnations à mort ».

Alex Schadenberg, directeur général de la Coalition pour la prévention de l’euthanasie, a déclaré que « ce sont des cas de meurtre » qui nécessitent une enquête criminelle. « Cela devrait être traité comme une affaire criminelle », a déclaré Schadenberg à LifeSiteNews. « Elle ne devrait pas être traitée comme, “Nous allons enquêter sur ce que nous avons fait de mal pour nous assurer que nous ferons bien la prochaine fois”. Il s’agissait de décisions criminelles. »

Schadenberg a déclaré que de nombreux Canadiens sont morts de cette façon, surtout pendant la première vague de COVID, et pas seulement au Québec. « C’est un nombre massif de personnes au Canada qui sont réellement mortes de cette façon. Des milliers, pas des centaines. Pas une douzaine. C’est horrible. »

Selon lui, les directives médicales des autorités provinciales ou locales expliquent le « taux de mortalité incroyablement élevé parmi les aînés ».

Selon l’Institut canadien d’information sur la santé, le Canada est le pays riche qui a connu la plus forte proportion de décès dans les foyers de soins de longue durée pendant le COVID.



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