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Les manifestations au Brésil s’intensifient autour de l’élection présidentielle, potentiellement volée au pro-vie Bolsonaro


Manifestations au Brésil contre la fraude électorale.

Par Stephen Kokx — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Twitter

2 décembre 2022 (LifeSiteNews) — Dans ce que certains appellent la plus grande manifestation politique de l’histoire, des dizaines de millions de Brésiliens sont descendus dans les rues de presque toutes les villes du pays pendant plus de 30 jours d’affilée pour s’opposer à ce qu’ils disent être une élection volée au président Jair Bolsonaro. La situation arriverait à un point de bascule où les militaires pourraient intervenir pour empêcher la certification du vainqueur supposé de la course, le socialiste Lula da Silva.

« Ils vont devoir exécuter une forme de loi martiale à 142 degrés », a récemment déclaré le journaliste d’investigation Matthew Tyrmand à Steve Bannon sur son podcast War Room. « La Cour suprême a totalement perdu la confiance de tout le monde ».

L’article 142 de la constitution brésilienne habilite le président à ordonner aux militaires de faire régner la loi et l’ordre dans le pays lorsqu’un tel besoin se fait sentir.

M. Tyrmand a ajouté que les juges qui ont supervisé l’élection ont transformé ce pays majoritairement catholique en une « autocratie judiciaire » et que le fait qu’ils sapent la démocratie incite les militaires à envisager d’intervenir.

« Ces juges ne sont pas des juges au sens classique du terme. Ils ne sont pas des acteurs impartiaux. Ils sont une cabale partisane nommée par Lula... pour arranger l’échiquier, corriger, truquer le jeu. Et c’est ce qu’ils font. » L’armée, dit-il, doit « exposer les chicanes électorales que le tribunal a occultées dans les audits et procéder à des arrestations ».

Brésil — tiens la ligne ! Les protestations se poursuivent au sujet de la fraude électorale. Les partisans de Lula n'existent que virtuellement.
C'est un mystère que les Brésiliens n'aient jamais vu les 50 millions de partisans présumés de Lula, qui n'apparaissent qu'à l'intérieur des machines à voter, mais jamais dans la rue. Sont-ils seulement réels ?

À la suite d’informations faisant état de sa perte présumée de 50,9 % à 49,1 % face à Lula, le président Bolsonaro a intenté une action en justice auprès du tribunal électoral supérieur, affirmant qu’il y avait des irrégularités massives dans les machines à voter. Le juge de gauche Alexandre de Moraes a rejeté l’affaire. De Moraes a ensuite censuré les conservateurs qui remettaient en question la validité des résultats sur les médias sociaux. Il a également gelé les comptes bancaires des camionneurs qui ont bloqué des centaines de routes à travers le pays. Bolsonaro s’est adressé au public à deux reprises depuis la tenue de l’élection, mais n’a pas expressément concédé la course. Selon Reuters, le chef de l’Agence centrale de renseignement des États-Unis a dit à Bolsonaro l’année dernière qu’il ne devait pas contester les résultats de la course.

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M. Tyrmand a informé M. Bannon qu’une lettre publique signée par plus de 170 militaires actifs a été envoyée au haut commandement brésilien pour lui faire part de ses préoccupations concernant les élections. Il a également noté que le tribunal électoral a décidé d’avancer la date de certification de la victoire de Lula d’une semaine complète, soit du 19 décembre au 12 décembre. Selon lui, cette décision indique que les juges ont « peur » que l’armée n’agisse et qu’ils ont voulu prendre une mesure préventive.

La véritable controverse entourant l’apparente victoire de Lula vient du fait qu’il purgeait une peine de prison il y a encore quelques années. Après son premier mandat en tant que président de 2003 à 2010, Lula a été condamné en 2017 pour des accusations de corruption et de blanchiment d’argent, pour lesquelles il a été condamné à près de 10 ans de prison. En 2019, à l’âge de 73 ans, il a de nouveau été reconnu coupable d’accusations liées à des pots-de-vin dans une affaire distincte. Cependant, un vote à 6 contre 5 de la Cour suprême — qui était composée principalement de juges libéraux — a permis à Lula de sortir de prison plus tard dans l’année. Puis, en mars 2021, un juge de la Cour suprême a annulé toutes les accusations portées contre lui. Quelques semaines plus tard, la Cour a décidé qu’il était libre de se présenter aux élections de 2022.

« Les juges qu’il a nommés à la Cour suprême ont annulé ses peines », a dit Tyrmand à Bannon. Ils l’ont « laissé libre de se présenter et ont annulé ses crimes » pour pouvoir « tenter de contrôler le résultat ». Le système judiciaire « est sans foi ni loi », a-t-il ajouté. « Le Brésil est maintenant (...) le champ de bataille le plus important », a-t-il poursuivi. « La démocratie va-t-elle régner ou la Chine va-t-elle s’emparer d’une autre pièce importante du jeu d’échecs ?... Lula est le pion qui leur permettra de prendre le contrôle, le contrôle total, de l’Amérique latine ».

Tyrmand a également participé à l’émission Tucker Carlson pour discuter de l’élection. Il a noté qu’il n’y a pas de contre-manifestants, ce qui indique que le soutien de Lula ne peut pas être si important. « Même dans les districts où [Lula] est censé avoir un bastion [comme l’Amazonie]... ils marchent sur Brasilia », a-t-il déclaré.

Jusqu’à présent, les médias brésiliens et internationaux ont largement ignoré les manifestations.



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