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Les législateurs espagnols veulent emprisonner les pro-vie montrant des « modèles de fœtus » aux femmes

Par Laura Nicole (LifeActionNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Olivier Bault/Facebook

Afin de créer une « zone tampon » autour des centres d’avortement, un projet de Loi a été présenté à la Chambre basse d’Espagne qui empêcherait toute forme de manifestation ou de conseil pro-vie dans ladite zone.

Le projet de loi, présenté par le Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE) au Congrès des députés le 21 mai, pénaliserait toute personne qui « harcèle ou restreint la liberté d’une femme qui a l’intention d’exercer son droit » à l’avortement. Les citoyens espagnols pourraient être punis pour avoir « encouragé ou favorisé des rassemblements, ou y avoir participé, à proximité de lieux aptes à interrompre des grossesses » ou pour avoir « porté atteinte à la liberté ou à la vie privée » de femmes souhaitant avorter.

Le projet de loi caractérise le harcèlement pro-vie comme « l’approche des femmes avec des photographies, des modèles de fœtus et des proclamations contre l’avortement avant qu’elles n’entrent dans la clinique. L’objectif est que les femmes modifient leur décision par la coercition, l’intimidation et le harcèlement. En Espagne, l’ACAI a demandé une réglementation qui considère le harcèlement dans les cliniques par ce type d’actions comme un délit d’obstruction à l’avortement ».

Les conseillers pro-vie sur les trottoirs seraient passibles d’une peine de trois mois à un an de prison ou d’un travail d’intérêt général de 31 à 80 jours. Toute personne qui enfreint la loi pourrait également se voir interdire de revenir dans la région pendant une période allant de six mois à trois ans.

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La loi pourrait également empêcher le groupe pro-vie espagnol Life Ambulance de proposer des échographies gratuites devant les cliniques d’avortement. Le personnel de l’ambulance est composé de professionnels et offre la possibilité de montrer aux femmes l’humanité de leur bébé. La plupart des femmes qui bénéficient de ces échographies choisissent finalement la vie pour leur bébé.

Dans son reportage, El Pais s’est demandé si cela constituait un « harcèlement » ; lors du témoignage de Gador Joya, qui dirige l’ambulance, un fonctionnaire de la réunion régionale sur la santé a émis l’hypothèse que le taux élevé de réussite devait être dû à la « torture ».

« Parce que [Joya] dit que de nombreuses femmes décident de ne pas avorter lorsqu’elles entendent le battement de cœur. Combien de femmes cela représente-t-il ? Et que leur arrive-t-il ? Quel est le coût psychologique et émotionnel pour ces femmes ? », a demandé le fonctionnaire, qui n’a pas fait mention du coût psychologique ou émotionnel de l’avortement lui-même sur les femmes.

En 2014, la Cour suprême des États-Unis a jugé, dans une décision de 9-0, qu’une loi sur les zones tampons du Massachusetts restreignait inconstitutionnellement la liberté d’expression protégée par le premier amendement. La décision a protégé les conseils pacifiques individuels sur les trottoirs, tout en suggérant que des lois pourraient être écrites pour interdire l’intimidation réelle, l’obstruction ou l’entrée forcée dans les centres d’avortement. Les militants de l’avortement dans les municipalités du pays ont profité de cette ouverture pour adopter des lois visant à restreindre toute présence pro-vie autour des centres d’avortement.



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