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Leçons électorales


Photo: LouisRoyQc, Wikipedia

Par Jean-Claude Dupuis, Ph.D.

L’élection québécoise de 2018 a été d’un ennui mortel. Aucun enjeu réel, aucun leader d’envergure, aucune vision d’avenir. Les programmes du PLQ, de la CAQ et du PQ se ressemblaient comme des clones. Québec-Solidaire se distinguait seulement par la bêtise de son discours. Nous pouvons néanmoins en tirer quelques leçons sur l’état de notre société.

Les Québécois ont élu François Legault par simple goût du changement. Ils auront probablement envie de s’en débarrasser très bientôt. Dans la Rome décadente, les empereurs montaient et descendaient rapidement du trône. La démocratie fait de même. On change de gouvernement comme on change de couleur de vêtements. Les mœurs de la société de consommation ont débordé sur la vie politique. L’électeur n’est plus un citoyen qui s’interroge sur le bien commun, mais un client volatile et toujours insatisfait. On discute des sondages plutôt que des programmes. Les journalistes commentent la « performance » des chefs au lieu de leurs idées. Le faible taux de participation révèle que la population croit de moins en moins au jeu électoral. La politique est devenue une sorte de sport-spectacle. Les médias doivent prédire une « lutte serrée » pour ranimer l’attention du public.

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Les libéraux ont perdu, mais ils reviendront vite au pouvoir puisque leur parti est celui qui incarne le mieux les valeurs dominantes de notre société : individualisme, matérialisme, multiculturalisme, etc. Philippe Couillard n’a pourtant pas été un mauvais premier ministre. Mais il a dû payer le juste prix de l’usure du pouvoir et des odeurs de corruption. La base électorale du PLQ, ce sont les anglophones, les minorités ethniques et les Québécois francophones dépourvus de tout sentiment patriotique. Ce n’est pas riche, mais c’est à l’image du fédéralisme canadien.

Les péquistes ont subi la raclée qu’ils méritaient depuis longtemps. Jean-François Lisée voulait ouvrir son parti aux Néo-Québécois. Les Néo-Québécois sont restés au PLQ, leur foyer naturel, et les nationalistes sont passés à la CAQ, qui tenait un discours vaguement autonomiste et anti-immigrationniste. Le Québec n’a plus besoin du PQ. Le multiculturalisme est déjà suffisamment bien défendu par le PLQ. Jean-François Lisée s’est trompé de cheval de bataille.

Québec-Solidaire a indéniablement séduit la jeunesse. Pourquoi ? Sans doute parce que la nouvelle génération a entendu rabâcher la propagande écologiste et LGBTQ+ durant tout son parcours scolaire. Dans les années 1970, les enseignants faisaient du « brainwashing » au profit du PQ. Aujourd’hui, c’est au tour de QS. On peut en tirer deux leçons. La première, c’est que la jeunesse reste naïve à toutes les époques, ce qui est normal. La seconde, c’est que la jeunesse aime entendre un discours un peu plus idéaliste que celui de la sempiternelle « bonne gestion des finances publiques », ce qui est rassurant.

Cette jeunesse québécoise idéaliste ne mériterait-elle pas qu’on lui offre un projet de société plus enlevant que le vieux radotage marxiste des années 1960 : l’idéal d’une renaissance nationale canadienne-française ?



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