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La Suède encourage l’augmentation des avortements en Afrique sous couvert de « soins personnels » selon un observateur de l’ONU

Par Nick Marmalejo — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Mumbi Muturi/Adobe Stock

18 juillet 2022, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — La Suède a dévoilé son dernier plan consistant à cibler l’Afrique pour y faire proliférer l’avortement.

Heureusement, les Africains peuvent se défendre.

« L’Afrique est la région du monde qui compte le plus grand nombre de pays », a déclaré Rebecca Oas, directrice de la recherche pour C-FAM, expliquant l’importance de cette initiative dans une entrevue exclusive avec Jim Hale de LifeSiteNews (vidéo ci-dessous). « Donc, du point de vue d’un vote en bloc, s’ils se mettent d’accord, ils pourraient être très puissants ».

« De plus, nous savons que l’Afrique est la région du monde qui a encore une fertilité supérieure au remplacement — elle a la fertilité la plus élevée du monde. Donc évidemment, pour ceux qui sont préoccupés par la croissance démographique, elle a longtemps été une cible. »

La poussée de la Suède en faveur de l’avortement sur le continent africain n’est pas nouvelle. Selon Oas, le pays se veut un meneur mondial dans la promotion de la « santé et des droits sexuels et reproductifs » (SDSR), un euphémisme qui comprend le soutien à l’avortement et à la contraception sous couvert d’aide humanitaire. Au cours des quatre prochaines années, la Suède enverra plus de ressources en Afrique qu’elle ne l’a fait jusqu’à présent pour promouvoir les SDSR, faisant passer son allocation monétaire de 55 à 60 millions de dollars au cours de cette période.

« Et, bien sûr, le récit que nous entendons est que “Ces femmes pauvres, elles n’ont pas accès à la planification familiale. Elles ne peuvent pas contrôler la taille de leur famille. Nous devons les aider” », a expliqué Mme Oas. « Alors qu’en réalité, quand on regarde le nombre d’enfants que ces femmes veulent avoir, c’est aussi le plus élevé au monde. En Afrique subsaharienne, elles veulent des familles nombreuses. »

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La Suède reconnaît, dans sa stratégie officielle, que pour élargir l’accès à l’avortement en Afrique, elle doit d’abord transformer les cultures pro-vie que l’on trouve fréquemment dans les nations africaines. Pour y parvenir, la Suède cherche à redorer le blason de l’avortement et à le vendre à la population en tant que « soin personnel ». Parallèlement, les alliés de la Suède en matière de contrôle de la population ont entrepris de fournir à la population autochtone — souvent illégalement — des pilules abortives à s’administrer soi-même et sans médecin.

« Dans le cadre de notre travail à l’ONU, nous constatons que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a fourni une couverture médicale importante à cette pratique. En fait, elle a présenté l’avortement comme une forme d’“auto-soin” », a expliqué Mme Oas.

Les organisations qui vendent illégalement des pilules abortives se justifient en disant : « Nous agissons conformément aux directives de l’OMS ». L’OMS leur fournit donc au moins une couverture médicale — si ce n’est une couverture juridique — et leur dit : « Les avortements illégaux ne sont pas nécessairement dangereux s’ils sont pratiqués conformément aux directives de l’OMS. »

Malgré les tactiques sournoises et les millions dépensés par la Suède et d’autres nations et organisations pour promouvoir l’avortement en Afrique, il existe de nombreuses raisons d’espérer dans la lutte contre ce type de « colonialisme idéologique » — comme l’appelle le pape François.

« Il ne s’agit pas d’une vague inévitable qui ne va que dans une seule direction », a déclaré Oas. « Il faut dire aussi que pendant toutes ces décennies, ils ont essayé de faire adopter un droit humain international à l’avortement — et ce sont les pays les plus riches et les personnes les plus puissantes du monde — et ils ont toujours échoué. »

« Il n’y a pas de consensus à ce sujet. Ce n’est pas un traité international contraignant sur les droits de l’homme, donc, vous savez, on peut dire qu’il y a beaucoup de choses que nous avons réussies », a-t-elle conclu.



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