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La Coalition nationale pour la vie avertit que le projet de loi sur les préjudices en ligne écraserait la liberté d’expression des pro-vie

Par Clare Marie Merkowsky — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : andranik123/Adobe Stock

5 mars 2024, Ottawa, Ontario (LifeSiteNews) — La Coalition nationale pour la vie (CNV) avertit que le projet de loi du premier ministre Justin Trudeau sur les préjudices en ligne cible le plaidoyer pro-vie et la liberté d’expression des Canadiens.

Lors d’une entrevue exclusive avec LifeSiteNews, le président de la CNV, Jeff Gunnarson, a révélé que bien que Trudeau prétende que le projet de loi C-63, la « Loi sur les préjudices en ligne », vise à protéger les enfants de la pornographie, il s’agit en fait d’une attaque à peine voilée contre la liberté d’expression.

« Les Canadiens devraient s’inquiéter de ce projet de loi d’une portée démesurée », a averti M. Gunnarson. « En utilisant des tactiques typiquement libérales, ils essaient de séduire le public avec des objectifs bien intentionnés — protéger les enfants contre les abus sexuels en ligne — en y ajoutant plus de pouvoir pour le gouvernement afin de contrôler notre liberté d’expression ».

M. Trudeau, qui encourage l’« éducation sexuelle » graphique et l’endoctrinement des enfants par les LGBT, « tente de donner un signal de vertu aux Canadiens en leur disant qu’il se préoccupe du mal qui résulte de la sexualisation des enfants causée par la pornographie en ligne », a déclaré M. Gunnarson.

« Il espère que les électeurs lui pardonneront et oublieront son amour pour l’avortement, l’oppression des libertés et diverses idéologies marxistes en ce qui concerne la morale humaine traditionnelle et la loi naturelle », a-t-il expliqué.

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Présenté à la Chambre des communes la semaine dernière, le projet de loi C-63 créerait la loi sur les préjudices en ligne et modifierait les lois existantes, en modifiant le Code criminel ainsi que la loi canadienne sur les droits de la personne, dans le but, selon les libéraux, de supprimer certains contenus sur Internet, notamment la présentation d’abus sexuels et de pornographie impliquant des enfants, mais aussi ce que l’on appelle les « discours haineux » et la cyberintimidation, entre autres choses.

Dans le cadre du nouveau projet de loi, les libéraux de Trudeau cherchent à alourdir considérablement les peines actuelles pour les délits de propagande « haineuse ».

Un avocat constitutionnel de haut niveau a averti LifeSiteNews que la législation permettra à une commission de sécurité numérique qui n’a pas encore été formée de mener des « audiences secrètes » contre ceux qui ont violé la nouvelle loi, ce qui soulève de « sérieuses inquiétudes pour la liberté d’expression » des Canadiens en ligne.

Le médiateur de la commission proposée, ainsi que les autres bureaux, sera chargé de traiter les plaintes du public concernant le contenu en ligne et de confier une fonction de régulation à un groupe de cinq personnes « nommées par le gouvernement ». Ce groupe sera chargé de surveiller les comportements sur les plates-formes Internet afin de tenir les internautes « responsables ».

Plus inquiétant encore, le nouveau projet de loi permettra à quiconque de déposer une plainte contre une autre personne auprès de la Commission canadienne des droits de la personne pour « diffusion en ligne d’un discours haineux » jugé « discriminatoire » à l’égard d’un large éventail de catégories dites protégées, notamment le genre, la race, la sexualité ou d’autres domaines.

Les infractions à la loi proposée sont passibles d’une amende de 20 000 dollars et d’une peine d’emprisonnement.

Selon M. Gunnarson, cette loi apparemment radicale pourrait être le signe que le règne tyrannique de M. Trudeau au Canada touche à sa fin.

« Ce projet de loi est peut-être une mesure désespérée d’un politicien qui sait que son temps est compté », a-t-il déclaré. « Il pense à tort qu’un projet de loi sur la protection de l’enfance sera son héritage. Il aurait tort de penser que les Canadiens oublieront son style de gouvernement tyrannique, son oppression des libertés et ses nombreux scandales ».

Cependant, alors que Trudeau tente de convaincre les Canadiens qu’il se soucie de leurs enfants, Gunnarson a averti que la nouvelle législation restreindrait grandement les Canadiens pro-vie et pro-liberté.

« Si ce projet de loi est adopté, la CNV et tous les Canadiens épris de liberté seront encore plus opprimés dans l’expression de leurs opinions chrétiennes et religieuses sur la place publique », a-t-il déclaré.

« Notre opposition et notre communication contre l’avortement et l’idéologie du genre, ainsi que notre lutte pour les valeurs traditionnelles de la vie et de la famille, conduiraient la “police anti-haine” à nous menacer de sanctions pénales, ainsi que tous les pro-vie, les partisans de la famille traditionnelle et les citoyens qui croient en la Bible et qui osent parler ouvertement de nos croyances », a expliqué M. Gunnarson.

Tout en reconnaissant la nécessité d’une législation protégeant les enfants de la pornographie en ligne, M. Gunnarson a fait remarquer que le projet de loi proposé imposerait des restrictions massives à la liberté d’expression [d’idées] que la gauche désapprouve.

« S’il est adopté, nous nous attendons à ce qu’un nouveau gouvernement abroge immédiatement ce projet de loi et le remplace par un projet de loi de bon sens visant à protéger les enfants de la pornographie et de tout contenu sexuel en ligne », a-t-il déclaré.



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