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L’Humilité incarnée en Jésus

Par l’Abbé J.-Réal Bleau (pour le dimanche dans l’Octave de Noël)

Je reconnais en vous, petit Jésus de la crèche, le Dieu tout-puissant du ciel, le Verbe éternel par lequel tout a été créé, et je suis couvert de confusion devant votre si prodigieux abaissement, devant votre humilité sans bornes qui vous fait venir à nous dans un tel état d’anéantissement. O divin Jésus, je vous adore de toute mon âme, c’est de tout mon être que je me soumets entièrement à votre très doux empire. En prenant notre nature humaine, vous vous anéantissez, vous rapetissez votre immensité divine, vous voilez votre suprême majesté à nos yeux, afin de nous prouver votre excessif amour de la façon la plus évidente qui soit. Comment se fait-il que toute la terre ne s’émeuve pas de votre humilité, ne s’agenouille pas devant vous et ne vous adore pas ? Je voudrais parcourir le monde et convier tous les hommes à venir se prosterner à vos pieds, divin Jésus de la crèche, et en vous contemplant si petit, vous, le Seigneur, le Dieu du ciel, le Roi des rois, à fouler aux pieds tout orgueil et à abandonner toutes vaines prétentions.

Je reconnais en vous, infiniment humble Jésus, le Souverain Seigneur et le Maître absolu de toutes choses. Quelle merveille votre bonté infinie ne vous pousse-t-elle pas à accomplir pour nous ! « Un enfant nous est né, et un fils nous a été donné ; il portera sur son épaule la marque de sa principauté et il sera appelé Ange du grand conseil », chante le prophète Isaïe (9, 6). Vous, la lumière éternelle, Vous descendez de votre trône de gloire pour illuminer nos ténèbres. Qu’elles sont belles et profondes ces paroles sacrées par lesquelles la sainte liturgie salue votre venue en ce monde : « Tandis que le monde entier était enseveli dans le silence et que la nuit était au milieu de sa course, votre Verbe tout-puissant, Seigneur, est descendu de son trône royal du ciel » (Sa. 18, 14-15). Votre naissance, petit Jésus, annonce la joie au monde entier. Car vous êtes venu sur la terre pour sauver toute la race humaine. Heureux l’homme qui ressent vivement en lui le besoin du salut que vous lui apportez ! En cette fête de votre nativité, comme je voudrais dire à tous les pécheurs de la terre, surtout à ceux qui s’estiment perdus à tout jamais, de sortir de leur abattement et de leur tristesse, de relever la tête, d’espérer leur pardon de Jésus et d’autant plus qu’ils sont davantage pécheurs, puisqu’il a déclaré lui-même : « Le Fils de l’homme est venu sauver ce qui était perdu » (Mt. 18, 11) et encore : « Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin mais les malades » (Mt.9, 12).

Considérant que vous êtes non seulement bon et miséricordieux mais que vous êtes la bonté et la miséricorde même, je ne dirai plus jamais : je viens à vous, Seigneur Jésus, malgré mes misères, mais plutôt : je viens à vous avec la plus totale confiance et une joie profonde, parce que je ne suis que misère et que vous n’êtes qu’amour et miséricorde. Personne ne sera jamais digne d’aller à vous ; cependant le pécheur, fût-il le plus grand criminel que la terre ait porté, qui vient à vous avec une bonne volonté est déjà inondé, dès son premier pas, par la joyeuse et ferme espérance du pardon. Le jour de votre naissance est donc un jour de grande joie pour tous les pécheurs que nous sommes. Pécheurs, ne craignez point, nous dit aujourd’hui un ange du ciel : « Ne craignez point ; car voici que je vous annonce une grande joie qui sera pour tout le peuple : c’est qu’il vous est né aujourd’hui, dans la ville de David, un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur » (Luc 2,10-11).

J.-R.B.

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