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Joe Biden refuse de dénoncer le génocide des Ouïghours et la répression de Hong Kong


Joe Biden.

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo : Gage Skidmore/Flickr/Wikimedia Commons

L’inénarrable Joe Biden a déclaré lors d’une émission de CNN qu’il ne s’élèverait pas contre le génocide que les peuplades ouïghoures subissent en Chine communiste, pas plus qu’il ne dénoncera la répression dont les Hongkongais font l’objet, car, là-bas, dans ce lointain pays d’extrême Orient, il y a des « normes culturelles » différentes… et après tout, les États-Unis doivent également faire le ménage chez eux avant de pointer du doigt un pays étranger. Je ne sais trop à quels problèmes récurrents américains auxquels le président Bidon fait référence, mais ce n’est sûrement pas à ceux auxquels je pense.

Ce qu’il dit n’a pas grand sens, si ce n’est d’affirmer que parce que les Chinois sont différents cela veut dire qu’ils peuvent commettre des génocides et tyranniser des populations entières…

LifeNews rapporte :

Lors d’un forum organisé par CNN hier soir, Joe Biden déclara qu’il ne « parlerait pas contre » les avortements forcés et le génocide qui ont lieu en Chine contre les Ouïghours, car il s’agit de leurs « normes culturelles ». Biden déclara aussi qu’il ne dénoncerait pas le génocide de la minorité ethnique ouïghoure en Chine, ajoutant que le président chinois Xi Jinping « comprend ».

Biden déclara également qu’il refusait de dénoncer l’oppression de la population de Hong Kong, la fin brutale de la « politique d’une seule Chine » entre la Chine et Taiwan, et le génocide des musulmans ouïghours, un groupe ethnique minoritaire, affirmant que « culturellement, il y a différentes normes que chaque pays, et eux, leurs dirigeants, sont censés suivre ».

La Chine a été « victime du monde extérieur », expliqua Biden, et il déclara qu’il ne critiquerait pas les violations flagrantes aux droits de l’homme commises par le régime communiste, parce qu’« elles n’ont pas été unifiées chez nous » [j’imagine qu’il veut dire par là qu’il y a des problèmes aux États-Unis*].

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En quoi consiste les répressions exercées sur la population d'Hong Kong ? un simple exemple, l'arrestation du milliardaire et magnat des médias catholique qui dénonçait la tyrannie communiste. D’après le National Catholic Register :

La plus haute cour de Hong Kong a refusé mardi la libération sous caution du propriétaire catholique de médias, Jimmy Lai, que la police a arrêté l’été dernier pour de présumées violations à une nouvelle loi de sécurité nationale imposée par la Chine.

M. Lai, entrepreneur et milliardaire, est peut-être le détenu le plus en vue sous le régime de la nouvelle loi, directement imposée par Pékin sur le territoire de l’île le 1er juillet 2020.

Une troupe de près de 200 policiers arrêta M. Lai le 10 août 2020, dans le cadre d’une évidente répression des libertés civiles à Hong Kong, ainsi qu’au moins neuf autres personnes liées à Apple Daily, le journal fondé par M. Lai en 1995.

M Lai a d’abord fut libéré sous caution, avant d’être à nouveau placé en détention quelques mois plus tard.

On lui reprocherait entre autres d’avoir fait appel à l’intervention étrangère. Ceci dit, les communistes chinois ne se gênent pas pour faire taire ceux qui dénoncent la répression de la liberté à Hong Kong, même quand il s’agit d’un milliardaire et d’un magnat des médias (mais catholique !). Mais cela ne vaut évidemment pas la peine que le président Bidon en parle...

Et puisque nous parlons de la Chine communiste, l’un des organes du Parti communiste chinois (PCC) a publié un document selon lequel, à partir du mois de mai, tout ministre de n’importe quel culte devra s’enregistrer dans un nouveau registre, destiné à mieux les contrôler, afin d’exercer légalement leur ministère, rapporte la FSSPX.News :

À compter du 1er mai 2021, tous les ministres du culte que compte la Chine devront être enregistrés dans un logiciel contenant : informations personnelles, bons et mauvais points, autorisation d’exercer. Un nouveau coup porté à la crédibilité de l’accord provisoire signé entre Rome et Pékin.

Le sinistre Bureau des affaires religieuses (SARA) se frotte les mains depuis qu’il vient de porter à la connaissance du public, le 9 février 2021, dans un document intitulé Mesures administratives à l’adresse du personnel religieux, les dernières règles du jeu concernant les ministres du culte.

Ces nouvelles mesures rendront donc illégal l’exercice de toute forme de ministère à quiconque n’est pas encore enregistré, y compris les évêques conjointement nommés par le PCC et le Pape François.

Et à propos de ces nominations conjointes, réalisées en vertu du malheureux accord Vatican-Chine, il semble que le PCC ait décidé de passer outre le Vatican et de nommer sans son accord des évêques, méprisant par là (encore une fois) les conventions passées entre les deux pays, selon LifeSiteNews :

Le gouvernement chinois a publié de nouvelles lignes directrices concernant le clergé catholique en Chine, notamment une règle selon laquelle les évêques doivent être élus parmi les membres de l’Association patriotique catholique chinoise (APCC) parrainée par l’État, nommés par le Parti communiste chinois (PCC) et consacrés par l’intermédiaire de la Conférence des évêques catholiques de Chine (CECC), qui n’est pas reconnue par le Vatican.

Les nouvelles dispositions ne font aucune référence aux souhaits du Vatican concernant la nomination des évêques en Chine, malgré l’accord très critiqué de 2018, renouvelé en 2020 pour deux années supplémentaires, qui a permis au pape François de nommer des évêques conjointement avec le PCC.

Dans le cadre de l’accord conclu en 2018, le pape François a reconnu sept évêques nommés par le gouvernement chinois qui avaient été excommuniés auparavant, demandant même que deux évêques chinois clandestins et légitimes cèdent leur office pour accommoder les anciens schismatiques.


*Commentaire d’A. H.



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