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Je suis pro-vie et j’ai pris le vaccin covid. Maintenant je le regrette


Patricia Maloney.

Par Patricia Maloney — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Run with Life

Note de l’éditeur : CLC est heureux de vous présenter cet article exclusif de notre amie pro-vie Patricia Maloney, qui tient le blogue Run with Life. Patricia a écrit un article difficile mais important sur son parcours de militante pro-vie à travers les mandats de vaccination. Le parcours de chacun sur cette question est différent et CLC le sait et le respecte. Voici l’histoire de Patricia. Il se peut que certains d’entre nous puissent s’identifier à cette histoire. Et, pour cette raison, nous pensons qu’il vaut la peine de faire connaître l’histoire de Patricia à un public plus large.

24 août 2022 (Campaign Life Coalition) — Dès le début, j’ai eu du mal à prendre la décision de recevoir ou non le vaccin covid. Les gens que j’aime, et qui m’aiment, voulaient vraiment que je le fasse. J’ai fait des recherches. Les vaccins étaient entachés par l’avortement. Des lignées de cellules fœtales ont été utilisées dans leur production ou dans leurs tests. Et, fait troublant, les lignées cellulaires ont été créées à partir de tissus rénaux ou rétiniens prélevés sur des bébés délibérément avortés afin que leurs organes puissent être utilisés dans des expériences médicales.

En tant que catholique pro-vie, j’ai dû faire face à un énorme dilemme éthique. Je suis pro-vie de bout en bout. Que dois-je faire ?

J’ai prié à ce sujet. J’en ai parlé à mon directeur spirituel. J’ai écrit une lettre à Pfizer et une autre à Moderna pour protester contre l’utilisation de lignées cellulaires fœtales.

J’ai écrit : « Je voudrais exprimer ma forte objection morale à l’utilisation que fait Moderna de la lignée cellulaire HEK [-293] dans ses tests pour le vaccin covid. En tant que personne qui accorde de la valeur à toute vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l’utilisation de fœtus avortés dans les vaccins est très très troublante pour moi. Moderna ne pourrait-il pas plutôt utiliser des lignées cellulaires d’autres types ? Je sais que d’autres fabricants ont été en mesure de le faire. Malheureusement, je suis maintenant dans la position (lorsque le vaccin sera disponible pour moi, ce qui n’est pas encore le cas) où Moderna et Pfizer sont les deux seuls vaccins covid disponibles au Canada. Je vais devoir prendre une décision très difficile : soit accepter un vaccin qui me paraît moralement répréhensible, soit refuser le vaccin et mettre ma vie et celle de mes proches en danger. Je vous demande de bien vouloir reconsidérer la position de votre société quant à l’utilisation de ces lignées cellulaires à l’avenir. »

Je n’ai jamais reçu de réponse, et je ne m’attendais pas à en recevoir.

Et puis j’ai dû prendre une décision concernant le vaccin. Je connais beaucoup de personnes qui l’ont refusé. Pour certains, cela signifiait être mis au ban de leur famille. Ils ne pouvaient pas manger au restaurant ou s’asseoir dans un café. Des gens ont perdu leur emploi pour ne pas avoir été vaccinés. Et ces âmes courageuses ont encore du mal à voyager en avion ou en train au Canada.

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Je dois admettre que je me suis sentie abandonnée par la hiérarchie de l’Église lorsque le moment est venu pour moi de prendre cette décision. D’un côté, il y avait le pape François qui encourageait les gens à se faire vacciner tout en semblant ignorer son lien avec l’avortement. D’autre part, j’avais ma propre conscience qui soulevait des objections valables à la prise du vaccin, objections qui, cependant, étaient largement annulées par le soutien des dirigeants catholiques au vaccin. Je dois dire que si davantage de membres du clergé s’étaient prononcés contre le vaccin, je ne l’aurais probablement jamais reçu.

En fin de compte, j’ai reçu le vaccin. Je ne l’ai pas fait pour moi, je l’ai fait « pour tous les autres ».

Je regrette maintenant d’avoir pris le vaccin. J’aurais souhaité avoir pu tenir bon face à la pression incessante qui me poussait à céder. J’aurais dû tenir bon pour le bien des bébés qui ont été assassinés pour leurs organes, et aussi afin de m’opposer au contrôle gouvernemental arbitraire qui nous prive de nos droits et libertés.

Mes regrets ont atteint leur paroxysme lorsque j’ai lu récemment un article sur une infirmière catholique de l’Ontario qui a été licenciée après avoir refusé de recevoir un vaccin covid en raison de son lien avec l’avortement. L’infirmière a clairement indiqué que recevoir un vaccin contaminé par l’avortement reviendrait pour elle à « approuver l’avortement, coopérer avec lui ou y participer ». Elle ne voulait rien avoir à faire avec cela. Eh bien, il se trouve qu’un arbitre provincial a récemment statué en sa faveur. L’arbitre a statué que le conseil de santé publique dans lequel l’infirmière travaillait avait fait preuve de discrimination à son égard.

J’ai admiré la position de cette infirmière. Elle a défendu ce en quoi elle croyait et, en fin de compte, la justice a prévalu.

Mais, j’ai cédé. Et je le regrette. Les vaccins ne sont pas ce qu’on nous a dit qu’ils étaient. Ils n’ont pas empêché la transmission du virus ni empêché quiconque d’être infecté par celui-ci. Bien que notre premier ministre ait été vacciné plusieurs fois, il a maintenant été infecté par le covid deux fois.

Mais, plus que tout, je regrette d’avoir pris le vaccin, car je l’ai ressenti comme une trahison envers les enfants à naître que je sers dans mon travail pro-vie. Honnêtement, je ne veux rien avoir dans mon corps s’il est contaminé, d’une manière ou d’une autre, par l’avortement. Les militants de l’avortement disent toujours : « Mon corps, mon choix. » Lorsqu’il s’agit de décider quels produits entrent dans notre corps, nous devrions vraiment avoir le choix, y compris les vaccins. Et ce choix ne devrait jamais avoir quoi que ce soit à voir avec l’utilisation d’organes d’enfants assassinés pour que nous puissions jouir de la santé.

Et, il y a une autre chose qui m’a dérangé à propos du vaccin. Les gens au pouvoir me disaient qu’ils savaient ce qui était le mieux pour moi. Ils ont utilisé la peur pour nous contrôler. Nous avons cédé à ces peurs et agi d’une façon dont nous n’aurions pas agi autrement. Après deux ans et demi, je crois honnêtement que le mandat de vaccination était plus une question de contrôle qu’autre chose. On nous affirmait : « Faites ce que je dis, ou vous perdrez votre gagne-pain, votre entreprise, votre place au restaurant, votre capacité à voyager, etc. » Nos personnes âgées étaient traitées comme des prisonniers dans leurs propres maisons, mourant en isolement, n’étant pas autorisées à voir leurs familles. Elles étaient littéralement torturées par cette négligence. Nous étions enfermés dans nos maisons et interdits d’adorer Dieu dans nos églises.

Beaucoup d’entre nous réalisent aujourd’hui que la véritable histoire de la pandémie n’était pas celle du contrôle d’un virus, mais celle de l’utilisation du virus pour contrôler les gens.

Il était facile de voir que le bien et le mal étaient en guerre l’un contre l’autre. Les églises étaient fermées tandis que les usines à avortements tournaient à plein régime. Les femmes ne pouvaient pas recevoir les sacrements, mais elles pouvaient toujours tuer leur propre progéniture. Vous savez qu’il y a un problème lorsque le culte de Dieu est considéré comme « non essentiel » alors que l’avortement est considéré comme un « service essentiel ».

Imaginez si nous avions eu un Saint Charles Borromée. Ce cardinal courageux a exercé son ministère auprès de son peuple pendant la peste de 1576 à 1578 à Milan, en Italie, qui a tué des dizaines de milliers de personnes. Il ne s’est pas caché de son peuple et ne l’a pas abandonné. Nous lisons : « Saint Charles a émis des directives prudentes. Les fidèles étaient invités à ne pas se rassembler en foule et à éviter tout contact entre eux. Les messes ne furent pas annulées, mais seulement tenues à l’extérieur si l’église était trop exiguë. Il a ordonné que plus de messes fussent dites qu’auparavant. Les cours de catéchisme étaient déplacés au coin des rues. Il a prévu des places séparées dans l’église pour les malades et des fonts baptismaux séparés pour eux. Son conseil au clergé et aux magistrats était de “prendre en considération le fléau de l’âme plus que la contagion du corps qui, pour de nombreuses raisons, est moins pernicieuse.” »

Je décidai que je continuerais quand même à aller à l’église. Je me tenais à l’extérieur de l’église, devant une statue de la Vierge et je priais le chapelet. Ma sœur Maureen s’est jointe à moi. Puis quelques autres personnes se sont jointes à nous. Nous avons commencé à aller à l’église tous les jours pour prier. Nous avions besoin d’un moment pour prier ensemble en communion les uns avec les autres. Nous avons fait cela tout au long du printemps 2020 et pendant l’année suivante. Ottawa est très froide en hiver. Mais nous y sommes allés tous les jours de la semaine. Personne ne nous a empêchés de le faire. Mais, ils auraient pu, puisqu’à l’époque, il y avait une règle en place selon laquelle pas plus de cinq personnes ne pouvaient se rassembler à l’extérieur. Pour être honnête, je me souviens avoir espéré que quelqu’un nous dise d’arrêter de prier, juste pour que je puisse leur dire que je n’allais pas m’arrêter. Mais personne ne l’a jamais fait.

Je suis attristé par la façon dont les mesures et les politiques covid ont endommagé notre pays. Je vois aujourd’hui des gens dans leur voiture, seuls, mais portant toujours un masque. Je vois encore des gens qui marchent seuls dehors et portent un masque, toujours craintifs. Il y a quelques semaines, je faisais la queue au Tim Horton. L’homme devant moi m’a dit de reculer et de lui laisser de l’espace. J’ai répondu : « Eh bien, nous en avons fini avec ça, non ? » « Oh, non », a-t-il répondu : « Nous devons encore respecter deux mètres. » Je l’ai regardé avec incrédulité. Il portait également un masque. Sa peur était palpable.

J’ai de la peine pour ces gens que nos gouvernements ont effrayés de façon si totale et permanente. Ils sont incapables de revenir à une quelconque notion de normalité. Ils sont toujours aussi effrayés. Beaucoup de gens ont été isolés. Cela a commencé avec nos personnes âgées, mais d’innombrables autres personnes se sont également senties ainsi, et se sentent peut-être encore ainsi. Ils ont été marqués, certains peut-être, pour toujours.

Au cours des deux années et demie précédentes, et ce n’est pas fini, on nous a dit toujours ce qu’il faut faire : « Recevez la prochaine dose du vaccin ; faites confiance à la science ; ne vous associez pas à la minorité marginale, aux camionneurs et aux amoureux de la liberté ; nous savons ce qui est bon pour vous ; ne posez pas de questions. »

Alors que nous sommes de plus en plus nombreux à nous demander si on ne nous a pas menti et si on ne nous a pas manipulés au cours des deux dernières années et demie, il est temps de nous lever et de commencer à vivre nos vies selon nos convictions fondées sur la réalité, sur la vérité. Nous devons défendre ce qui est juste et ne pas nous laisser intimider et forcer à faire quelque chose qu’au fond de moi, du moins je le savais, je n’approuvais pas. Oui, je regrette d’avoir pris le vaccin. Mais je ne vais pas me complaire dans ce regret. Je vais apprendre de mes erreurs et vivre courageusement.



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