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France: Projet de loi sur l'euthanasie, réaction des évêques

« La personne vulnérable, trésor d’humanité ». Voilà le thème de la déclaration des évêques de France signée par Mgr. Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et Mgr. Jean-Paul James, évêque de Nantes, le 23 novembre 2009. (Source : Bulletin Le sourire de Marie, novembre-décembre 2009).

Chez nos cousins français, un Comité consultatif national d’Éthique prépare actuellement un projet de loi inique sur l’euthanasie, où on ouvrirait la porte au suicide assisté (aide active à mourir) et où les fœtus et les embryons humains atteints de la trisomie 21 pourraient être légalement jetés à la poubelle.

Le devoir de l’État, c’est de veiller à l’épanouissement normal de TOUS les êtres humains en respectant l’ordre naturel établi par Dieu. Les évêques français viennent de l’affirmer très clairement : « La maladie et le handicap n’altèrent pas l’humanité… Reconnaître la dignité humaine passe par les interdits de l’eugénisme et de l’euthanasie. Il est indigne de l’homme et d’une société d’y consentir… Chaque personne est un trésor d’humanité, pourvu qu’elle soit accueillie pour elle-même… Et chacune arrive au bonheur par le chemin qui lui est propre ».

Cette courageuse déclaration épiscopale, face à un projet de loi très populaire qui cadre parfaitement bien avec la culture de la mort, fait actuellement beaucoup de bruit en France. Les personnes malades et handicapées sont menacées. Pourtant, elles sont une richesse et un trésor pour notre pauvre humanité de plus en plus en manque d’espoir. La Conférence des évêques de France nous donne des signes encourageants dans ce dossier. N’oublions pas que Marthe Robin avait déjà annoncé, il y a 30 ans, « que la France serait perdue à cause de ses chefs religieux et politiques, car nous assistons, disait-elle, à la décadence de la nation dont le titre de Fille aînée de l’Église ne semble plus qu’un lointain souvenir ».

Il ne faut surtout pas désespérer sur le dossier VIE. Les forces du mal sont de plus en plus déchaînées, car une quantité importante de sable tombe dans l’engrenage de la culture de la mort.
 

Et au Québec ?

Le gouvernement Charest s’intéresse actuellement à ce dossier. Il va bientôt mettre en marche une commission itinérante pour prendre le pouls de la population. Les pressions sont énormes pour que l’Assemblée nationale accouche d’une résolution (le Parti libéral et le Parti québécois s’entendent comme larrons en foire) pour exiger du gouvernement fédéral une loi légalisant l’euthanasie et le suicide assisté.

Les médias, en majorité très favorables à l’euthanasie sont déjà à l’œuvre pour faire pencher la balance du « bon » bord. Depuis deux mois, l’information tordue abonde un peu partout pour «aider » la population à se faire une « bonne opinion » sur le sujet.

En 2010, la rectitude politique exige d’être pour la culture de mort : La Presse du 5 janvier 2010 nous annonçait la catastrophe finale, car le nombre de cas d’Alzheimer doublera d’ici 30 ans au Canada. L’impact économique sera insupportable, paraît-il, car les coûts directs et indirects liés à la démence seront multipliés par 10 au cours des prochaines années selon la Société Alzheimer de Montréal. En 2038, ces coûts atteindront 153 milliards par années.

« La catastrophe », voilà le titre accrocheur de l’éditorialiste André Pratte dans La Presse du 5 janvier 2010. Notre système de santé se dirige tout droit vers la faillite. On va frapper le mur ! « À moins de découvrir un vaccin miracle contre cette terrible maladie, le Québec n’échappera pas à une crise historique des finances publiques », ajoute André Pratte, qui tremble devant la perspective « de voir le coût consacré aux soins à ces personnes démentes passer de 8 milliards à 92 milliards au Québec ». Et les journaux ont emboîté le pas en ouvrant abondamment leur tribune libre pour permettre au bon peuple de s’exprimer sur cette terrible perspective… une expression d’opinions à sens unique évidemment.

En voici quelques exemples : « Un peu de dignité S.V.P., je veux la dose fatale au plus vite, je préfère mourir comme mon petit chien, les soins palliatifs doivent disparaître, les centres d’hébergement sont surpeuplés, on n’a plus les moyens de soigner les malades incurables, si je suis malade, j’ai droit de décider de l’heure de ma mort, mon corps m’appartient et si je n’ai plus le goût de vivre ça ne regarde personne d’autre que moi, etc… »

Depuis quelques mois, on entend et on lit ad nauseam toutes ces sornettes au Québec. On est en train de mettre la table pour nous faire avaler les « très grands bienfaits » de l’euthanasie.

N’ayons pas peur ! À la manière des évêques français, il faudra affronter la tempête, pour trouver le calme et sérénité d’un monde en faveur de la vie. Comme il n’y aura peut-être pas de vaccin miracle, il nous faut préparer les cœurs pour que les proches de ceux qui souffrent d’Alzeimer’s trouvent le courage d’être solidaire auprès de ces malades qui sont précieux aux yeux de Dieu.

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