Sur le blog de Jeanne Smits du 23 septembre 2014 :
(Gador Joya, porte-parole de Droit de vivre)
(Photo : HazteOir.org sur flickr.com, licence creative commons)
L'avant-projet de loi organique sur la protection de l'enfant conçus et les droits de la femme enceinte a été officiellement retiré en Espagne, ainsi que je le prévoyais ici le 13 septembre. Le Premier ministre Rajoy trahit ainsi ses engagements envers bon nombre de ses électeurs qui avaient clairement demandé la fin du « droit à l'avortement » et qui l'ont répété massivement lors d'une soixantaine de manifestations ce dimanche. (...)
Au cours d'une conférence de presse, la porte-parole de Derecho a Vivir (Droit de vivre), Gador Joya,
a rappelé que la modification de la loi était une « promesse électorale » et que le président du gouvernement espagnol « n'est pas fiable » : il vient de « donner la preuve qu'il est incapable d'être à l'origine du changement social ».
Le site hispanophone ReligionDigital annonçait lundi comme certaine l’abdication de l’archevêque d’Urgell, capitale d’Andorre, si la principauté devait légaliser l’avortement. Mgr Joan Enric Vives se refusera en tout état de cause à apposer sa signature sur une telle loi.
Andorre est un des derniers Etats d’Europe à ne pas avoir légalisé l’avortement, à l’instar de Malte ou de l’Etat du Vatican. Si ce pays possède un Parlement et élit son président, le pouvoir y est partagé historiquement entre deux coprinces, le président de la République française et l’archevêque d’Urgell, dont la signature est nécessaire pour la promulgation des lois. (...)
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