Par Matt Lamb — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Africa Studio/Adobe Stock
29 mars 2022, Tallahasse, Floride (LifeSiteNews) — Le gouverneur de Floride, Ron DeSantis, a signé vendredi une loi qui garantit que les parents peuvent voir quel matériel est utilisé dans la classe de leurs enfants.
Les conseils scolaires doivent tenir des réunions ouvertes où le public peut commenter le matériel pédagogique.
Le projet de loi HB 1467 exige que les districts scolaires « permettent l’accès à tout le matériel [pédagogique]... au moins 20 jours civils avant que le conseil scolaire du district ne prenne une mesure officielle sur ce matériel », selon un résumé de la législation.
Elle exige également que le ministère de l’Éducation de l’État « publie et mette à jour une liste du matériel [pédagogique] qui a été supprimé ou abandonné par les conseils scolaires de district à la suite d’une objection et diffuse la liste aux districts scolaires pour qu’ils en tiennent compte dans leur sélection de matériel pédagogique ».
Les bibliothèques scolaires doivent également veiller à ce que des documents adaptés à l’âge et non pornographiques soient disponibles et s’assurer que les parents puissent savoir ce qui est disponible pour leurs enfants. « Chaque école primaire publique est tenue par le projet de loi de publier sur son site Web la liste de tous les livres et documents conservés dans la bibliothèque de l’école ou requis et utilisés dans le cadre d’une salle de classe », indique le résumé de la législation fourni par le Sénat de Floride.
« Les livres obligatoires doivent être exempts de pornographie et de matériel nuisible interdit aux mineurs, adaptés aux besoins des élèves et appropriés au niveau scolaire et au groupe d’âge », indique le résumé.
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Le gouverneur DeSantis a déclaré que cette loi garantit que les parents, et non les conseils scolaires et autres politiciens, restent maîtres de l’éducation. « En Floride, nos parents ont tout à fait le droit d’être impliqués dans l’éducation de leurs enfants. Nous n’allons pas laisser les politiciens refuser aux parents le droit de savoir ce qui est enseigné dans nos écoles », a-t-il déclaré dans un communiqué le 25 mars.
Une mère de Floride a exprimé pourquoi elle apprécie cette législation.
« Récemment, j’ai découvert l’un des livres les plus dérangeants et pornographiques dans le lycée de mon enfant dans le comté d’Orange », a déclaré Alicia Farrant dans le communiqué du bureau du gouverneur. « Après quelques recherches, j’ai appris qu’un pourcentage alarmant de livres de bibliothèque de lycées et de collèges contiennent un matériel similaire. Il est consternant que le retrait des livres pornographiques et sexuellement explicites ait même fait l’objet d’un débat. »
« Nos élèves méritent d’avoir à portée de main des livres de haute qualité, riches sur le plan académique, et en aucun cas ils ne devraient avoir accès à du matériel explicite et pornographique à l’école », a déclaré Mme Farrant.
Le groupe de défense de la liberté d’expression PEN America a déclaré qu’une législation comme celle de la Floride allait causer des problèmes parce que les parents examineront les documents et pourraient soulever des objections quant à leur contenu.
« Vous avez ces groupes de parents activistes qui vont passer tout cela au peigne fin et trouver des raisons de s’énerver », a déclaré Jeremy Young — responsable de la liberté d’expression et de l’éducation à PEN America — au Washington Post début mars. « Cela ne fait qu’alimenter les conflits entre parents et enseignants ».
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