Par Jean Mondoro — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Orlandowood365/Wikimedia Commons
26 mai 2023, Pincourt, Québec (LifeSiteNews) — Une foule d’étudiants, protestant récemment contre l’agenda LGBT dans une école québécoise, a arraché et piétiné un drapeau arc-en-ciel de la « fierté ».
La semaine dernière, des adolescents de l’école secondaire du Chêne-Bleu à Pincourt, au Québec, ont applaudi l’un de leurs camarades de classe qui a arraché un drapeau représentant l’agenda LGBT. Ils ont soutenu l’acte de défi en piétinant le drapeau une fois qu’il ne flottait plus.
Une séquence vidéo de 51 secondes diffusée par Neomedia montre une foule de plus d’une centaine d’élèves protestant au niveau inférieur de l’école tandis que leur camarade arrache le drapeau d’un poteau situé sur un balcon au-dessus d’eux. L’incident a eu lieu le 16 mai, un jour avant la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie (2023).
Une centaine d'étudiants du Chêne-Bleu, à Pincourt, ont arraché et piétiné le drapeau LGBT
— Marcel D. (@DubreuilhMarcel) May 19, 2023
L’idéologie du #wokisme semble perdre de son attrait et agace les élèves qui doivent habituellement se conformer à la doxa dans le silence.
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Les responsables de l’école et les médias ont qualifié la manifestation d’événement malheureux, la directrice de l’école se déclarant « déçue » par la prétendue attaque contre les élèves ayant des troubles du genre. Un autre défenseur des LGBT a déclaré que le nombre d’élèves rejetant l’idéologie ne faisait qu’augmenter, citant une hausse des protestations contre l’endoctrinement LGBT dans les écoles canadiennes.
Un autre média a rapporté que, le même jour, des élèves de l’école internationale Phare ont lancé une pétition pour que tous les drapeaux et affiches arc-en-ciel soient enlevés dans le bâtiment, une tentative qui a été contrecarrée par les responsables de l’école. Certains élèves, qui ont protesté en arrachant eux-mêmes la propagande LGBT, auraient été suspendus pour leur action.
La réaction des élèves contraste directement avec celle du premier ministre national pro-LGBT, Justin Trudeau, qui a une nouvelle fois approuvé le programme dans une déclaration publiée le 17 mai.
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« Chacun doit pouvoir être qui il est et aimer qui il aime, sans discrimination ni haine », a déclaré M. Trudeau, citant le thème de la Journée internationale contre l’homophobie, la transphobie et la biphobie de cette année, « Ensemble toujours : unis dans la diversité », pour appeler à l’acceptation de l’idéologie LGBT.
« Les membres de la communauté 2SLGBTQI+ [sic], en particulier les personnes transgenres [sic], sont toujours confrontés à une crise de violence ciblée au Canada et dans le monde entier », peut-on lire dans la déclaration. « Le Canada continue de promouvoir activement les droits de l’homme de la communauté 2SLGBTQI+ [sic] sur la scène internationale et de s’attaquer à la criminalisation, à la discrimination et à la violence persistantes et généralisées auxquelles ces communautés sont confrontées ».
Contrairement aux responsables des écoles et du gouvernement, le président de Campagne Québec-Vie (CQV), Georges Buscemi, fait preuve d’un optimisme prudent quant à la réaction des élèves à l’endoctrinement LGBT dans les écoles canadiennes.
« J’espère qu’il ne s’agit pas simplement d’un corps étudiant rebelle qui se révolte contre la doxa dominante à un moment donné, les LGBT étant la doxa dominante aujourd’hui », a déclaré Buscemi à LifeSiteNews par courriel. « Je sens et j’espère que les jeunes ne consomment pas le discours pro-LGBT dominant mais qu’ils se sont tournés vers des médias alternatifs ».
Si les manifestations étudiantes « m’ont donné beaucoup de joie et d’espoir », Buscemi a ajouté qu’il continuait à « hésiter à se réjouir pleinement, car je ne sais pas vraiment ce qui se passe dans les écoles et avec les enfants sur le terrain, si leur dissidence du dogme LGBT est fondée sur des principes ou s’il s’agit simplement d’une forme de rébellion juvénile contre la norme tordue d’aujourd’hui ».
« L’endoctrinement LGBTQI2S+ dans les écoles québécoises a été implacable au cours de la dernière décennie et semble s’être accéléré ces dernières années », a-t-il déclaré à LifeSiteNews. « On a toutefois l’impression que ce mouvement a peut-être exagéré avec le phénomène des drag queens et des transgenres, ce qui a provoqué une contre-réaction de la part de divers secteurs, y compris les parents ».
Le témoignage des élèves du Chêne-Bleu la semaine dernière n’est pas la première fois que de jeunes Canadiens protestent contre la volonté d’ancrer l’idéologie du genre dans le système scolaire public. Un autre acte de défi en réponse à la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie a eu lieu lorsque des centaines d’élèves sont restés chez eux mercredi dernier parce que les écoles de l’Ontario arboraient le drapeau arc-en-ciel pour promouvoir l’idéologie LGBT.
Le mois dernier, un groupe d’étudiants a pris la tête d’une manifestation contre la décision d’organiser un spectacle de travestis au York Mills Collegiate Institute de Toronto. Josh Alexander est devenu le visage des jeunes Canadiens qui s’opposent à l’idéologie du genre. Ce qui a commencé comme un simple refus d’accepter que les garçons utilisent les toilettes des filles à l’école s’est transformé en une campagne permanente contre l’endoctrinement LGBT, laissant Alexander face aux répercussions pour avoir défendu la vérité.
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