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Canada : projet de loi libéral pour étouffer la liberté d’expression

Billet de blogue d’Augustin Hamilton (Campagne Québec-Vie) ― Photo (modifiée) : KamranAydinov/Freepik

Le ministre du Patrimoine canadien a révélé dans une entrevue cette semaine qu’il prévoyait déposer un projet de loi ce printemps, visant à censurer les « discours haineux » sur internet, rapporte Le Soleil. Certes, il faut combattre la haine, même sur l’internet, mais ce qui est inquiétant c’est la définition de la « haine » selon le ministre Steven Guilbeault.

Dans le cadre de ce projet de loi, le ministre du Patrimoine canadien (fonction éminemment pertinente pour légiférer sur le sujet en question…) veut créer un poste de « régulateur » qui aurait les pouvoirs de faire appliquer les articles de la loi, si elle était approuvée, sur cinq catégories d’activités illégales sur internet, avec entre autres la charge de retirer dans les 24 h après sa parution en ligne tout contenu haineux, relate Le Soleil.

Le projet de loi contient de bonnes choses, comme des sanctions plus sévères contre la pornographie juvénile et la diffusion d’images intimes sans consentement sur la toile (pourquoi pas la pornographie tout court ?), d’après Le Soleil.

M. Guilbeault, en outre, daigne ne pas légiférer sur ce qu’il pourrait considérer comme de la désinformation.

Combattre le vrai discours haineux est louable, et le ministre se défend de vouloir faire autre chose que d’appliquer la loi à ce qui se publie sur internet, selon Le Soleil :

Le ministre Guilbeault rejette toute accusation voulant que le gouvernement cherche à limiter la liberté d’expression en déposant un projet de loi. Il affirme que l’objectif législatif est d’assurer que les lois existantes, comme celle sur les propos haineux, soient appliquées à ce qui est diffusé en mode virtuel, comme c’est déjà le cas pour ce qui ne l’est pas. Il veut protéger la liberté d’expression plutôt que de l’étouffer.

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Mais… rapporte Le Soleil :

À son avis, dans le monde virtuel et le monde physique, la sécurité de certains Canadiens et leur liberté d’expression sont actuellement compromises. Le ministre est convaincu que des Canadiens racialisés ou certains groupes sociaux évitent d’utiliser les réseaux sociaux parce qu’ils sont les cibles constantes de propos haineux ou de menaces.

Et voilà où le bât blesse, je ne pense pas que les personnes « racialisées » soient spécialement menacées, ce serait plutôt l’inverse qui est vrai à notre époque, où les Occidentaux sont considérés comme des racistes par natures qui s’ignorent, selon certains activistes « antiracistes » semblant être plus racistes qu’autre chose. Du reste, qu’est-ce qu’un « racisé » ? Tous appartiennent à une race ou à une autre, qu’ils le veuillent ou non. Est-ce quelqu’un qui met en avant ses origines familiales ? Dans ce cas, le Canadien français qui défend son identité est un « racialisé ». Mais ce n’est sûrement pas ça que le ministre voulait signifier…

Quant aux autres groupes « menacés », on devine aisément que le ministre pense à l’éventail LGBT. Pourtant, encore une fois, sont-ils vraiment spécialement la cible d’une haine particulière ? À l'inverse, je connais le cas du Canadien Chris Elston, qui dénonce le tort des « transitions » sur les enfants, qui s’est fait attaquer, non simplement sur internet, mais dans les rues de Montréal même ! Récoltant un bras cassé… Selon le Rebel News :

Au moment de l’agression, Chris portait une pancarte sur laquelle on pouvait lire « les enfants ne peuvent pas consentir aux bloqueurs de puberté », ce qui a attiré l’attention d’un groupe de voyous violents qui a agressé Chris et son ami.



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