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Bulletin Noël 2011 : Accueillir l’enfant à naître c’est accueillir notre Sauveur !

C'est le temps de l'Avent, un temps de méditation, un temps d'attente, un temps de recueil…mais hélas, en cette saison où l'on aurait tout à gagner en se laissant interpeler par le mystère de l'Incarnation, on se précipite à acheter des cadeaux, à planifier les visites, à préparer les repas.

Pour tout dire : notre monde ne veut pas de cette prière où dans le tréfonds de son âme l'on accueille en un geste de contemplation le Don qui nous a déjà été donné.

Nous vivons dans l'ère de l'orgueil, dans un moment de l'Histoire où pour l'Homme tout semble possible ! Or, ce que Noël nous apprend, c'est que nous ne sommes pas capables de réussir seuls, que « seul un Dieu peut nous sauver ».

Et c'est pour cette raison que le Don que Dieu nous a offert est proprement scandaleux, car un Sauveur, c'est un cadeau qui ne s'achète que par l'humilité. Car qui veut vraiment admettre qu'il a besoin d'être sauvé ? Pire encore, pour nous, hommes orgueilleux, il faut se résigner à ce que jamais nous ne pourrons repayer ce Don: Puisqu'on ne peut payer ce qui n'a pas de prix, il s'agit de le communiquer, en faisant rayonner sa joie de l'avoir reçu.

Noël, c'est aussi le moment privilégié pour apprendre qu'accueillir un enfant c'est accueillir Dieu. Tout enfant, spécialement l'enfant à naître, nous sauve par sa petitesse et sa faiblesse, car sans l'enfant –sans celui qui nous ramène à la réalité, sans celui qui nous ramène à l'essentiel – nous serions incapables de vivre notre vie dans le moment présent, étant toujours préoccupés par ce que nous pourrions faire avec notre volonté et notre pouvoir quasi-infinis. Bref, accueillir un enfant c'est accueillir notre finitude, notre statut de créature, notre infériorité par rapport à Dieu; donc accueillir un enfant c'est accueillir Dieu, comme nous dit l'Évangile : « Quiconque accueille un petit enfant tel que lui à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille. » (Mathieu 18, 5)

En prenant connaissance de cette vérité profonde, nous voyons à quel point l'avortement est un drame qui équivaut à un refus catégorique de Dieu. Dans l'Apocalypse de Saint-Jean, nous lisons au chapitre 12 verset 4 que le Dragon (Satan) «s'apprête à dévorer [l'enfant de la femme] aussitôt né.» S'il est ignoble de tenter de tuer l'enfant Jésus lorsqu'il naît, combien plus mauvais serait-il de le tuer lorsqu'il était encore plus vulnérable, endormi dans le sein de sa mère ? Jésus nous sauve dès sa conception par sa faiblesse et par sa petitesse, mais encore il nous faut accueillir ce Don; le monde rejette l'enfant Jésus comme nous rejetons l'enfant à naître…si nous comprenons cela, nous comprenons le drame qu'est l'avortement et l'urgence de répandre le bonheur d'accueillir l'enfant à naître.  

Pour la Vie !

Georges Buscemi, président

P.S. Nous sommes à notre deuxième semaine de notre campagne de financement du temps de l'Avent, merci de donner généreusement !

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