Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Erik Mclean/Pexels
26 novembre 2024 (LifeSiteNews) — La campagne visant à « dé-wokiser » les entreprises américaines a remporté sa plus grande victoire à ce jour, avec la nouvelle que le géant du commerce de détail Walmart abandonne un large éventail d’initiatives de « diversité » dans lesquelles il avait précédemment investi massivement.
L’activiste conservateur Robby Starbuck a rapporté que les cadres de Walmart lui ont détaillé une série de changements de politique auxquels l’entreprise s’est engagée, alors que les causes culturelles de gauche perdent de plus en plus la faveur du grand public.
L’entreprise a l’intention de ne plus participer à l’Indice d’égalité des entreprises du groupe de pression LGBT Human Rights Campaign, d’« identifier et de supprimer les produits sexuels ou transgenres inappropriés commercialisés auprès des enfants » par des vendeurs tiers sur son site internet, de « revoir tout le financement [du défilé] de la Fierté et d’autres événements, afin d’éviter de financer des contenus sexualisés inappropriés ciblant les enfants » ; de « ne pas prolonger le Centre d’équité raciale qui a été créé en 2020 en tant qu’initiative spéciale de cinq ans » ; de cesser de prendre en compte les quotas d’identité dans les accords avec les fournisseurs ; et de mettre fin à la « formation à l’équité raciale » ainsi qu’à l’utilisation des termes « LatinX » et « DEI ».
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« N’oublions pas que Walmart est le premier employeur des États-Unis, avec plus de 1,6 million de salariés, et que sa capitalisation boursière s’élève à près de 800 milliards de dollars », a déclaré M. Starbuck. « Cela n’aura pas seulement un effet massif sur leurs employés qui auront un lieu de travail neutre sans avoir l’impression que des sujets qui divisent leur sont imposés, mais cela s’étendra également à leurs nombreux fournisseurs. »
« Nos campagnes sont aujourd’hui si efficaces que nous incitons les plus grandes entreprises du monde à modifier leur politique sans même que je publie un article décrivant leurs politiques wokes », a-t-il ajouté. « Les entreprises voient clairement que l’Amérique veut retrouver la normalité. L’ère du wokisme est en train de mourir sous nos yeux. Le paysage des entreprises américaines évolue rapidement vers le bon sens et la neutralité. Nous sommes désormais la tendance, et non plus l’anomalie ».
Walmart est le plus grand scalp d’entreprise que Starbuck ait revendiqué jusqu’à présent, mais ce n’est pas le premier. Lors de campagnes précédentes, il a réussi à faire pression sur Jack Daniel’s, John Deere, Tractor Supply, Lowe’s, Toyota et Coors pour qu’ils abandonnent des politiques similaires.
Ces dernières années, les militants de gauche ont utilisé les normes « diversité, équité et inclusion » (DEI) et « environnement, social et gouvernance » (ESG) pour encourager les grandes entreprises américaines à prendre des positions favorables sur des questions politiques et culturelles telles que l’homosexualité, le transgenrisme, les relations raciales, l’environnement et l’avortement.
Les réactions politiques et de clientèle à cet activisme se sont traduites par des difficultés commerciales pour des entreprises telles que Disney, Bud Light et Target. La victoire de l’ancien président Donald Trump face à la vice-présidente sortante Kamala Harris dans la course à la Maison-Blanche a également été considérée par beaucoup comme une preuve supplémentaire du rejet par le grand public de l’idéologie woke, ce qui a pu influencer encore davantage la décision de Walmart.
Les sondages effectués à la sortie des bureaux de vote par la société prodémocrate Blueprint ont révélé que l’affirmation « Kamala Harris se concentre davantage sur des questions culturelles telles que les questions relatives aux transgenres plutôt que sur l’aide à la classe moyenne » était la troisième raison la plus importante pour laquelle l’ensemble des électeurs ont choisi de ne pas voter pour elle, et la première raison pour laquelle les électeurs indécis l’ont rejetée et ont voté pour Trump à la place.