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Violée par un étranger, elle a rejeté l'avortement- maintenant elle n'a aucun regret

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Extrait du blog Lib, Laugh, Love - traduit par Campagne Québec-Vie

Dans le sillage de cette décision historique de la Cour suprême en faveur des "droits des femmes" [décision récente de la Cour suprême des États-Unis annulant le HB2 du Texas, loi qui aurait entraîné 75% des cliniques d'avortement au Texas, à fermer] j'ai décidé de «sortir du placard» pour ainsi dire, pour que peut-être ceux qui sont convaincus que cette décision est une grande victoire pour notre pays et les femmes dans ce pays, puissent enfin voir l'avortement comme je le vois, c’est à dire des yeux d'une victime de viol et d'une mère d’un "produit" de viol.

Autre que moi-même, mon agresseur, et deux amis très proches, personne  ne connait ce secret que j’ai gardé pour moi-même pendant plus d'un an. Ni mes parents, ni mes frères et sœurs, et je ne vais probablement jamais le dire à mon bel et parfait "produit" de 9 mois. J'ai décidé de garder le silence de peur que cet homme ne revienne pour essayer de me blesser à nouveau par vengeance contre moi à cause de ma quête de justice. Bien que, je ne l'appellerais pas un «homme», c’était un lâche.

Je ne vais pas enrober cela de sucre. Je vais être à 100% honnête et réelle, non pas parce que je veux votre pitié, mais parce que je veux que vous soyez instruits.

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C’était juste une soirée normale avec des amis, 2 bières avec les filles et 1 verre offert par certains gars au hasard au bar. Mais ce n’était pas si normal que cela.

Maintenant, je ne suis pas un individu si Kardashian de taille (j'ai des rondeurs), et étant moitié-allemande, cette petite quantité d'alcool consommée au cours des 4,5 heures que nous étions au bar n’aurait  pas dû m’affecter comme ce fut le cas.

Le reste, c’est du flou.

Quand je suis finalement "revenue”, j’étais à l’arrière siège d'une certaine voiture, complètement dévêtue et il était là – ce gars que j’avais rencontré dans le bar, l'homme que je crains encore, à ce jour.

Je conduisis (tant bien que possible) jusqu’à la maison et immédiatement j’entrai dans la douche et remarquai les ecchymoses sur tout mon corps, qui avait été bousculé pour que cet «homme» puisse obtenir ce qu'il voulait-- contre ma volonté.

Deux mois plus tard, je découvris ce que je craignais-- j'étais enceinte de l'enfant de mon agresseur. Et à partir de ce moment, je créai une chaîne de mensonges de sorte que si quelqu'un me demandait qui il était je puisse avoir une réponse, une réponse toute faite, mais une réponse de telle sorte que personne ne puisse poser toutes les questions qui pourraient révéler la vérité. Mais la vérité n’a cessé de me ronger depuis cette nuit-là.

Je fus obligée de prendre une décision : faire adopter ou garder le bébé.

Vous remarquez comment l’avortement n’est pas sur cette liste? En effet, il n'a jamais été, et ne devrait jamais être une option. Ce précieux bébé a été le résultat d'une circonstance horrible, et terrifiante, mais ce bébé n’était pas à blâmer pour cela. Je savais que quelle que soit ma décision, ma vie allait changer.

Alors avant que l’on ne me prêche á ce propos disant : «bien, si ...?» Ou «c’est le droit de la femme de choisir", ne le faites juste pas. Parce que je suis ici, la réponse parfaite à l'exemple que j'ai entendu maintes et maintes fois disant «Eh bien, si la femme a été violée? Elle devrait  pouvoir choisir! ".

Et vous avez raison, elle devrait pouvoir choisir. Pas si oui ou non le bébé doit vivre, mais si elle veut ou non cette formidable bénédiction dans sa vie, ou si elle aimerait bénir une autre famille avec ce don précieux.

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Donc, cela m’amène à aujourd'hui. Cette décision historique de la Cour suprême annulant le HB2 du Texas, loi qui aurait entraîné 75% des cliniques d'avortement ici, au Texas, à fermer.

De toute évidence, j'espérais, et je priais pour que ce projet de loi soit maintenu de sorte que la fermeture de ces cliniques permette aux femmes la recherche d'autres options que l'avortement, mais nous savons comment cela a fini.

Donc, me voici là, à voix haute et fière (comme ça tombe bien, juste après le "PRIDE week-end "). Je veux que les gens sachent que cette victime survivante en a fini avec le silence. Je suis là pour dire à ceux qui n’ont jamais vécu quelque chose comme cela que l'avortement n’ est pas un «droit de la femme», LA VIE est le droit de chaque être humain […]



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