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Viktor Orbán bat son adversaire pro-LGBT lors d’une victoire électorale écrasante

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Viktor Orbán, premier ministre de Hongrie.

Par David McLoone — Traduit par Campagne Québec-Vie

4 avril 2022, Budapest, Hongrie (LifeSiteNews) — Le premier ministre hongrois pro-vie et pro-famille Viktor Orbán a remporté un quatrième mandat à la tête de la nation d’Europe centrale après l’annonce dimanche de la victoire écrasante de son parti conservateur Fidesz.

M. Orbán, 58 ans, a défait une coalition de six partis visant à le déloger et a obtenu une supermajorité au Parlement. Le Fidesz détient désormais 135 des 199 sièges disponibles, soit un peu moins de 68 %, tandis que le bloc d’opposition ne détient que 56 sièges.

M. Orbán, qui préside la Hongrie depuis 12 ans et qui est le premier ministre le plus ancien de l’Union européenne (UE), sera donc au pouvoir pour quatre années supplémentaires, alors que les premiers sondages prévoyaient son éviction.

Le premier ministre a été accueilli par une foule clamant son nom dimanche soir, alors que les résultats des sondages montraient son succès. S’adressant à ses partisans, M. Orbán a déclaré qu’ils « ont remporté une grande victoire — une victoire si grande que vous pouvez la voir depuis la lune et certainement depuis Bruxelles ».

« Le monde entier peut voir que notre marque de politique chrétienne-démocrate, conservatrice et patriotique a gagné. »

« Nous envoyons à l’Europe le message que ceci n’est pas le passé — c’est l’avenir, notre avenir européen commun. »

Le président Orbán a reçu des messages d’éloges à l’occasion de sa réélection de la part de politiciens et de commentateurs conservateurs, dont la Française Marine Le Pen, qui a déclaré que « lorsque le peuple vote, le peuple gagne ».

David Kurten, leader du parti conservateur britannique Heritage, a félicité Orbán sur Twitter après sa victoire, soutenant la position pro-famille du leader hongrois.

Les six partis d’opposition, dont certains prétendent défendre des valeurs conservatrices tandis que d’autres s’alignent sur la gauche politique, avaient uni leurs forces pour tenter de mettre de côté leurs différences afin de vaincre Orbán, mais ils n’ont finalement pas réussi à persuader le peuple hongrois qu’Orbán est un « Poutine hongrois », comme l’indiquaient leurs affiches de campagne.

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Peter Marki-Zay, le soi-disant conservateur chrétien qui dirige l’effort d’opposition, a concédé dimanche soir que le groupe avait fait « tout ce qui était humainement possible » pour remettre en question le soutien public du Fidesz, tout en accusant le parti de fonder sa campagne sur « la haine et les mensonges ».

« Nous resterons dans ce pays, nous nous défendrons les uns les autres, nous nous tiendrons la main et nous ne nous laisserons pas aller », a déclaré Marki-Zay.

Dans son discours de victoire, M. Orbán a souligné que son parti était confronté à un large éventail d’adversaires politiques, bien au-delà de ceux qui figuraient sur le bulletin de vote.

« Cette victoire restera dans les mémoires, peut-être même pour le reste de notre vie, car nous avions le plus grand [éventail d’adversaires à] dominer. La gauche nationale, la gauche internationale, les bureaucrates de Bruxelles, l’argent de l’empire Soros, les grands médias internationaux, et même le président ukrainien à la fin », a déclaré M. Orbán, faisant allusion à l’Ukrainien Volodymyr Zelensky, qui lui reprochait d’avoir écarté les troupes et les armes hongroises de la guerre contre la Russie.

La Hongrie s’est également heurtée à une vive opposition au sein de l’UE sur des questions sociales et politiques. En mars, le Parlement européen a voté le retrait du financement du pays en raison de son refus de se plier à la position pro-LGBT de l’Union.

L’UE a critiqué la législation récemment adoptée en Hongrie, connue sous le nom de « loi sur la protection de l’enfance », qui interdit la promotion de l’homosexualité, du « transgenrisme » et du matériel pornographique auprès des mineurs dans les écoles, et qui réprime la pédophilie.

La Hongrie a organisé un référendum sur cette législation dimanche, en marge des élections législatives, pour demander aux citoyens s’ils pensaient que les écoles devaient enseigner aux enfants l’homosexualité et les « procédures de changement de sexe » sans le consentement des parents, ainsi que la promotion de contenus médiatiques soutenant l’idéologie LGBT.

Le référendum n’a toutefois pas abouti, plus de 50 % des votes exprimés s’étant révélés non valides ou annulés.

Bien que le référendum ait échoué, la loi sur la protection de l’enfance est toujours en vigueur et devrait être maintenue par le Fidesz.



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