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Vérone, en Italie, propose une « Journée nationale de la vie à naître » pour encourager la société à valoriser les enfants

Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : pressmaster/Adobe Stock

Le maire de Vérone, en Italie, veut créer une Journée nationale de la vie à naître en mars pour aider la société à reconnaître que « les enfants sont une richesse ».

Gript rapporte que le maire Federico Sboarina a proposé l’idée lors d’une réunion du conseil municipal le 2 février, alors que les dirigeants italiens débattent de la façon de combattre un taux de natalité en déclin rapide et d’encourager davantage de jeunes couples à avoir des enfants.

« La Journée de la vie à naître est le premier pas concret vers un changement culturel radical, pour donner à la parentalité et à la famille un rôle central dans la société », a déclaré M. Sboarina. « Les enfants sont une richesse, tout d’abord pour les parents qui ont la chance de pouvoir ressentir un amour sans pareil, mais aussi pour l’ensemble de la société ».

Il a demandé au Parlement italien de reconnaître le 25 mars comme Journée nationale de la vie à naître dans une lettre adressée aux présidents des deux chambres, selon l’article.

« L’Italie n’a plus d’enfants. C’est un problème national que nous devons affronter de toute urgence et avec la plus grande unité, car les répercussions de la baisse de la natalité nous concernent immédiatement mais surtout dans le futur, avec de graves conséquences pour les nouvelles générations », a déclaré le maire.

De nouvelles statistiques sanitaires montrent que le taux de natalité en Italie n’a jamais été aussi bas depuis plus d’un siècle. De nombreux autres pays européens et asiatiques s’inquiètent également de leur faible taux de natalité.

Si la tendance se poursuit, les experts estiment que la population de l’Italie diminuera d’environ un tiers (environ 20 millions de personnes) d’ici 2050, poursuit l’article.

Lors de la réunion du conseil municipal, plusieurs membres du conseil de Vérone ont pris la parole pour soutenir la mesure pro-vie et pro-enfants, notamment Paola Bressan, rapporte le média italien Verona Sera.

« Une société ne peut pas être fondée sur l’individualisme mais sur nous, sur la famille et sur la parentalité », a déclaré Mme Bressan. « Il faut donc valoriser la maternité pour arrêter l’hiver démographique ».

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Ciro Maschino, membre du Conseil, a affirmé qu’il s’était également inquiété de la baisse du taux de natalité et de son impact sur « les générations à venir ».

« La municipalité de Vérone se distingue pour être le chef de file d’un réseau d’avant-garde pour atteindre des objectifs concrets », a proclamé Maschino. « Nous devons tous travailler ensemble pour offrir un meilleur avenir à la nation et aux générations à venir ».

Toutefois, la proposition a été reçue avec une certaine hostilité de la part de la Conférence des femmes démocrates de Vérone, qui l’a qualifiée de « chantage », selon Verona Sera.

« Nous sommes d’accord avec la majorité quand elle dit que les femmes ne devraient pas être confrontées au choix dramatique d’avoir un enfant ou de garder un emploi, mais la réalité de ce chantage, malheureusement encore trop répandu dans la société italienne, vénitienne et véronaise, est mise à mal en plaçant les femmes et leurs droits, y compris les droits du travail, au centre de la politique », a déclaré la porte-parole Sabrina Ugolini dans un communiqué.

Depuis des décennies, l’avortement détruit massivement des générations d’enfants. Selon les statistiques compilées par Worldometer, il y a eu 42,6 millions d’avortements dans le monde en 2021.

Des milliards d’enfants manquent à la société à cause des avortements. Aujourd’hui, de nombreux pays sont confrontés à un hiver démographique, car leur population vieillit et les jeunes couples renoncent à avoir des enfants. En conséquence, les entreprises sont confrontées à une pénurie de main-d’œuvre, les hommes ne trouvent pas d’épouse en raison des avortements sélectifs et les couples vieillissants sans enfant se demandent qui prendra soin d’eux dans leurs vieux jours.

Même le pape François s’est récemment penché sur cette crise imminente. En janvier, il a exhorté les couples à avoir des enfants ou à adopter, affirmant que ceux qui choisissent plutôt d’avoir des animaux domestiques se font du tort à eux-mêmes et à la société.

« Avoir un enfant est toujours un risque, que ce soit naturellement ou par adoption », a estimé le pape François. « Mais il est plus risqué de ne pas en avoir. Il est plus risqué de refuser la paternité ou de refuser la maternité, qu’elle soit réelle ou spirituelle ».

« Oui, les chiens et les chats prennent la place des enfants », a poursuivi le pape. « Oui, c’est drôle, je comprends, mais c’est la réalité. Et cette négation de la paternité ou de la maternité nous diminue, elle nous enlève notre humanité. Et de cette façon, la civilisation devient vieillie et sans humanité, parce qu’elle perd la richesse de la paternité et de la maternité. Et notre patrie en souffre, car elle n’a pas d’enfants ».



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