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URGENT : Le vote sur le projet de loi 52 (euthanasie) aura lieu le 11 février

Le vote sur le projet de loi 52 permettant l’euthanasie se fera le 11 février 2014

(Photo : Abode of Chaos sur flickr.com, licence creative commons)

Catherine Ferrier MD, Présidente, Collectif des médecins contre l’euthanasie ; Marc Beauchamp MD, Président, et Nicolas Steenhout, Directeur général, deVivre dans la Dignité | 2014-01-18

 

Le vote à l’Assemblée nationale sur le projet de loi 52, qui permettrait l’euthanasie, se fera le 11 février 2014 ou dans les jours qui suivent. La commission a terminé jeudi l’étude « article par article » du projet de loi.  Le gouvernement a refusé toute tentative de définir la « fin de vie ». Ce fait révèle clairement les intentions derrière ce projet. On veut permettre l’euthanasie en fin de vie, sans définir ce qu’est la fin de vie : cela ouvre la porte à l’euthanasie sur demandeNous voulons empêcher l’adoption de ce projet de loi. Plusieurs parmi vous ont déjà parlé ou rencontré leur député à ce sujet : félicitations ! Si vous n’avez encore jamais rencontré votre député, nous vous encourageons à le faire maintenant et rapidement ! Si vous préférez le/la rencontrer avec d’autres personnes, veuillez répondre à ce courriel. Nous mettrons en contact les personnes intéressées vivant dans la même circonscription. Veuillez nous envoyer l’information suivante :

·         Prénom et nom ;

·         Adresse courriel ;

·         Circonscription électorale ;

·         Êtes-vous médecin ? Sinon quelle est votre profession ?

Demandez une réponse rapide pour une rencontre avant le 11 février. Insistez : appelez par téléphone si on ne répond pas à vos courriels. N’acceptez pas un refus de vous rencontrer. Si vous ne pouvez pas rencontrer votre député, vous pouvez lui envoyer une lettre (qui est plus efficace qu’un courriel) ou demander à lui parler par téléphone. Pour trouver les coordonnés de votre député :http://www.assnat.qc.ca/fr/deputes/index.html#listeDeputes  Pour trouver votre circonscription électorale :

http://www.electionsQuébec.qc.ca/francais/provincial/carte-electorale/trouvez-votre-circonscription-2011.php

 

Soyez clair dans votre échange avec votre député : vous voulez qu’il vote contre le projet de Loi 52. Invitez votre député à prendre conscience de la grave responsabilité qui pèse sur ses épaules avec ce vote sur le projet de loi 52Si cette loi est adoptée, le Québec sera un endroit où la vie de toutes les personnes âgées, en situation de handicap ou atteintes de maladies chroniques ou terminales ne sera plus protégée par la loi. Des personnes vulnérables seront tuées. Ces mises à mort tragiques, sous pression de l’environnement ou accidentelles, se multiplient dans les pays où l’euthanasie est légale. Ceux qui voteront en faveur de ce projet de loi 52 seront responsables de ces morts ainsi que d’un changement profond dans notre société. Ce vote ne peut dépendre de considérations partisane ou politique. Il s’agit d’un choix de société. Vous pouvez télécharger le texte du projet de loi 52, et la liste des amendements faits par la commission, du site Web de l’Assemblée nationale aux adresse suivantes :

·         http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/projets-loi/projet-loi-52-40-1.html

·         http://www.assnat.qc.ca/fr/travaux-parlementaires/commissions/CSSS/mandats/Mandat-24447/index.html

Les mémoires présentés par Vivre dans la dignité et le Collectif des médecins à la commission en septembre se trouvent ici :

·         http://vivredignite.com/documents/13-09-25-memoire-vdd.pdf

·         http://vivredignite.com/documents/13-09-24-collectif-refus-medical-memoire.pdf

 

Aussi :

·         YouTube, colloque mai 2013 (en français et en anglais): http://www.youtube.com/user/Collectifmed

·         La Presse : pièce d'opinion juin 2013: http://www.lapresse.ca/debats/votre-opinion/201306/14/01-4661457-immoral-et-inconstitutionnel.php

Vous pouvez aussi communiquer avec nous pour avoir de l’aide pour préparer votre rencontre, si vous le voulez.

Deuxièmement, nous vous proposons d’écrire aux journaux :

·         Journal de Montréal: [email protected]  

·         Journal de Québec: dcharette@journaldeQuébec.com

·         Journal de Sherbrooke:  redaction.sherbrooke@hebdosQuébecor.com

·         Journal La Presse: [email protected]

·         Journal La Tribune: [email protected]

·         Journal La Voix de l'Est : [email protected]

·         Journal Le Devoir: [email protected]  

·         Journal l'Express de Drummondville: [email protected]

·         La Presse http://www.lapresse.ca/contact/quotidien/contact-lesoleil.php

La plupart acceptent 400 mots au maximum, mais même un texte très court peut être envoyé.

Collaborons tous pour opposer une loi inacceptable !

ARGUMENTS

 

« Aide médicale à mourir »

La définition suivante a été adoptée dans le projet de loi : « Un soin consistant en l’administration d’un médicament ou d’une substance par un médecin à une personne en fin de vie à la demande de celle-ci dans le but de soulager ses souffrances en entrainant son décès. » Cette définition introduit une notion dangereuse. Elle décrit un acte comme étant un soin, mais en fait, cet acte vise la mort d’une personne. Tuer n’est pas un soin. Ceci redéfinit le concept de soin d’une manière inacceptable qui va à l’encontre de la définition de soins dans le monde entier.

 

Le choix est illusoire

Le gouvernement parle d’offrir l’autonomie aux patients, pour qu’ils puissent choisir eux-mêmes le moment de leur mort. L’idée de choix dans de telles circonstances est une illusion. Il est impossible de s’assurer qu’un patient ne soit pas l’objet de pressions, directes ou indirectes. Une personne pourrait aussi ne pas vouloir être un fardeau pour leur famille, chose assez courante chez les personnes âgées. « Choisir » la mort n’est pas un vrai choix. Encore moins quand il y a autant de Québécois et Québécoises qui n’ont pas accès à des soins de qualité en fin de vie.

 

La « fin de vie » est indéfinissable

Est-ce que la « fin de vie » est 48 heures avant la mort ? Ou est-ce une semaine ? Ou même 2 semaines avant la mort ? Est-ce 3 mois, ou 6 mois ? L’article 26 du projet de loi dit maintenant qu’un des critères d’admission à l’« aide médicale à mourir » est qu’il faut être en fin de vie. Mme Hivon nous dit qu’il est difficile de définir la fin de vie, et c’est pourquoi ils n’incluent pas de définition dans le projet de loi. Mais sans une telle définition, il y aura des abus. Qu’en serait-il d’une personne non traitée considérée en phase terminale d’une maladie, mais qui avec traitement vivrait une douzaine d’années de plus ? Et puis, les diagnostics peuvent être erronés. Il n’est pas inusité d’entendre parler de cas ou une patiente se fait dire qu’elle n’a que quelques mois à vivre, mais qui avec de bons traitements continue une belle vie pendant des années.

 

Extension probable

Les mineurs et les personnes inaptes ne sont pas inclus dans le projet de loi tel que libellé, mais ça peut toujours changer. Même si le projet de loi est adopté sans les inclure, il est fort probable que d’ici quelques années ces groupes très vulnérables seraient inclus. Le projet de loi 52 est modelé après la loi belge. Dix ans après l’adoption de la loi permettant l’euthanasie, la Belgique est à deux doigts d’ouvrir l’euthanasie aux enfants et aux personnes inaptes. Au Québec, le Collège des médecins du Québec et la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse ont déjà recommandé l’inclusion des mineurs et des personnes inaptes dans le projet de loi 52. Il est naïf de penser que dans telles circonstances le Québec ne mettrait pas en œuvre de telles extensions.

 

Pas de vraie protection de liberté de conscience pour les médecins

Si un médecin refuse, pour quelque raison que ce soit, d’administrer une « aide médicale à mourir », il devra aviser le directeur général de l’établissement où il pratique, qui devra alors trouver un médecin prêt à administrer l’« aide médicale à mourir ». Le médecin qui s’oppose saura bien que son objection ne protégera pas le patient.

 

Le contrôle sera difficile

Le projet de loi 52 prévoit qu’un médecin doit aviser la Commission sur les « soins de fin » de vie dans les dix jours suivant l’administration de l’« aide médicale à mourir ». Ceci est un peu comme si l’on éliminait la police routière et l’on demandait aux conducteurs d’appeler un numéro 800 pour dire s’ils ont fait de l’excès de vitesse ou s’ils étaient saouls au volant. Les médecins qui abuseraient le système ne rapporteraient pas leurs abus. Cet avis ne peut contenir aucune information qui puisse être liée à une personne ayant reçu de l’« aide médicale à mourir ». La Commission sur les soins de fin de vie pourrait exiger des détails tels que des états, données.

 

Pour plus d’information : http://www.vivredignite.com   et   http://refusmedical.blogspot.com

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