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Une vidéo hilarante montre à quel point il est facile de démystifier la propagande transgenre


Socrate.

Par Jonathon Van Maren — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Tloutakos/Wikimedia Commons

5 février 2024 (LifeSiteNews) — Une vidéo publiée sur X (Twitter) par Lee Harris, le commentateur de GB News, dans laquelle un enseignant interroge calmement un élève sur les raisons pour lesquelles il pense que J.K. Rowling est « transphobe », est devenue virale, accumulant 36 millions de vues et 36 000 rediffusions. La vidéo dure un peu plus de quatre minutes et mérite qu’on s’y attarde :

L’élève demande au professeur s’il aime toujours le travail de Rowling « malgré ses opinions intolérantes ».

« Mais soyons précis. Définissons les “opinions intolérantes”. Quelles sont les opinions intolérantes ? », répond l’enseignant. « Il s’agit d’une expérience de pensée. Je ne vais pas dire ce qui est bien ou mal ou ce qu’il faut penser. L’objectif est d’apprendre à penser, pas de savoir ce qu’il faut penser. Oui, lorsque vous dites “intolérantes”, vous partez de la conclusion suivante : “étant donné ses opinions intolérantes”. Commençons donc par demander si elle a des opinions intolérantes. Ainsi, lorsque vous dites “opinions intolérantes”... »

L’élève : « J’ai entendu dire qu’elle était extrêmement transphobe ».

Enseignant : « Vous avez entendu, et alors ? Pouvez-vous me donner un exemple ? »

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L’élève lit plusieurs tweets de Rowling et les décortique méthodiquement. À chaque question du professeur, l’élève se rend compte que ses suppositions étaient... eh bien, des suppositions basées sur un récit qu’il avait absorbé et qui n’avait rien à voir avec ce que Rowling avait réellement dit. Cet échange, en particulier, est à la fois éclairant et amusant :

Enseignant : « Faisons une pause. Ne suivons pas ce que les autres disent. Essayons d’apprendre à faire preuve d’esprit critique. Analysons le tweet nous-mêmes. Dans cette déclaration, voyez-vous quelque chose de problématique ? Sans tenir compte de l’opinion des autres. »

L’élève : « Euh, elle a essayé de mettre certaines choses sur le dos d’un groupe spécifique de personnes. »

Enseignant : « Où fait-elle cela ? Pouvez-vous le lire ? »

L’élève lit le tweet dans lequel Rowling fait remarquer qu’il est honteux que des activistes transgenres s’en prennent à des femmes parce qu’elles disent la vérité sur le sexe biologique : « Mais forcer les femmes à quitter leur emploi pour avoir déclaré que le sexe est réel. »

Enseignant : « Quand j’entends cela, j’interprète cela comme signifiant que si une femme dit qu’il y a une différence entre l’homme et la femme, elle est attaquée pour transphobie. Je pense que c’est ce qu’elle veut dire par “attaquer quelqu’un qui affirme que le sexe est réel” ».

L’élève : « C’est exactement ce qu’elle dit. »

Enseignant : « Cela est-il transphobe pour vous ? »

L’élève : « Pour moi, non. Dire que le sexe est réel n’est pas transphobe, c’est simplement un fait de la vie. Il existe. »

Enseignant : « Y a-t-il quelque chose que vous n’approuvez pas dans ce tweet ? »

L’élève : « Euh, dans ce tweet, je ne vois pas vraiment de choses avec lesquelles je ne suis pas d’accord. Mais je comprends pourquoi certaines personnes pourraient penser : “Oh, c’est offensant, on ne peut pas avoir ça ici” ».

Le clip a déjà fait l’objet de plus de 5 000 commentaires, ce qui prouve qu’il a touché un point sensible. Les conservateurs et autres détracteurs de l’idéologie du genre sont naturellement enthousiastes. Lee Harris a qualifié le clip de « tout à fait brillant ». Rod Dreher l’a qualifié de « fascinant » et de « fantastique ». Quelques milliers d’autres commentateurs ont abondé dans le même sens. Ce qui est vrai, je suppose, mais je dois admettre que ma réaction après avoir regardé la vidéo a plutôt été de l’ordre de : Wow. Un enseignant qui utilise la méthode socratique simple et millénaire consistant à obliger les élèves à défendre des affirmations de base est désormais considéré comme un exploit de génie. Je pense qu’il s’agit là d’un commentaire plus puissant sur l’état de notre système éducatif que tout ce que j’ai pu voir depuis longtemps. Si cet enseignant est l’exception — et je crains que ce ne soit le cas —, que font les autres ?

Si l’on en croit les réponses de l’élève, de nombreux enseignants se contentent d’alimenter les enfants en idéologie LGBT par le biais d’un entonnoir. L’élève n’a même pas demandé ce que le professeur pensait de la « transphobie » de Rowling — il l’a simplement supposée, sur la base de ce qu’il avait absorbé par osmose, et a sauté directement à la question de savoir si son travail devait être rejeté ou non. Après quatre minutes de dialogue, il s’est avéré que l’étudiant était fondamentalement d’accord avec tout ce que Rowling avait à dire. C’est littéralement tout ce qu’il fallait, et presque personne ne le fait. Pas de déprogrammation compliquée, pas d’apologie féroce, pas de visionnage obligatoire de What is a Woman? de Matt Walsh. Juste une série de questions calmes et la demande de réponses réfléchies.

C’est l’un des vilains petits secrets du mouvement transgenre : lorsqu’il s’agit de faits réels, il n’est qu’un tigre de papier. Il suffit que quelqu’un ait le courage de jouer le rôle du bambin persistant pendant cinq minutes à dire : « Pourquoi ? Comment ? Quand ? », encore et encore.



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