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Une vidéo d’infiltration montre un célèbre avorteur acceptant d’aider une femme à avorter à 8 mois de grossesse


L'avorteur Curtis Boyd.

Par Calvin Freiburger — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Students for Life Video/YouTube

25 octobre 2024, Washington, D.C. (LifeSiteNews) — Alors que la clique de l’avortement et ses alliés politiques continuent d’insister sur le fait que les avortements tardifs sont pratiquement inexistants, Students for Life (SFL) a filmé le tristement célèbre avorteur Curtis Boyd offrant avec empressement des conseils pour faciliter un avortement à huit mois de grossesse.

Savanna Deretich, de SFLAction, a assisté à une séance de dédicace du livre de Curtis Boyd et de sa femme Glenna Halvorson-Boyd qui est également avorteuse. Enregistrant la conversation à l’aide d’une caméra cachée, Deterich leur a parlé d’une amie (fictive) qui aurait demandé de l’aide pour avorter à huit mois de grossesse, et tous deux se sont montrés tout à fait disposés à l’aider.

Boyd, qui n’a plus l’habitude de pratiquer lui-même des avortements, a proposé de lui donner le nom d’un « très bon » avorteur dans la région de Washington, Matthew Reeves, et a conseillé qu’elle dise à Reeves qu’elle avait été recommandée par Boyd, ce qui permettrait d’attirer son attention et de s’assurer qu’elle « reçoive des soins de qualité ».

À huit mois, a ajouté Mme Halvorson-Boyd, « il s’agit de savoir si le médecin estime qu’il peut le faire en toute sécurité. Il n’y a donc aucune garantie » que Reeves soit en mesure de pratiquer l’avortement.

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Boyd a seulement soulevé la question de savoir si l’amie « a des problèmes médicaux », tels qu’un « défaut potentiel ou quelque chose comme ça », dans le contexte où l’avortement dépasserait ce que M. Reeves est capable de faire. Dans ce cas, il a suggéré de s’adresser à Warren Hern, le tristement célèbre avorteur tardif du Colorado, « le seul qui reste » et qui est prêt à « repousser » la limite au-delà de 8 mois. Le cas échéant, Boyd a proposé d’appeler personnellement Hern au nom de la jeune fille.

Plus tard, Boyd a conclu que l’amie ne devait pas « perdre de temps » en appelant Reeves à Washington et a conseillé de faire une échographie pour déterminer exactement l’âge du bébé avant de s’adresser directement à Hern. Il a conclu en donnant à Deretich un livre dédicacé avec les informations de contact et a exprimé son regret de ne pas pouvoir pratiquer l’avortement lui-même, parce que son établissement est fermé et qu’il « n’a plus les mains pour le faire ».

« Pendant toute la conversation, je me suis senti malade », a déclaré plus tard Deretich. « Tant de vies ont été cruellement interrompues à cause de ce duo Bonnie et Clyde de l’avortement, qui se consacre à offrir la mort aux enfants des femmes sous couvert de “soins affectueux” », a-t-elle poursuivi, ajoutant qu’ils ont « marqué physiquement et mentalement un nombre incalculable de femmes ».

SFL a également obtenu une autre vidéo, dans laquelle un autre membre de l’association tente de faire parler Boyd sur la pratique de l’avortement.

« J’ai regardé la salle et j’ai vu des sourires sur les visages de tout le monde lorsqu’il a décrit son expérience, un avortement qu’il a pratiqué sur une jeune fille de 16 ans dans les années 70, alors que c’était encore une pratique illégale », a déclaré Zach Sprouse de SFL. « Il a expliqué comment il avait changé la vie de la jeune fille. Il était fier de sa profession et a admis qu’il aimait ce qu’il faisait ».

« Lorsque j’ai posé ma question sur la raison pour laquelle ils n’exigeaient pas d’échographie pour un avortement chimique [afin d’éliminer] le risque de grossesse extra-utérine, il a déclaré : “nous n’exigeons plus d’échographie pour identifier les grossesses extra-utérines”. » Il poursuivit : « C’est donc inutile, et ils peuvent découvrir les grossesses extra-utérines par d’autres moyens ». Interrogé sur la raison pour laquelle les femmes Rh négatif ne reçoivent pas d’injection de RhoGAM après un avortement chimique pour prévenir le risque de stérilité future, il a répondu que ce « n’était plus un problème et que les femmes ne risquaient pas de devenir stériles dans ce cas de figure ».

« Les actions cavalières de l’industrie de l’avortement en supprimant les recommandations relatives à l’échographie et au test Rh/RhoGAM avant l’avortement médicamenteux du premier trimestre, basées sur très peu de preuves, démontrent de manière concluante qu’ils sont prêts à risquer la vie et la fertilité future des femmes dans leur objectif d’avortement autogéré facilement accessible », a réagi le Dr Ingrid Skop de l’institut pro-vie Charlotte Lozier Institute.

« Les enjeux sont importants : la rupture d’une grossesse extra-utérine est la principale cause de décès maternel au cours du premier trimestre, et l’iso-immunisation Rh peut entraîner de graves complications pour les enfants à venir, y compris des lésions cérébrales et la mort », a-t-elle ajouté. « Les femmes et les enfants blessés sont les dommages collatéraux que les promoteurs de l’avortement sont prêts à accepter pour atteindre leurs objectifs idéologiques ».

Les vidéos mettent à mal le discours dominant des médias selon lequel les avortements tardifs sont pratiquement impossibles et inouïs ou ne sont pratiqués qu’en cas de complications « médicales » extrêmes pour la mère ou l’enfant — ce qui, comme le font remarquer les pro-vie, ne rend pas l’avortement nécessaire sur le plan médical ni justifiable sur le plan moral.

En fait, plus de 50 000 avortements par an ont lieu après 15 semaines (près de quatre mois de grossesse) et environ 10 000 après 20 semaines (cinq mois), les données publiées, même par des sources pro-avortement, reconnaissant que la majorité de ces cas n’invoquent pas de prétendues raisons « médicales ». En outre, des politiciens démocrates tels que la vice-présidente et candidate à la présidence Kamala Harris et des groupes militants tels que Planned Parenthood Action Fund et NARAL s’opposent systématiquement à l’interdiction de l’avortement tardif, même si des exceptions sont prévues pour de prétendues raisons de « santé ».

Les lois pro-vie ont considérablement réduit le nombre d’avortements chirurgicaux au cours des deux années qui ont suivi l’annulation de l’arrêt Roe, mais la Maison-Blanche et la clique de l’avortement ont travaillé fébrilement pour annuler ces effets dissuasifs par le biais de diverses stratégies. Parmi celles-ci, on peut citer la distribution de pilules abortives au-delà des frontières des États, la protection juridique et le soutien financier des voyages inter-États pour avorter, l’installation de centres d’avortement près des frontières communes aux États pro-vie et pro-avortement, la transformation des États libéraux en sanctuaires pour ceux qui veulent violer ou échapper aux lois de leurs voisins pro-vie, et l’inscription du « droit » à l’avortement dans les constitutions des États.



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