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Une sénatrice pro-vie de l’Indiana soumet un projet de loi pour interdire les avortements basés sur le syndrome de Down

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Par Micaiah Bilger de LifeNews - traduit par Campagne Québec-Vie

Une sénatrice pro-vie de l'Indiana va de l'avant avec un projet de loi pour protéger les enfants à naître contre la discrimination en raison de leur sexe ou d’un handicap.

 « Ce que nous entendons des médecins est – qu’il aurait mieux fallu que vous ne naissiez pas.» rapporte la sénatrice de l’Indiana Liz Brown au sujet de la pratique de l'avortement discriminatoire. «Si vous naissez, nous vous aimerons et nous pensons que vous avez les mêmes droits et devrez être un membre de la société. En fait, nous avons des Américains avec des handicaps et nous devons faire des accommodements. Mais nous ne voulons pas nous accommoder avant votre naissance, en fait, ce serait vraiment préférable que vous ne veniez pas au monde. "

Indy Star rapportait que Madame Brown a co-écrit avec le sénateur Travis Holdman un projet de loi qui interdirait les avortements fondés sur le sexe ou sur le diagnostic d'un handicap du bébé à naître en Indiana. Le projet de loi du Sénat 313 échoua lors d’un vote du comité du Sénat de l’Indiana à 7 contre 4 mais il passera devant le Sénat au complet pour un vote.

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Madame Brown déclare que plusieurs familles disent avoir subi des pressions pour avorter de la part des médecins ou d'autres professionnels de la santé lorsque leurs bébés étaient diagnostiqués dans l’utérus avec une maladie ou un handicap. Lifenews a recensé de nombreux cas de familles tenant les mêmes propos. Madame Brown a déclaré que son projet de loi garantirait que les femmes reçoivent des informations sur toutes leurs options, et pas seulement sur l'avortement, lorsqu'elles sont confrontées à l’annonce d’une anomalie de leur bébé à naître.

Le rapport continue ainsi:

Parmi les propositions du projet de loi, il est exigé qu’une femme dont le fœtus a été diagnostiqué avec une «anomalie mortelle du fœtus», ce qui signifie que le bébé ne vivrait pas plus de trois mois après la naissance, de recevoir des informations sur les soins palliatifs périnataux. Cependant, une femme pouvait encore se faire avorter si son fœtus avait une condition dont le pronostic est la mort à court terme, sous une clarification de dernière minute faite lors de la séance du comité de mercredi.

Le projet de loi travaille également à restreindre l'utilisation de tissus fœtaux après la controverse cet été de vidéos d’infiltration montrant les employés de Planned Parenthood discuter du don d'organes de fœtus.

Les partisans du projet de loi disent qu'il met l'accent sur la compassion et permet de tourner l’attention sur l'avancement de la recherche médicale.

Mary O'Callaghan du Centre Notre-Dame pour l'éthique et de la Culture a déclaré que la «discrimination» contre les personnes atteintes de handicap persisterait sans le projet de loi. «L'avortement est une solution de soins de santé à court terme.", déclarait Madame O'Callaghan.

Les adversaires au projet de loi affirment quant à eux que les restrictions proposées exigeraient que les médecins lisent les pensées de leurs patientes afin de tirer la raison pour laquelle ils veulent un avortement. Les avortements sont légaux dans l'Indiana avant 20 semaines, sans qu’une femme n’ait à fournir de raison.

Certaines composantes du projet de loi viennent en réponse à une série de vidéos d'infiltration par le Centre pour le progrès médical montrant de hauts responsables de Planned Parenthood marchander le prix des parties de corps de bébés avortés. Dans plusieurs vidéos, des employés de cliniques d'avortement admettent travailler à l'évolution de la procédure d'avortement pour mieux récolter les parties du corps des bébés à naître.

Selon le rapport, le projet de loi de l'Indiana rendrait criminel le fait d’acquérir intentionnellement, de recevoir, de vendre ou de transférer le tissu fœtal dans l'État. Il rendrait également illégal pour un médecin pratiquant l'avortement de modifier le calendrier ou la méthode d'avortement pour recueillir le tissu fœtal, indique le rapport.

La Sénatrice pro-avortement Vaneta Becker a déclaré aux journalistes qu'elle croit que ce projet de loi est inconstitutionnel parce qu'il limite l'avortement avant la naissance.



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