M'INSCRIRE
DONNER

Joignez-vous au mouvement

CQV défend la personne humaine, de la conception à la mort naturelle.

ou

×

Une patiente canadienne atteinte d’un cancer s’est vu « proposer » l’euthanasie juste avant d’entrer en salle d’opération

Par Alex Schadenberg (Coalition pour la prévention de l’euthanasie) — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : aijiro/Freepik

Un article de Cameron Henderson publié dans The Telegraph le 14 octobre illustre l’agressivité des équipes d’AMM et des médecins et infirmières spécialisés dans l’euthanasie au Canada, qui pratiquent l’euthanasie mais en font également la promotion.

Une Néo-Écossaise de 51 ans s’est sentie poussée à demander l’euthanasie. C’est ce que rapporte Henderson :

S’exprimant sous le couvert de l’anonymat, cette patiente de 51 ans atteinte d’un cancer a raconté le moment où on lui a proposé de mourir plutôt que d’être opérée : « J’ai été bouleversée... C’est le moment où je me suis sentie le plus vulnérable de ma vie ».

La patiente, une grand-mère mariée de Nouvelle-Écosse, a expliqué qu’elle devait subir une mastectomie pour un cancer du sein lorsqu’un médecin lui a demandé si elle connaissait l’aide médicale à mourir (AMM).

L'article continue ci-dessous...

Cliquez « J'aime » si vous êtes pro-vie !

Abonnez-vous à notre chaîne Youtube !

Henderson poursuit :

« J’étais assise, habillée de deux blouses chirurgicales, l’une à l’avant et l’autre à l’arrière, avec un bonnet sur les cheveux et des chaussons aux pieds. Je tremblais, j’étais assise sur une chaise en plastique dur et j’étais seule dans un couloir ».

« Le médecin s’est assis et a passé en revue toutes les choses effrayantes avec moi. Puis il m’a demandé si j’étais au courant de l’aide médicale à mourir. »

« Tout ce que j’ai pu dire, c’est que je ne voulais pas en parler. »

« J’avais peur, j’étais seule, j’avais froid et je ne savais pas ce qui m’attendait ».

« Pourquoi m’a-t-on posé des questions sur l’aide à mourir, alors que j’étais sur le point de subir une intervention chirurgicale qui, je le crois sincèrement, allait me sauver la vie ? »

La femme a déclaré qu’on lui a de nouveau proposé l’euthanasie, neuf mois plus tard, avant de subir une seconde mastectomie, puis qu’on lui a posé une troisième fois des questions sur l’AMM alors qu’elle était en convalescence après sa seconde mastectomie.

Lorsqu’on lui a posé la question plusieurs fois, la femme a dit qu’elle s’était sentie indésirable, comme s’il valait mieux être morte. Henderson a rapporté :

Elle a déclaré que les offres répétées lui donnaient l’impression d’être un fardeau pour les médecins et que les personnes dans sa situation « feraient mieux d’être mortes ».

« J’avais l’impression d’être un problème dont il fallait se débarrasser au lieu d’être une patiente ayant besoin d’un traitement. »

« Je ne veux pas qu’on me demande si je veux mourir ».

Le Dr Leonie Herx, consultante en médecine palliative à Calgary, a expliqué à Henderson que :

Le manque de personnel est tel dans certains hôpitaux canadiens que des patients qui ne sont pas en danger de mort imminente se voient proposer l’AMM avant même d’avoir eu l’occasion de voir un consultant en soins palliatifs.

Dans un cas précis, elle a affirmé que l’un de ses patients avait d’abord consulté un consultant de l’Aide médicale à mourir et que, lorsqu’elle était revenue le voir le lendemain, il avait déjà bénéficié d’une mort assistée.

« Dans certains cas, l’AMM est devenue la seule thérapie proposée, ce qui est tout à fait horrible d’un point de vue médical », a déclaré le Dr Herx, dans ce qui servira d’avertissement brutal au Royaume-Uni, où le NHS est confronté à un déficit de financement de 37 milliards de livres sterling et à de graves pénuries en matière de soins palliatifs.

Le dernier commentaire du Dr Herx concerne le fait que le Royaume-Uni débat de la légalisation du suicide assisté alors que le Service national de santé est confronté à un déficit de financement massif.

La Coalition pour la prévention de l’euthanasie a reçu de nombreuses plaintes concernant des membres de la famille ou des amis à qui l’on a demandé s’ils voulaient l’AMM à plusieurs reprises. Une femme nous a demandé comment faire pour que l’équipe d’AMM cesse de demander à son mari s’il veut l’AMM. Elle a précisé qu’il a déjà dit NON cinq fois.



Laissez un commentaire