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Une Ontarienne « détransitionnée » poursuit les médecins qui l’ont amputée de ses seins et de son utérus


Michelle Zacchigna.

Par Mary Zwicker — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Post Millennial Live/Rumble

22 février 2023, Orillia, Ontario (LifeSiteNews) — Une Canadienne qui regrette ses opérations de prétendues « réassignation de genre » poursuit maintenant les professionnels de la santé impliqués dans son processus de « transition ».

Michelle Zacchigna, 34 ans, d’Orillia, en Ontario, qui a subi un traitement hormonal et des opérations chirurgicales il y a plus de dix ans afin d’apparaître comme un homme, a lancé le tout premier procès canadien de dé-transition, poursuivant les huit médecins et « experts en santé mentale » qui l’ont accompagnée dans ce processus d’automutilation.

« Je tiens cette carte près de ma poitrine depuis un moment, et je suis prête à la montrer », écrivit Zacchigna mardi sur Twitter. « En novembre 2022, j’ai entamé une action en justice contre les prestataires de soins de santé canadiens qui ont facilité ma transition médicale en Ontario. »

Cela fait un moment que je garde cette carte près de ma poitrine, et je suis prête à la montrer. En novembre 2022, j’ai entamé une action en justice contre les fournisseurs de soins de santé canadiens qui ont facilité ma transition médicale en Ontario.
– Michelle (@somenuancepls) 21 février 2023

« Je vivrai le reste de ma vie sans seins, avec une voix grave et une calvitie de type masculin, et sans la capacité de devenir enceinte », a-t-elle déclaré.

« L’ablation de mon utérus entièrement sain est mon plus grand regret », a déploré Mme Zacchigna.

Dans une déclaration, Zacchigna a expliqué qu’elle a pensé pour la première fois à la transition en 2009, alors qu’elle n’avait que 21 ans. Dépressive, anxieuse et autodestructrice, elle a trouvé une communauté en ligne où elle s’est enfin sentie chez elle.

« En ligne, j’ai été aspirée dans un monde où j’avais l’impression d’être enfin à ma place », se souvient-elle. « Dans des endroits comme Tumblr, on me rassurait constamment en me disant que seules les personnes trans passent autant de temps à penser à leur genre (ce qui n’est pas vrai en réalité) et que chaque personne trans a des doutes sur sa transition. »

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Zacchigna a commencé le processus de « transition » en 2010, affirmant qu’elle n’avait jamais connu de dysphorie de genre auparavant. On lui a dit que c’était normal, et que beaucoup de gens découvrent leur véritable identité plus tard dans leur vie. Elle a été autorisée à s’autodiagnostiquer, et moins d’un an après son « coming out », elle était déjà sous testostérone synthétique, ce qui a modifié de façon permanente sa voix et son apparence.

Quatorze mois plus tard, elle a subi une mastectomie bilatérale pour enlever ses deux seins.

Huit ans après sa transition, Zacchigna a également subi une ablation de l’utérus, qui a été entièrement prise en charge par les contribuables dans le cadre du Régime d’assurance-maladie de l’Ontario (RAMO).

« Prendre conscience que je ne pourrai pas porter mes propres enfants a été dévastateur. Certains jours, la douleur de ce que je me suis infligé est écrasante. Je pleure et je ne peux pas m’arrêter. D’autres jours, je suis en colère, car, avant qu’on me prescrive des hormones, je n’ai pas été dépistée pour les diagnostics que j’ai reçus par la suite. »

Après des années de traitement, Zacchigna a reçu des diagnostics de TDAH, de tics, de trouble de la personnalité limite, de troubles de l’anxiété, de troubles du spectre autistique et de traits de SSPT — autant de diagnostics qui, selon Zacchigna, n’ont jamais été examinés par les médecins, tout comme ils n’ont jamais contesté ni contredit sa demande de transition.

Selon le document juridique, « Zacchigna prétend que tous les défendeurs n’ont pas abordé ses graves problèmes de santé mentale et ses troubles du développement et qu’ils lui ont proposé des interventions médicales irréversibles. Elle allègue que son désir de devenir transgenre n’a jamais été contesté et que des options de traitement alternatives n’ont jamais été proposées ».

« Les défendeurs ont permis à Michelle de s’autodiagnostiquer comme transgenre et de prescrire son propre traitement sans fournir de diagnostic différentiel ni proposer de traitements alternatifs », peut-on lire dans la plainte.

Aujourd’hui, plus de dix ans après avoir entamé le processus de « transition », Michelle Zacchigna a pris la voie des tribunaux dans l’espoir d’éviter à d’autres jeunes gens vulnérables de prendre la même horrible décision. Elle explique que sa plaidoirie n’est pas seulement pour elle-même, mais qu’elle espère par ses actions pouvoir « sensibiliser les gens à l’imprudence des “soins d’affirmation du genre” ».

« Ma plaidoirie n’est, en grande partie, pas pour moi », a-t-elle déclaré. « Ce qui m’est arrivé ne peut être défait. Mais plutôt, [je fais cela] dans l’espoir d’empêcher que cela n’arrive à quelqu’un d’autre. »



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