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Une nouvelle étude évaluée par des pairs confirme que l’attirance involontaire pour le même sexe peut changer

Par Doug Mainwaring — Traduit par Campagne Québec-Vie — Photo : Stanislaw Mikulski/Adobe Stock

21 octobre 2021 (LifeSiteNews) — Une étude à grande échelle, évaluée par des pairs, et venant d’être publiée, confirme qu’il est possible de diminuer de manière significative les phénomènes sexuels non désirés à l’égard de personnes du même sexe tout en améliorant le bien-être psychologique général.

Ce qui est le plus intéressant dans cette nouvelle recherche, c’est que les thérapeutes n’ont pas abordé directement l’attirance pour le même sexe des participants masculins. Au lieu de cela, ils ont utilisé la « Thérapie de réintégration », une méthode de traitement qui vise à identifier et à résoudre les souvenirs traumatiques du passé.

« Plutôt que d’utiliser la thérapie pour changer la sexualité, cette thérapie traite les souvenirs traumatiques. Les changements sexuels en sont un sous-produit », explique le Dr Joseph Nicolosi Jr, psychologue clinicien agréé et fondateur de la Reintegrative Therapy Association, une organisation scientifique à but non lucratif. « Tenter activement de changer sa sexualité peut interférer avec ce processus. Nous encourageons plutôt nos clients à résoudre les souvenirs qu’ils considèrent comme traumatisants. Tout en les soutenant dans ce cheminement, nous laissons ce qui se passe se produire naturellement. »

Le Dr Nicolosi a fait référence à une étude pilote publiée dans le Journal of Psychology and Psychotherapy, qui explorait le traitement réussi de la frénésie alimentaire à l’aide d’une méthode de traitement identique. « La plupart des thérapeutes ne proposent pas à leurs clients d’explorer la fluidité de l’attirance sexuelle parce qu’on leur a dit qu’il n’y avait pas assez de recherches sur sa sécurité ou son efficacité. Nous savons maintenant, grâce à cette nouvelle recherche, qu’une telle approche est à la fois sûre et efficace. »

L’étude, fondamentale, s’est concentrée sur 75 hommes adultes qui ont déclaré avoir des attirances envers le même sexe et ont choisi d’explorer leur « fluidité d’attraction sexuelle ».

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« Mon thérapeute n’a jamais essayé de m’amener à changer ma sexualité ni qui m’attirait, mais m’a plutôt aidé à traiter des souvenirs traumatisants de mon passé qui m’avaient apporté la honte et la peur », a déclaré un participant masculin de 30 ans ayant des attirances homosexuelles non désirées.

« Il était difficile de travailler sur mes souvenirs, mais après un certain temps, j’ai commencé à remarquer que mes pôles d’attraction commençaient à changer », a-t-il poursuivi. « Cela fait plusieurs mois que j’ai arrêté ma thérapie de réintégration et les changements que j’ai expérimentés sont restés. Mes attirances envers d’autres hommes ont diminué de manière significative, et mes attirances envers les femmes ont augmenté ».

« Je suis content du temps que j’ai passé à analyser ces expériences, car je sais que je ne suis pas “né comme ça” ni simplement destiné à éprouver ces sentiments quoi qu’il arrive », a-t-il ajouté.

« Les conclusions de cette étude ne nous surprennent pas », a noté le Dr Carolyn Pela, professeur et directrice de l’école des arts, des sciences et des humanités de l’Arizona Christian University. « Soutenir l’autodétermination et l’autonomie du client, comme le pratiquent les thérapeutes de cette étude, est un facteur commun à une psychothérapie bénéfique et non nuisible. Peut-être que le fait d’honorer l’agenda des clients pour explorer le potentiel d’attraction sexuelle est ce qui a fait la différence avec ces participants. »

L’interdiction légale de la dispensation de conseils en cas d’attirance non désirée pour le même sexe nuit aux individus

À la suite de leurs conclusions, les auteurs de l’étude ont adressé de vives critiques aux organes législatifs des États, à l’American Psychological Association et à d’autres associations de santé mentale soutenant désormais officiellement les interdictions législatives de l’exploration de la fluidité de l’attirance sexuelle (SAFE-T) en affirmant que :

De récents efforts législatifs initiés par des politiciens et des activistes ont limité ou menacé de limiter l’autonomie et l’autodétermination des personnes désirant l’exploration de la fluidité de l’attraction sexuelle en thérapie (SAFE-T), prétendant que SAFE-T est inefficace et nuisible.

Les déclarations de l’American Psychological Association et d’autres associations de santé mentale contre les clients utilisant SAFE-T sont mal informées, non professionnelles et même contraires à l’éthique en termes de satisfaction des besoins légitimes d’autodétermination des clients. De même, l’incapacité passée de l’American Psychological Association à informer les personnes engagées dans le plaidoyer contre la législation SAFE-T que la recherche ne documente pas la nocivité de SAFE-T, et que toute psychothérapie traditionnelle présente un risque de nocivité, n’est plus acceptable.

Deux études scientifiques publiées au printemps dernier sont parvenues à la même conclusion, remettant en cause l’idée longtemps véhiculée par la politique selon laquelle les efforts de conseil visant à aider les personnes qui éprouvent une attirance indésirable pour le même sexe sont nuisibles.

Ensemble, ces trois études pourraient bien renverser la tendance en ce qui concerne les efforts juridiques continus déployés au cours de la dernière décennie dans les juridictions à travers le pays pour interdire les efforts de changement d’orientation sexuelle (SOCE).

Affublés de l’étiquette péjorative de « thérapie de conversion », les SOCE ont été diabolisés par des groupes d’intérêts spéciaux cherchant à renforcer l’idée que l’homosexualité est un trait immuable afin de justifier des changements radicaux dans les lois qui ont servi à éroder la compréhension du mariage par l’humanité ; ont permis un barrage d’attaques portant atteinte à la liberté religieuse ; ont tué le fonctionnement de nombreux programmes sociaux chrétiens, en particulier les agences d’adoption et de placement familial ; et ont justifié le refus délibéré de donner des pères et des mères à une génération d’enfants élevés dans des foyers homosexuels.



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