Martha Dippold.
Par Micaiah Bilger (LifeNews) — Traduit par Campagne Québec-Vie
Une musicienne de Caroline du Nord s’est vu interdire de jouer avec l’orchestre symphonique de Wilmington cet automne parce qu’elle ne peut pas, en toute conscience, prendre un vaccin COVID-19 qui a des liens avec l'avortement de bébés.
Le Greensboro News & Record rapporte que Martha Dippold, clarinettiste de l’orchestre depuis environ cinq ans, a déclaré qu’on lui avait dit qu’elle ne serait pas autorisée à participer au concert du 50e anniversaire de l’orchestre en octobre si elle ne se faisait pas vacciner.
Mme Dippold a déclaré qu’elle ne prévoyait pas se faire vacciner pour plusieurs raisons : premièrement, parce qu’elle est pro-vie et s’oppose à l’utilisation de lignées cellulaires créées à partir de bébés avortés dans le développement des vaccins, et deuxièmement, parce qu’elle a déjà eu le COVID-19 et possède une immunité naturelle, selon l’article.
Les opinions sur l’éthique des nouveaux vaccins COVID-19 varient même parmi de nombreux chrétiens et défenseurs de la vie. Aucun des vaccins de Johnson & Johnson, AstraZeneca, Moderna ou Pfizer ne contient de cellules de bébés avortés, mais ils sont tous liés à l’avortement, certains plus que d’autres.
L’orchestre a récemment annoncé à tous les artistes qu’ils devaient se faire vacciner s’ils voulaient jouer ; il a toutefois promis d’examiner les exemptions médicales et religieuses.
Mme Dippold a demandé une exemption, soulignant que « les vaccins COVID sont associés à des tissus de fœtus avortés. Je suis opposée à cela. Je ne pourrais en toute conscience recevoir un vaccin, quelles que soient les circonstances », peut-on lire dans l’article.
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Elle a déclaré que l’orchestre avait refusé sa demande parce que les cellules de bébés avortés n’étaient pas utilisées dans les vaccins proprement dits.
« C’était très décevant... [mais] je n’ai aucune rancune », a-t-elle assuré.
La directrice générale de l’orchestre, Liz Scanlon, a affirmé que son souhait était d’offrir « une expérience sûre, inclusive et solidaire pour tous, y compris les musiciens, le personnel et les spectateurs ».
La question des vaccins a divisé beaucoup de monde, y compris les pro-vie et les chrétiens.
Le Vatican a récemment publié une déclaration selon laquelle il est moralement acceptable [sous certaines conditions]* pour les catholiques de prendre des vaccins, même s’ils utilisent des lignées cellulaires créées à partir de bébés avortés, en raison de l’effet salvateur des vaccins. D’autres, cependant, ont fait valoir que tout lien avec le meurtre de bébés à naître lors d’avortements — aussi lointain soit-il — est immoral.
Les sociétés Johnson & Johnson et AstraZeneca ont utilisé des lignées cellulaires créées à partir de cellules de bébés avortés il y a plusieurs décennies pour développer et tester leurs vaccins. Ces lignées cellulaires sont des clones des cellules des bébés avortés.
Les liens entre l’avortement et les vaccins Moderna et Pfizer sont beaucoup plus limités, les lignées cellulaires créées à partir de bébés avortés n’ayant été utilisées que pour tester les produits.
L’Institut Charlotte Lozier propose une liste des vaccins avec des informations indiquant si des lignées cellulaires créées à partir de bébés avortés ont été utilisées pour les tests ou la production. Vous la trouverez ici.
*Commentaire d’A.H.