Par Calvin Freiburger — traduit par Campagne Québec-Vie — geralt/Pixabay
Kitchener, Ontario, 5 avril 2018 (LifeSiteNews) — La police a déposé une accusation de méfait public à l’encontre d’une militante pro-choix reconnue coupable d’avoir inventé qu’elle s’était faite attaquer […]
En mars dernier, une femme non identifiée originaire de Kitchener et âgée de 41 ans a déclaré aux autorités qu’un homme l’avait traitée de « meurtrière » et lui avait jeté un seau de peinture rouge aux abords du Tim Hortons situé à l’angle de Charles Street et de Borden Avenue, rapporte CBC News. La femme participait à des rassemblements locaux proavortement et a déclaré avoir été harcelée plusieurs fois déjà en raison de sa position, ajoute le Record.
Cependant, à la suite d’une enquête, la police a conclu que les déclarations étaient fausses.
« À l’issue des investigations, les détectives ont conclu que l’agression n’avait pas eu lieu », a annoncé ce mercredi [4 mai 2018] le porte-parole de la police régionale de Waterloo, Cherri Greeno.
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En conséquence, la militante proavortement a été reconnue coupable de méfait public, un délit pour lequel il est prévu une peine de prison pouvant aller jusqu’à 5 ans. Elle a décliné la demande de CBC de commenter le cas.
Ses fausses allégations ont conduit le centre SHORE, situé à proximité et habilité à distribuer des pilules abortives et à donner des renseignements sur les avortements chirurgicaux, à fermer ses portes d’entrée.
« Le centre SHORE souhaite remercier la police régionale de Waterloo pour son soutien au cours de ces dernières semaines et pour le sérieux de son enquête », a déclaré le centre d’avortement.
Mais alors que le blocage a été levé et que la « violence antiavortement » n’a jamais eu lieu, la directrice générale de SHORE, Lindsay Butcher, a déclaré au Record qu’elle pensait que ce n’était qu’une « question de temps » avant que des militants pro-vie n’arrivent, en raison de la récente décision du centre de commencer à distribuer des pilules abortives.
Le Record ajoute que SHORE a souscrit pour la mise en place d’une « zone de sécurité » tout autour de son bâtiment pour empêcher les pro-vie de manifester devant ou de discuter avec le personnel ou les clients. Une loi ontarienne établissant un périmètre de protection de 50 mètres autour des lieux où se pratiquent l’avortement est entrée en vigueur en février, et cette semaine, les législateurs ont annoncé qu’ils comptaient faire appliquer une loi similaire en Alberta.
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