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Lors d’une grossesse à haut risque, une mère refuse d’avorter son bébé qui nait à 23 semaines

Par Nancy Flanders (LiveActionNews) Traduit par Campagne Québec-Vie

Une mère italienne partage son histoire de foi et d’espoir face à une grossesse à haut risque où sa vie et celle de sa petite fille étaient en jeu. Bien que les médecins lui aient proposé un avortement, elle a refusé, et maintenant sa petite fille est à la maison avec sa famille après des mois à l’hôpital.

« On m’a proposé un avortement thérapeutique », a déclaré Jessica à Avvenire.it, « mais j’ai immédiatement refusé ». Elle a ajouté : « J’aurais accepté ma fille avec n’importe quel problème. »

À 23 semaines, Jessica a dû subir une césarienne d’urgence à cause d’un décollement placentaire. Nicol Vittoria est née le 8 mai, ne pesant qu’une livre et mesurant environ 11 pouces. Elle a dû être réanimée et a reçu une canule nasale pour lui permettre de respirer, mais elle a finalement dû être intubée et placée sur un respirateur pendant deux mois. Nicol avait également un problème cardiaque commun aux prématurés, une septicémie staphylococcique et une rétinopathie. Elle a surmonté tous les obstacles.

« J’ai reçu de la force par la prière », a dit Jessica, « ainsi que par les paroles toujours réconfortantes des médecins et des infirmières, en particulier les sourires rassurants du Dr Viviana Cardilli qui a soigné Nicol ».

Jessica ne pouvait passer que quatre heures par jour avec Nicol pour lui tenir la main et lui parler de ses frères et sœurs, de son père et de sa grand-mère qui l’attendaient à la maison. Les précautions [inutiles*] prises à cause de la COVID-19 ne leur ont pas permis de passer beaucoup de temps ensemble et ont empêché d’autres membres de la famille, comme ses frères et sœurs, de lui rendre visite. La prière a aidé Jessica à « oublier les mauvaises pensées de son esprit ». Au bout d’un mois, elle a enfin pu tenir Nicol dans ses bras.

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« La première fois qu’ils ont mis Nicol dans mes bras après un mois, elle pesait 700 grammes [480 grammes à la naissance], c’était comme si j’avais accouché pour la deuxième fois », dit-elle.

Bien qu’elle ait eu moins de 30 % de chances de survie, Nicol a atteint les cinq livres et demie et a finalement pu rentrer chez elle pour retrouver ses frères et sœurs Alessandro et Sofia, âgés de six et quatre ans, après quatre mois passés dans l’unité de soins intensifs néonataux.

En Italie, l’avortement est légal durant les 90 premiers jours de la grossesse, quelle qu’en soit la raison, mais après 90 jours, l’avortement « thérapeutique » est autorisé si un bébé est diagnostiqué de problèmes graves, ou si la vie ou la santé de la mère sont considérées être en danger. Le pays a récemment modifié sa loi sur la pilule abortive pour permettre son utilisation jusqu’à neuf semaines au lieu de sept auparavant.

Avorter un enfant en raison d’un diagnostic est un acte d’eugénisme, et non de compassion. Et des milliers de médecins ont attesté que l’avortement n’est jamais nécessaire [dans le sens machiavélique du mot, c’est-à-dire que la fin justifie les moyens*] pour sauver la vie ou la santé de la mère, car il est plus sûr et plus rapide de mettre l’enfant au monde vivant pour essayer de sauver à la fois la mère et l’enfant. Heureusement, à l’heure actuelle, la plupart des médecins en Italie refusent de pratiquer des avortements.

« Je savais dès le début qu’elle allait réussir », a déclaré Jessica. « Parce que ces derniers mois, elle a toujours prouvé le contraire de ce que disaient les statistiques médicales. C’est pourquoi j’ai voulu l’appeler Nicol Vittoria ». Nicol signifie « victoire du peuple » et Vittoria signifie aussi « victoire ».

« Heureusement, » dit Jessica, « elle s’est immédiatement révélée être une grande guerrière et une grande mangeuse. »


*Commentaires d’A. H.



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